Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : charte.de.fontevrault.over-blog.com
  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens

6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 09:39
Tanneries de peaux humaines

     Malgré les efforts des “historiens” pour cacher ces atrocités, il est de plus en plus  avéré  que la révolution francaise  a pratiqué le tannage de peaux humaines.
   Pour la Vendée, vous en trouverez  ci-dessous  les preuves .

 a)“Que Pecquel chirurgien au 4e bataillon des Ardennes écorcha 32 de ces cadavres, les fit  porter chez Lemonnier, tanneur au Ponts Libres ( actuels Ponts-de-Cé), pour les tanner, que le particulier  s’y refusa qu’il sait que les peaux sont déposées chez Prud’homme, manchonnier à Angers

    Cette déclaration est faite  devant le citoyen Le Tendry, membre de l’ancien comité révo-lutionnaire d’Angers contre les membres de la commission militaire et de l’ancien comité révolutionnaire d’Angers du 15 au 18 brumaire an III. De nombreux témoignages  contemporains ont attesté de ces tanneries de peaux humaines. Reynald  Seicher.
  
Bibliographie.
* Pièce N°  262- extraits des délibérations  et dépositions d’Angers -Témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d’Angers en date du 26 août 1795 . H: 37 cm- L: 23,4 cm. Collection Archives du Maine et Loire  1 L 1127 /3
.
   
b) Godard  Faultrier  rend compte d’une conversation qu’il a avec un berger  nommé Robin  qui avait 13 à 14 ans et qui fut le témoin des horreurs commises.
    p.  132. “... Sur la demande que je lui adressais, s’il avait connaissance des 30 victimes auxquels la peau fut enlevée, pour être tannée, il me répondit “ que le fait n’était que trop certain , et qu’il avait, de ses yeux, vu plusieurs cadavres en cet état gisant au bord de l’eau sur la grève...”
    “Mais le moyen de croire à de pareilles horreurs lui répliquais-je ! Je n’en impose point, reprit-il et même  je puis vous affirmer qu’ils étaient écorchés à mi-corps parce que, continuât-il, on coupait la peau au dessous de la ceinture,   puis le long de chacune des cuisses jusqu’à la cheville des pieds de manière qu’après son enlèvement, le pantalon se trouve en partie formé. Il  ne restait plus qu’à le tanner et à le coudre...”
    Ce témoignage date du 31 mai 1852. Reynald  Seicher

Bibliographie.

* Pièce N°  264 -  Le champ des martyrs. Godard  Faultrier- Angers . Cosnier et Lachèse- 1852 . Collection Docteur Suard.
        Ces pièces - orthographe de l’époque conservée - figurent à la page 127- colonne de droite- du catalogue  de l’exposition “ Vendée, chouanneries , l’Ouest dans la Révolution- 1789-1832-”  exposition inaugurée à Paris le 14 avril 1993. Ce catalogue a été imprimé à la demande de l’association  “ Histoire et mémoire de l’ouest ”- Le Champ Godet 35120 MONT DOL par l’  imprimerie : Ouest Impression- Oberthur  Rennes  en 1993.
Posté le 14.10.2007 par clemenceaudupetitmoulin

....


   Cet article reproduit les pages 179 et 180 du livre de Raoul Mercier** "Le monde médical dans la guerre de Vendée " (Préface d'Albert Grenier, professeur au Collège de France) Tours Arrault et cie, 1939.

 Voici le texte:

 Le chirurgien major Péquel, tanneur de peaux humaines
   Péquel, chirurgien major du 4e bataillon des Ardennes, s'est acquis une triste célébrité en dirigeant l'atelier de tannerie de peaux des Vendéens fusillés près d'Angers.

    Cette idée macabre ne lui appartient pas, car Saint-Just1 , dans son rapport du 14 août 1793 à la commission des moyens extraordinaires, écrit :
  " On tanne à Meudon** la peau humaine. La peau qui provient d'hommes est d'une consistance et d'une bonté supérieure à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais elle présente moins de solidité".

   Cette utilisation des sous-produits des massacres est une des formes du sadisme terroriste.

   Le rôle de Péquel est certifié par deux témoins.
 - L'un, Poitevin, agent national de la commune des Ponts-de-Cé, interrogé le 15 brumaire an III (6 novembre 1794), affirme avoir vu Péquel écorcher au bord de la Loire une trentaine de Vendéens fusillés.
- L'autre, Robin 2 raconte, le 31 mai 1852, qu'étant jeune berger, il a assisté aux fusillades de Sainte-Gemmes et qu'il a vu plusieurs cadavres à demi-écorchés gisant sur la grève.
 " Je puis affirmer, ajoute-t-il, qu'ils étaient écorchés à mi-corps, parce qu'on coupait la peau au-dessous de la ceinture, de manière qu'après son enlèvement, le pantalon se trouvait en partie formé. "

    Seul le tanneur Langlais des Ponts-Libres, ci-devant les Ponts-de-Cé, accepta de tanner ces peaux dont le manchonnier Prudhomme confectionna des pantalons.

    Les généraux républicains Beysser et Moulin sont accusés d'avoir porté un pantalon de peau humaine et un chirurgien de Moulins s'est vanté d'en posséder un.

  Cette pratique paraît d'ailleurs si naturelle que le Conseil général d'Angers, après l'échec des Vendéens, prend la délibération suivante dont la photographie figure dans l'ouvrage de Gautherot 3 :

   Du seize frimaire l'an deux de la république française une et indivisible, les officiers de santé, d'après la réquisition des représentants du peuple, ont été invités à se rendre à la Maison commune pour les faire participer à l'arrêté des dits représentants portant que les têtes de tous les brigands morts sous les murs de cette ville seront coupées et disséquées pour ensuite être mises sur les murs. Le laboratoire de l'Ecole en chirurgie de cette ville a été indiqué pour faire ce travail.

   Mais les officiers de santé ne paraissent pas avoir montré un bien grand empressement à répondre à la convocation, car le même Conseil général, trois jours plus tard, est obligé d'annuler sa première délibération :

    " Les citoyens Pinval et Chotard, decide-t-il, chargés de se tourner vers les représentants du peuple pour savoir ce qu'on fera des têtes déposées dans le magasin du citoyen Delaunay, que les officiers de santé ont négligé de prendre pour les disséquer, ainsi qu'ils en ont été requis, et qui sentent très mauvais, rapportent que les représentants ont décidé qu'il fallait les enterrer. Il a en conséquence été délibéré qu'elles le seront tout de suite."

      Bien que le tannage de la peau des victimes ait été à la mode en ce temps-là, il s'est trouvé en France un tribunal 4 assez indépendant pour condamner l'officier de santé Morel et le bourreau, coupables d'avoir détourné la peau de l'abbé Thomas, de Guebviller, guillotiné à Colmar.

 (1) Gabory, La Révolution et la Vendée. Paris, Perrin, t.II,264.
 (2) Godard-Faultrier, Histoire du champ des martyrs d'Angers.
 (3) Gautherot, L'Epopée vendéenne. Tours, Mame, P.246.
 (4) Schaedelin, Intermédiaire des chercheurs, 30 mars 1936.


 (Fin du texte de Raoul Mercier)

 * En 1939, Raoul Mercier est professeur honoraire à l'Ecole de Médecine de Tours et membre correspondant de l'Académie de Médecine.
 Voir aussi la rubrique "Personnalités de la Vendée militaire" article "Léonard-François Oger (1757-1822)".

 ** Voir dans les sites préférés :
 - Le club de reliure "La Borderie"
 - Le blog du bibliophile et du livre ancien
 où il est fait référence à Meudon et sa tannerie de peau humaine sous la Terreur, ainsi qu'un exemplaire de la Constitution de 1793 dans le même matériau !


Partager cet article
Repost0

commentaires