1 août 2009
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L’été a ceci de bon –entre autres – qu’il permet de jeter un œil sur des coupures de journaux oubliées comme celle-là par exemple en date du 20 avril 2004.
On y lit que « la tombe et la dépuille du policier tué dans le suicide à l’explosif de sept islamistes considérés comme les auteurs des attentats du 11 mars 2004 * ont été profanées.
Des inconnus ont casé la pierre tombale de la niche du cimetière du quartier de Carabanchel à Madrid où se trouvaient les restes du policier décédé le 3 avril 2004**. Ils ont sorti le cercueil, l’ont trainé sur environ 200 mêtres et l’ont arrosé d’essence avant d’y mettre le feu ».
Des inconnus ont casé la pierre tombale de la niche du cimetière du quartier de Carabanchel à Madrid où se trouvaient les restes du policier décédé le 3 avril 2004**. Ils ont sorti le cercueil, l’ont trainé sur environ 200 mêtres et l’ont arrosé d’essence avant d’y mettre le feu ».
*Attentats du 11 mars 2004 à Madrid
Les attentats qui ont touché Madrid le jeudi 11 mars 2004 ont été condamnés par la communauté internationale comme un acte terroriste. Plusieurs explosions de bombes, posées par des islamistes marocains, se sont produites dans des « cercanías » (trains de banlieue) à Madrid le matin du 11 mars 2004, exactement deux années et demie après le 11 septembre 2001 ou 911 jours (911 jours et 19 heures en considérant la durée de temps exprimée en heures séparant les deux évènements survenus dans le temps UTC). Près de 200 personnes ont péri et 1 400 ont été blessées, faisant de ces attaques l'attentat le plus important survenu en Europe depuis l'explosion de Lockerbie le 21 décembre 1988, qui avait tué 270 personnes. Sur treize bombes utilisées, dix ont explosé. Cet attentat surpasse de loin l'attentat du groupe terroriste basque ETA dans un supermarché de Barcelone en 1987, qui tua vingt et un civils et était, jusqu'au 11 mars, l'attentat le plus meurtrier commis sur le sol espagnol
Origine.Les attentats qui ont touché Madrid le jeudi 11 mars 2004 ont été condamnés par la communauté internationale comme un acte terroriste. Plusieurs explosions de bombes, posées par des islamistes marocains, se sont produites dans des « cercanías » (trains de banlieue) à Madrid le matin du 11 mars 2004, exactement deux années et demie après le 11 septembre 2001 ou 911 jours (911 jours et 19 heures en considérant la durée de temps exprimée en heures séparant les deux évènements survenus dans le temps UTC). Près de 200 personnes ont péri et 1 400 ont été blessées, faisant de ces attaques l'attentat le plus important survenu en Europe depuis l'explosion de Lockerbie le 21 décembre 1988, qui avait tué 270 personnes. Sur treize bombes utilisées, dix ont explosé. Cet attentat surpasse de loin l'attentat du groupe terroriste basque ETA dans un supermarché de Barcelone en 1987, qui tua vingt et un civils et était, jusqu'au 11 mars, l'attentat le plus meurtrier commis sur le sol espagnol
http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_du_11_mars_2004_à_Madrid
** Attentats de Madrid: "Ne pas vivre humilié sous le regard des infidèles"
MADRID, mercredi 16 février 2005 (LatinReporters.com) -
"Je ne supporte pas de vivre cette vie comme une personne faible et humiliée sous les yeux des infidèles" écrivait dans une lettre d'adieu, rendue publique mardi par la justice espagnole, le Marocain Abdennabi Kounjaa avant de se suicider à l'explosif avec six autres islamistes le 3 avril 2004 à Leganes, dans la banlieue de Madrid.
Assiégés par la police au moment de leur immolation collective, ces sept premiers "martyrs" du djihad en Europe étaient des auteurs présumés des attentats qui firent 191 morts et près de 2.000 blessés le 11 mars 2004 dans quatre trains de banlieue de la capitale espagnole.
Perpétrés en représailles à l'appui du gouvernement alors conservateur de José Maria Aznar à la guerre en Irak, ces attentats sont les plus meurtriers qui aient jamais endeuillé l'Espagne.
Composée de trois petits feuillets manuscrits en arabe, la lettre d'Abdennabi Kounjaa, alias Abdullah, est adressée à sa femme et à ses enfants restés au Maroc. Trouvée par la police espagnole en possession de l'un des complices supposés des attentats de Madrid, cette lettre témoigne du fanatisme religieux des terroristes qui se situent dans la mouvance d'Al-Qaïda.
"Merci à Dieu qui m'a guidé sur ce chemin et je te dis que tu n'as plus besoin de penser à venir en Espagne" écrit à sa femme Abdennabi Kounjaa. "Je veux que tu saches de façon sûre", poursuit-il, "que je n'ai pas délaissé mes enfants par caprice, mais pour obéir à une décision de Dieu tout puissant".
Interpellant ses beaux-parents, le terroriste les prie, "si vous honorez votre fille et ses enfants, de ne pas les laisser émigrer vers les pays infidèles où l'on ne sait pas où se trouve le bien. Protégez-vous et protégez vos familles de l'enfer".
Abdennabi Kounjaa exhorte ensuite ses enfants à devenir à leur tour des combattants islamistes: "Je vous demande d'avoir foi en Dieu et de suivre les frères moudjahidines dans le monde entier et peut-être deviendrez-vous l'un d'eux. C'est ce que j'attends de vous".
"La religion s'accompagne de sang et de [corps en] morceaux... Ne faites pas de cette vie terrestre votre unique préoccupation" ajoute l'islamiste marocain.
Puis, il semble annoncer son suicide: "Je ne supporte pas de vivre cette vie comme une personne faible et humiliée sous les yeux des infidèles et des tyrans... Cette vie est le chemin vers la mort... Je préfère la mort à la vie".
Abdennabi Kounjaa s'adresse enfin à ses "frères" et à ses "frères de toutes parts": "J'espère que vous suivrez les paroles, les actions, le djihad de l'islam, qui est une religion complète... Convertissez les tyrans et l'Occident en vos ennemis... Que Dieu maudisse les tyrans".
ORIGINE ;
MADRID, mercredi 16 février 2005 (LatinReporters.com) -
"Je ne supporte pas de vivre cette vie comme une personne faible et humiliée sous les yeux des infidèles" écrivait dans une lettre d'adieu, rendue publique mardi par la justice espagnole, le Marocain Abdennabi Kounjaa avant de se suicider à l'explosif avec six autres islamistes le 3 avril 2004 à Leganes, dans la banlieue de Madrid.
Assiégés par la police au moment de leur immolation collective, ces sept premiers "martyrs" du djihad en Europe étaient des auteurs présumés des attentats qui firent 191 morts et près de 2.000 blessés le 11 mars 2004 dans quatre trains de banlieue de la capitale espagnole.
Perpétrés en représailles à l'appui du gouvernement alors conservateur de José Maria Aznar à la guerre en Irak, ces attentats sont les plus meurtriers qui aient jamais endeuillé l'Espagne.
Composée de trois petits feuillets manuscrits en arabe, la lettre d'Abdennabi Kounjaa, alias Abdullah, est adressée à sa femme et à ses enfants restés au Maroc. Trouvée par la police espagnole en possession de l'un des complices supposés des attentats de Madrid, cette lettre témoigne du fanatisme religieux des terroristes qui se situent dans la mouvance d'Al-Qaïda.
"Merci à Dieu qui m'a guidé sur ce chemin et je te dis que tu n'as plus besoin de penser à venir en Espagne" écrit à sa femme Abdennabi Kounjaa. "Je veux que tu saches de façon sûre", poursuit-il, "que je n'ai pas délaissé mes enfants par caprice, mais pour obéir à une décision de Dieu tout puissant".
Interpellant ses beaux-parents, le terroriste les prie, "si vous honorez votre fille et ses enfants, de ne pas les laisser émigrer vers les pays infidèles où l'on ne sait pas où se trouve le bien. Protégez-vous et protégez vos familles de l'enfer".
Abdennabi Kounjaa exhorte ensuite ses enfants à devenir à leur tour des combattants islamistes: "Je vous demande d'avoir foi en Dieu et de suivre les frères moudjahidines dans le monde entier et peut-être deviendrez-vous l'un d'eux. C'est ce que j'attends de vous".
"La religion s'accompagne de sang et de [corps en] morceaux... Ne faites pas de cette vie terrestre votre unique préoccupation" ajoute l'islamiste marocain.
Puis, il semble annoncer son suicide: "Je ne supporte pas de vivre cette vie comme une personne faible et humiliée sous les yeux des infidèles et des tyrans... Cette vie est le chemin vers la mort... Je préfère la mort à la vie".
Abdennabi Kounjaa s'adresse enfin à ses "frères" et à ses "frères de toutes parts": "J'espère que vous suivrez les paroles, les actions, le djihad de l'islam, qui est une religion complète... Convertissez les tyrans et l'Occident en vos ennemis... Que Dieu maudisse les tyrans".
ORIGINE ;