11 février 2009
3
11
/02
/février
/2009
09:48
Fondée le 25 août 1998, par Alain Texier, en l’Abbaye royale éponyme, sous la providentielle protection de M. l’Abbé Pohu, à l’époque curé de la paroisse Saint-Michel de Fontevraud, la Charte de Fontevrault et depuis, Aumônier général fondateur de notre mouvement, la Charte est l’héritière d’une déjà longue histoire.
Fontevraud-l’Abbaye,
Le 11 février 2008, en la fête de l’apparition de la bienheureuse Vierge Marie à Lourdes
Alain TEXIER
Docteur en Droit
Fontevraud-l’Abbaye,
Le 11 février 2008, en la fête de l’apparition de la bienheureuse Vierge Marie à Lourdes
Préface
C’est sur cette histoire sur laquelle, nous nous retournerons désormais , sous ce timbre, dans ce blog, aussi fréquemment qu’il sera nécessaire.
Nous le ferons non par passéisme ou par nostalgie, mais parce que nous sommes persuadés que toute action actuelle et à venir ne pourra porter du fruit que si elle s’enracine dans la terre de France, terre que nous nous sommes efforcés, d’où ce rappel de nos efforts passés, de retourner et de féconder.
Pour ne finir avec ce déjà long exposé des motifs, l’on voudra bien excuser l’auteur de ces lignes d‘avoir, à ce point, personnalisé son exposé.
Il n’oublie pas que la Charte ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans le long et patient travail de ceux qui lui ont succédé, et qui lui succèdent encore, au poste de responsable suprême et dont il rappelle ici les noms par ordre chronologique d’entrée en fonctions :Hervé VOLTO Liliane YANELLI de ANGELIS, Michèle DEVERT, Raymond ALLONGÉ, André CLERT, Irène PINCEMAILLE… .
Nous le ferons non par passéisme ou par nostalgie, mais parce que nous sommes persuadés que toute action actuelle et à venir ne pourra porter du fruit que si elle s’enracine dans la terre de France, terre que nous nous sommes efforcés, d’où ce rappel de nos efforts passés, de retourner et de féconder.
Pour ne finir avec ce déjà long exposé des motifs, l’on voudra bien excuser l’auteur de ces lignes d‘avoir, à ce point, personnalisé son exposé.
Il n’oublie pas que la Charte ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans le long et patient travail de ceux qui lui ont succédé, et qui lui succèdent encore, au poste de responsable suprême et dont il rappelle ici les noms par ordre chronologique d’entrée en fonctions :Hervé VOLTO Liliane YANELLI de ANGELIS, Michèle DEVERT, Raymond ALLONGÉ, André CLERT, Irène PINCEMAILLE… .
Il était une fois … une Foi.
Je suis né à Loudun (Vienne) à un peu plus de 20 KM au sud de l’abbaye royale de Fontevraud et ait été baptisé dans l’église renaissance Saint-Hilaire-du-Martray, ancienne chapelle du Couvent des Carmes.
Ayant pris mes vacances dans la ferme de mes grands parents maternels pendant quarante ans à peu de distance, j’avais été frappé, dès que j’eus l’âge d’admirer quelque chose, par le charme et la “majesté “ - c’est bien le moins que l’on puisse en dire qui émanaient de ces bâtiments. L’abbatiale notamment qui abritait les gisants de certains de nos “ennemis héréditaires” les Plantagenêt mais aussi l’écrin de tant d’oeuvres d’art royales que constitue l’église paroissiale Saint-Michel au bout de l’allée Sainte Catherine, deux des voix de sainte Jeanne d’Arc. Aussi je n’ai pas eu à chercher bien loin lorsque les cérémonies du bi centenaire de la "révolution dite française" s’annoncèrent.
En 1987, le défunt comte de Paris, Henri VI m’avait invité- comme plusieurs centaines d’autres personnes- au château d’Amboise pour la commémoration du millénaire capétien lors de la cérémonie de titulature des princes Jean et Eudes. La splendeur et la ferveur de la cérémonie ne m’ont pas empêché de me rendre compte qu’à très peu de distance d’Amboise - à Tours, très exactement- le prince Alphonse II, duc d’Anjou- recevait lui aussi ses fidèles.
Il n’était pas possible d’aborder la commémoration du bicentenaire de la révolution de 1789 qui s’annonçait grosse de dangers dans cet invraisemblable état de division. La Charte de Fontevrault allait naître.
Celle-ci vit officiellement le jour à la Saint Louis suivante -25 août 1988, donc- en l’abbaye royale de Fontevraud , sise au confluent de trois provinces (Anjou, Touraine, Poitou).
La question de savoir qui doit régner sur le trône de France empoisonne le militantisme royaliste depuis le renversement sanglant de la monarchie légitime du roi très chrétien Louis XVI. Sur les ruines de la France actuelle co-existent aujourd’hui plusieurs mouvances de royalistes rappelées dans ces lignes par ordre alphabétique (Légitimistes, Orléanistes, Parmistes, Providentialistes, Survivantistes...)
La Charte de Fontevrault - qui se place résolument dans la mouvance providentialiste- appelle les militants royalistes à vivre en chrétiens en appliquant en particulier deux des commandements du Pater:
La soumission à la volonté divine.
Pouvons-nous dire du même coeur “Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel” et exclure Cette volonté de la succession au trône ? Le trône ne fait-il pas partie de la terre ? Cette volonté, et les lois fondamentales du royaume qui en sont l’instrument, ont à ce jour désigné incontestablement l’aîné des capétiens- Louis XX- Elles peuvent tout aussi bien faire de lui un jour le roi régnant mais cela est le secret de Dieu, le secret qu’aucun être humain ne me paraît connaître aujourd’hui.
Le pardon des offenses commises par des militants servant un autre prince ou principe que le sien .
Sont en particuliers visés, mais la liste n’est pas exhaustive hélas: les accusations de “descendants de régicide” ou “suppôts de la république”; de “prince étranger” ou de “ descendants de Franco”
Alors peut -être Dieu daignera-t’ Il rendre à la France son roi très chrétien, en renouant ainsi le fil des ans et de ses bontés, fil qu’il avait commencé à tisser à notre bénéfice lors du baptême de Clovis en 496?
Ayant pris mes vacances dans la ferme de mes grands parents maternels pendant quarante ans à peu de distance, j’avais été frappé, dès que j’eus l’âge d’admirer quelque chose, par le charme et la “majesté “ - c’est bien le moins que l’on puisse en dire qui émanaient de ces bâtiments. L’abbatiale notamment qui abritait les gisants de certains de nos “ennemis héréditaires” les Plantagenêt mais aussi l’écrin de tant d’oeuvres d’art royales que constitue l’église paroissiale Saint-Michel au bout de l’allée Sainte Catherine, deux des voix de sainte Jeanne d’Arc. Aussi je n’ai pas eu à chercher bien loin lorsque les cérémonies du bi centenaire de la "révolution dite française" s’annoncèrent.
En 1987, le défunt comte de Paris, Henri VI m’avait invité- comme plusieurs centaines d’autres personnes- au château d’Amboise pour la commémoration du millénaire capétien lors de la cérémonie de titulature des princes Jean et Eudes. La splendeur et la ferveur de la cérémonie ne m’ont pas empêché de me rendre compte qu’à très peu de distance d’Amboise - à Tours, très exactement- le prince Alphonse II, duc d’Anjou- recevait lui aussi ses fidèles.
Il n’était pas possible d’aborder la commémoration du bicentenaire de la révolution de 1789 qui s’annonçait grosse de dangers dans cet invraisemblable état de division. La Charte de Fontevrault allait naître.
Celle-ci vit officiellement le jour à la Saint Louis suivante -25 août 1988, donc- en l’abbaye royale de Fontevraud , sise au confluent de trois provinces (Anjou, Touraine, Poitou).
La question de savoir qui doit régner sur le trône de France empoisonne le militantisme royaliste depuis le renversement sanglant de la monarchie légitime du roi très chrétien Louis XVI. Sur les ruines de la France actuelle co-existent aujourd’hui plusieurs mouvances de royalistes rappelées dans ces lignes par ordre alphabétique (Légitimistes, Orléanistes, Parmistes, Providentialistes, Survivantistes...)
La Charte de Fontevrault - qui se place résolument dans la mouvance providentialiste- appelle les militants royalistes à vivre en chrétiens en appliquant en particulier deux des commandements du Pater:
La soumission à la volonté divine.
Pouvons-nous dire du même coeur “Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel” et exclure Cette volonté de la succession au trône ? Le trône ne fait-il pas partie de la terre ? Cette volonté, et les lois fondamentales du royaume qui en sont l’instrument, ont à ce jour désigné incontestablement l’aîné des capétiens- Louis XX- Elles peuvent tout aussi bien faire de lui un jour le roi régnant mais cela est le secret de Dieu, le secret qu’aucun être humain ne me paraît connaître aujourd’hui.
Le pardon des offenses commises par des militants servant un autre prince ou principe que le sien .
Sont en particuliers visés, mais la liste n’est pas exhaustive hélas: les accusations de “descendants de régicide” ou “suppôts de la république”; de “prince étranger” ou de “ descendants de Franco”
Alors peut -être Dieu daignera-t’ Il rendre à la France son roi très chrétien, en renouant ainsi le fil des ans et de ses bontés, fil qu’il avait commencé à tisser à notre bénéfice lors du baptême de Clovis en 496?
Post-face
Je poste , à la Grâce de Dieu, les lignes précédentes en vous demandant, en conscience, si vous pensez que la vocation de la Charte ainsi exposée, est bien dans la ligne de ce que Dieu souhaite pour la France, d’y conformer vos pensées, vos écrits et vos actes.
Alain TEXIER
Docteur en Droit
Diplômé des Sciences politiques