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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 12:02

  Nous n'entendons faire aucune publicité à l'ensemble des contres-vérités  que le président (?) de la république française (??) a cru pouvoir  tenir à Alger aujourd'hui jeudi 20 décembre  2012.  

 

   De ce discours   découle au moins une certitude, l'heure n'est plus aux demies-mesures  et ceux  qui veulent Dieu et le roi pour la France  doivent plus que jamais  réfléchir ensemble  et s'adresser ensemble  aux Français.

   Si nous survivons à la fin du monde annoncée ( sic) nous ne manquerons pas  de vous faire -trés vite- des propositions pour que nous puissions passer ensemble d’une année  où comme de plus en plus souvent, la vocation chrétienne de la France  a été foulée au pied à une année où nous ferons renaître en traits ineffaçables au bénéfice de la France le sceau du Christ imprimé sur son front *.

 

                                                       Alain TEXIER


* PITIE MON DIEU 

http://www.chantez-online.org/chant.php?ID=26780

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A
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2012/12/24/algerie-le-noeud-gordien-par-louis-joseph-delanglade.html
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A
Un professeur agrégé du Val de Grâce remet les pendules à l'heure dans une lettre ouverte sans concessions au Président de la République algérienne. Bien documentée, intéressante à plus d'un titre,<br /> elle ne manquera pas d'être lue par ceux de nos concitoyens qui s'intéressent à l'Histoire.<br /> <br /> Monsieur le Président,<br /> <br /> En brandissant l'injure du génocide de l'identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n'a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient<br /> l'avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !<br /> C'était le Maghreb ou l'Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d'origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes<br /> (500 évêchés dont celui d'Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.<br /> Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l'épée), toutes ces populations. « Combattez vos<br /> ennemis dans la guerre<br /> entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin,<br /> argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d'esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la<br /> guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après<br /> quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l'ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I,<br /> p.36-37, 40, 45-46. 1382).<br /> Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre<br /> entre elles et prélevant<br /> la dîme, sans rien construire en contre partie.<br /> Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant,<br /> outre le butin, un trafic d'esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l'Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D'où les tentatives de<br /> destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d'Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi<br /> celui deConstantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.<br /> Faut-il oublier que l'esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes,<br /> Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l'apparition de la<br /> triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n'excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.<br /> Faut-il oublier qu'en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc<br /> les tribus arabes et berbères opprimées.<br /> Faut-il oublier qu'en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n'avait jamais existé de pays organisé depuis<br /> les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l'Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.<br /> Faut-il oublier qu'en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les<br /> recettes du grand savant « Bou<br /> Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !<br /> Faut-il oublier qu'à l'inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre<br /> romano-berbère par les Arabes entre l'an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d'un million<br /> en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.<br /> Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l'imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n'avaient pas fait les<br /> Arabes, forçant les berbères chrétiens à s'islamiser pour ne pas être tués, d'où le nom de « kabyle » - j'accepte).<br /> Faut-il oublier qu'en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps<br /> pour passer du moyen âge au<br /> XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d'Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un<br /> réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n'existait rien avant 1830.<br /> Cette mise en place d'une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l'Etat naissant de l'Algérie.<br /> Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d'Algérie, un grenier<br /> à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.<br /> Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l'état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il<br /> est vrai,:insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l'Algérie,<br /> dans l'ère de la mondialisation.<br /> Faut-il oublier qu'en 1962, un million d'européens ont dû quitter l'Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis,<br /> méprisés et brimés, comme dans<br /> beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d'ancêtres s'étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s'y<br /> établisse. Etait-ce une guerre d'indépendance ou encore de religion ?<br /> Faut-il oublier qu'à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l'humanité, et des milliers d'européens tués ou disparus, après ou avant, il<br /> est vrai, les excès de l'O.A .S., il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique ,beaucoup plus que pendant la guerre d'Algérie. C'est cette guerre<br /> d'indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d'autre, qui a fondé =l'identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !<br /> Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de<br /> Grâce. L'un d'eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d'Alger en 1832, insistant<br /> pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un<br /> pays riche, qu'elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a<br /> aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie.<br /> Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l'avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l'Algérie pour la France ?<br /> En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n'est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d'un groupe sur le territoire algérien ?<br /> <br /> Je présente mes respects au Président de la République, car j'honore cette fonction.<br /> <br /> Un citoyen français,<br /> André Savelli,<br /> Professeur agrégé du Val de Grâce.
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A
Lettre d'information du Centre royaliste d'Action française - 22 décembre 2012<br /> <br /> ALGÉRIE : LA HONTEUSE REPENTANCE DE FRANÇOIS HOLLANDE<br /> Cela n’a ni le goût de la repentance ni la couleur de la repentance, mais est bien de la repentance !<br /> <br /> Car il ne suffit pas de changer les mots pour travestir la vérité !<br /> <br /> François Hollande, se sachant surveillé par les Français au cours de son déplacement à hauts risques en Algérie, avait pourtant déclaré, hier, dès son arrivée à Alger, qu’il n’était venu ni faire<br /> repentance ni présenter des excuses pour le passé, c’est-à-dire pour 130 années de présence française sur cette terre qui, avant notre arrivée, n’était ni unie ni souveraine. Avant 1830, faut-il le<br /> rappeler ?, l’Algérie n’existait pas.<br /> <br /> Il était donc venu tenir un discours de vérité.<br /> <br /> Or, la vérité, il l’a surtout déguisée pour plaire tant aux caciques du FLN qu’aux islamistes qui, d’ailleurs, avaient boudé son discours devant le Parlement algérien.<br /> <br /> Monsieur "Reconnaissance Lucide" — telle est l’expression hollandaise pour « repentance » — a ainsi déclaré : « Nous devons la vérité à tous ceux pour qui notre histoire commune reste douloureuse,<br /> blessée, avec des cicatrices qui peinent, 50 ans après, à se refermer. Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste, brutal et destructeur. Rien ne peut justifier les<br /> agressions commises contre la population algérienne. Je reconnais ici les souffrances que le système colonial a infligées au peuple algérien [...] Nous devons le respect à toutes les mémoires. Et<br /> donc la vérité sur la violence, sur l’injustice, sur la torture », a-t-il conclu.<br /> <br /> Louant ensuite la mémoire des porteurs de valises, qui, en armant les terroristes, tiraient dans le dos de nos soldats, ou celle des intellectuels qui désarmaient moralement les Français, François<br /> Hollande, applaudi par un parlement hostile à la France, a ainsi montré dans quel camp il se situait. Avant d’aller rendre hommage au communiste Audin, arrêté en 1957 pour sa complicité avec le<br /> FLN.<br /> <br /> Certes, Sarkozy avait déjà évoqué en 2007 à Constantine, « les crimes du système colonial », s’engageant sur la pente glissante de la repentance, mais il n’était pas allé aussi loin dans la<br /> négation de l’œuvre économique, structurelle et humaine accomplie par la France en Algérie ni, surtout, dans la négation des souffrances subies par les Algériens fidèles à la France — 100 000<br /> harkis torturés et assassinés —, et par les milliers de pieds-noirs et les centaines de soldats du contingent, disparus et assassinés, eux aussi, surtout après la signature des accords d’Evian.<br /> Manifestement, « le respect [dû] à toutes les mémoires », « la vérité sur la violence, sur l’injustice, sur la torture » est, aux yeux du chef de l’Etat, à géométrie variable : il oublie tout<br /> simplement, devant leurs bourreaux ou leurs enfants, d’y inclure ses compatriotes !<br /> <br /> Hollande est venu mentir, en Algérie, mentir au détriment du pays qu’il est censé représenter, tuant une seconde fois, par cet oubli prémédité, les victimes françaises de la guerre d’Algérie,<br /> quelles qu’aient été leurs origines ou leurs confessions.<br /> <br /> Il est venu aussi, en guise de "réparation", ouvrir grandes les portes de la France à une Algérie pressée de se débarrasser de sa jeunesse à laquelle un Etat indépendant et corrompu est devenu<br /> incapable d’assurer un avenir.<br /> <br /> Le Chef de l’Etat français vient de porter, délibérément, un mauvais coup à la France.<br /> <br /> L’ACTION FRANÇAISE
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A
http://cril17.info/2012/12/20/lapostasie-de-la-france-et-son-effondrement-spirituel-politique-et-moral-en-un-discours-dhollande-a-alger/
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A
COLONISATION DE L’ALGERIE…<br /> La fierté de la France !<br /> <br /> « L’Afrique, c’est une terre donnée par la providence à la France. Faites-là connaître à tous les méchants avocats qui nous marchandent 100 000F quand nous leur donnons un monde… » (Alexandre Dumas<br /> au Maréchal Bugeaud, fin 1846)<br /> <br /> Depuis le vote de la loi du 23 février 2005 disposant que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer », de nombreuses voix –issues du<br /> corps enseignant, d’intellectuels et d’élus de gauche- se sont élevées pour demander, avec véhémence, son abrogation au motif que cette loi serait de nature à menacer gravement la nécessaire<br /> neutralité de l’enseignement de l’histoire.<br /> A pareille époque, le président algérien Bouteflika, fort de l’appui que lui assure en toutes circonstances cette même intelligentsia progressiste, réitérait ses provocations en comparant la<br /> période française en Algérie au nazisme et exigeait que la France demandât pardon. Et il s’est trouvé, dans notre pays, des Français pour cautionner cette « repentance »…<br /> Ces derniers, avec l’appui de médias partageant leur idéologie, dans un esprit de culpabilité congénitale outrancier et suivant la tendance islamolâtre qui est la leur depuis un demi-siècle, ne<br /> cessent depuis lors, de déverser une littérature foisonnante et pullulante, identique à celle qui s’était déjà proposée de révéler aux Français de la Métropole, la vie coloniale sous tous ses<br /> aspects.<br /> C’est ainsi que l’œuvre colossale des premiers pionniers et tout ce qui a été fait par leurs enfants, n’est qu’un tissu d’abomination et de crimes. Elle dépeint le misérable peuple musulman comme<br /> abêti, vivant dans le plus dur des esclavages, mais avec le soulèvement et la valeureuse lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, c’est le despotisme qui a été vaincu, c’est la liberté<br /> conquise, c’est la dignité retrouvée, c’est le bien-être et le progrès intellectuel et moral…<br /> Ainsi décrivent-ils encore aujourd’hui l’Algérie française comme ayant été uniquement peuplée de colons richissimes sans cœur et de misérables petits Arabes courbant l’échine sous le joug de<br /> l’impérialisme.<br /> Et pourtant, comment oublier que ce sont les premiers Européens que la France a exilés en Algérie -car jugés « trop rouges »- qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis, transformé les<br /> douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâti les écoles, les universités et les hôpitaux, tracé les routes et édifié les<br /> ponts, chassé la maladie, la famine, fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?<br /> Dans ses nombreux poèmes des Châtiments, Victor Hugo évoquera l’épuration et la destinée de ces premiers pionniers exilés par la Mère Patrie en ces termes : « martyrs, héros d’hier et forçats<br /> d’aujourd’hui, jetés par l’Empereur à l’Afrique » (Il s’agissait de Napoléon III). Comment oublier, aussi, que c’est la France, et elle seule, qui a fait jaillir du sable du désert un pétrole et un<br /> gaz qui l’auraient doté de l’inestimable richesse des temps modernes ? A cela, qu’ont opposé les tueurs du FLN soutenus par l’intelligentsia progressiste française d’hier et d’aujourd’hui ?… La<br /> révolte, le terrorisme, l’abomination.<br /> Quand un contraste crie, il faut l’entendre, et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure, que de nier cette réussite. Sur ce point, quelques années après l’indépendance, Aït<br /> Ahmed, chef historique du FLN, déclarera : « L’Algérie, au temps des Français, c’était un paradis ! »<br /> L’idée que le colonat en Algérie n’était représenté que par des personnes riches à millions facilement gagnés est trop bien ancrée dans l’opinion française. Albert Camus lui-même s’était élevé<br /> contre cette idée peu conforme à la réalité en écrivant dans l’Express : « A lire une certaine presse, il semblerait que l’Algérie fût peuplée d’un million de colons à cravache et à cigare montés<br /> sur Cadillac… »<br /> Qu’il est injuste et dangereux de confondre tous les Français d’Algérie sous les mêmes traits de quelques colons qui ont réussi à faire leur fortune. Ceux-là ont existé, certes, mais combien<br /> étaient-ils ? Une dizaine peut-être ! Et les autres… les humbles fermiers, le petit peuple… les plus nombreux, tragiques et pitoyables.<br /> Comme dans toutes les professions, il y avait « là-bas », de même que partout ailleurs, une gradation et, en milieu colon, on allait du « petit colon » qui ressemblait en tout point au modeste<br /> agriculteur de France, au « grand colon » que l’on peut comparer au propriétaire de vignobles bordelais ou champenois. Le fait grave, c’est que l’on a tendance –depuis un demi siècle- à assimiler<br /> la masse des agriculteurs d’Algérie à ces derniers…<br /> Il est toutefois un fait à souligner, volontairement occulté par les propagandistes : la plupart de ces « grosses fortunes » étaient étrangères au pays et n’y résidaient pas. Sous des « raisons<br /> sociales » camouflées, les propriétaires, français ou étrangers, exploitaient leur domaine de « l’extérieur », laissant sur place une famille de gérants, native du pays, faussant de ce fait les<br /> jugements que l’on se faisait en France métropolitaine. Et c’est, précisément, cette population rurale de petits colons et de gérants de domaine qui était la plus atteinte par les assassinats du<br /> FLN. Ces gens étaient les plus vulnérables car isolés dans le bled. De plus ils constituaient un obstacle certain pour le FLN, par l’étroitesse de leurs rapports avec les fellahs de la région. Ils<br /> étaient de ce fait portés en tête de liste des « éliminations ».<br /> Par ailleurs, afin d’embrouiller un peu plus les esprits, on mélange savamment les termes de colonialisme et colonisation et, aujourd’hui, ce sont, apparemment, les enfants de ceux qui soutenaient<br /> l’action des tueurs du FLN qui crachent à leur tour sur la mémoire de ces défricheurs.<br /> C’est ainsi que pour les censeurs qui n’ont de cesse de dénigrer l’œuvre civilisatrice de la France, le colon a engendré le colonialisme qui est la honteuse exploitation systématique d’un pays<br /> envahi… et se gardent bien d’utiliser un autre mot, plus approprié à la situation : colonisation, qui, elle, est la mise en valeur d’un pays sous-développé. On a donc tendance à confondre<br /> facilement ces deux termes et les colons deviennent donc d’infâmes colonialistes…<br /> Quand on pense à toutes ces déclarations haineuses, à ces pamphlets journalistiques qui ont consisté à enseigner durant les années de guerre que l’avènement du FLN marqua le soir d’un passé de<br /> ténèbres et de tyrannie, l’aurore d’un avenir de lumière et de liberté… à faire croire aux jeunes générations musulmanes que leurs pères furent uniquement des esclaves misérables et affamés,<br /> soumis, sans droits ni recours, au bon plaisir des colons… j’en frémis et j’ai honte pour toutes ces plumes qui se disent savantes. Et si les guides de l’opinion témoignent d’un tel snobisme et<br /> d’une telle nonchalance à l’égard de toute vérité neuve, mais dédaigneuse du maquillage et du charlatanisme, comment veut-on que les Français se montrent plus empressés ou plus perspicaces ?<br /> Quant à « laisser les historiens en débattre »… c'est-à-dire laisser l’Histoire décider, comme le préconisent nos gouvernants, il y a de quoi s’inquiéter. Comment ne pas frémir à l’idée qu’un<br /> Benjamen Stora pourrait faire partie de ces « historiens » ? Aujourd’hui, il ne s’agit même plus d’altérer et de dénigrer l’histoire de l’Algérie française, il s’agit, ni plus ni moins de la<br /> supprimer, de faire en sorte qu’elle n’ait jamais existé. A ce sujet, Albert Camus avait d’ailleurs dit : « Quand le destin des hommes et des femmes de son propre sang se trouve lié, directement ou<br /> non, à ces articles qu’on écrit si facilement dans le confort du bureau, on a le devoir d’hésiter et de peser le pour et le contre » et Montaigne, déjà, ne se plaignait-il pas que l’histoire était<br /> généralement écrite par des hommes de Cabinet qui n’avaient aucune idée ni des âmes ni des choses dont ils parlaient ?<br /> Depuis deux siècles, depuis la révolution, malgré des efforts prodigieux, des guerres qui ont secoué la planète, la France n’a eu qu’un succès durable et important, parfaitement unique : son œuvre<br /> en Afrique du Nord. Tout le reste n’a été que glorieux échecs. Or, une nation, comme un homme, a les yeux fixés sur ses échecs, dont l’injustice la soulève ; elle rêve d’en rappeler. Que les<br /> Français n’oublient jamais cela !<br /> José CASTANO<br /> e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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