8 mars 2009
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Les dramatiques événements qui se déroulent en Guadeloupe où agit le « Collectif contre la vie chère et pour l’emploi » depuis le début février 2009 viennent de connaître un nouveau développement avec l’ouverture d’une enquête judiciaire pour "provocation à la haine raciale"
Les propos incriminés sont les suivants : "Soit ils (les patrons) appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe." "Nous n'arrêterons pas et je l'ai dit ce soir au préfet. Nous sommes très fermes sur cette question-là. Nous ne laisserons pas une bande de békés (anciens colons) rétablir l'esclavage."
S’agissant de ces événements,
- il n’est pas inintéressant de rappeler que la république française a tenu à faire de l ’esclavage un « crime contre l’humanité »- voir in fine l’art 1 de la loi du 10 mai 2001- . alors que la France est très loin d’en avoir eu l’exclusivité.
- Rappelons aussi la faute contre l’esprit qui consiste à juger une époque passée avec la mentalité contemporaine. A ce train-là Corneille pourrait lui aussi encourir les foudres de la Halde pour avoir écrit dans le Cid (acte IV, scène 3).
« ….. Les Mores se confondent,
L'épouvante les prend à demi descendus;
Avant que de combattre, ils s'estiment perdus.
Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre »
- Indiquons enfin qu’il est toujours facile de battre sa coulpe sur la poitrine des autres en condamnant l’esclavage sans vouloir reconnaître le traitement infligé aux vendéens véritables esclaves de la convention républicaine pendant la révolution dite française.
Dès lors , peut-on en vouloir à quelqu’un qui a cru que les centres des anciens esclavagistes étaient encore chaudes et que , de la bête immonde , le ventre était encore fécond ?
Rappel.
LOI du 10 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.
Article 1er
« La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'Océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV è siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'Océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité ».
Les propos incriminés sont les suivants : "Soit ils (les patrons) appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe." "Nous n'arrêterons pas et je l'ai dit ce soir au préfet. Nous sommes très fermes sur cette question-là. Nous ne laisserons pas une bande de békés (anciens colons) rétablir l'esclavage."
S’agissant de ces événements,
- il n’est pas inintéressant de rappeler que la république française a tenu à faire de l ’esclavage un « crime contre l’humanité »- voir in fine l’art 1 de la loi du 10 mai 2001- . alors que la France est très loin d’en avoir eu l’exclusivité.
- Rappelons aussi la faute contre l’esprit qui consiste à juger une époque passée avec la mentalité contemporaine. A ce train-là Corneille pourrait lui aussi encourir les foudres de la Halde pour avoir écrit dans le Cid (acte IV, scène 3).
« ….. Les Mores se confondent,
L'épouvante les prend à demi descendus;
Avant que de combattre, ils s'estiment perdus.
Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre »
- Indiquons enfin qu’il est toujours facile de battre sa coulpe sur la poitrine des autres en condamnant l’esclavage sans vouloir reconnaître le traitement infligé aux vendéens véritables esclaves de la convention républicaine pendant la révolution dite française.
Dès lors , peut-on en vouloir à quelqu’un qui a cru que les centres des anciens esclavagistes étaient encore chaudes et que , de la bête immonde , le ventre était encore fécond ?
Rappel.
LOI du 10 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.
Article 1er
« La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'Océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV è siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'Océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité ».
Alain TEXIER. Universitaire
http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/