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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 11:43

NDLRB. Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet , souvent présenté  comme le  fondateur  de l'éducation républicaine  est   né le 17 septembre 1743 à Ribemont (0240)  et mort le 29 mars 1794 à Bourg-la-Reine (92340) dans des circonstances  que  certains estiment inexpliquées même  si l'empoisonnement  - volontaire -  grâce à un poison qui lui aurait pu lui avoir  été apporté par le père du poête  Charles  Bauderlaire est évoqué dans les lignes ci-dessous.

 

   M. François Baudelaire * ayant retrouvé quelques amis de collège dans le parti révolutionnaire, et qui y étaient influents, de ces vieilles amitiés qui survivent au temps, aux événements, aux opinions, il s’est servi d’eux dans l’intérêt de ses amis, tout en leur disant de dures vérités sur la voie où ils étaient entrés, sur leurs excès, sur le but vers lequel ils marchaient, et tout cela avec une éloquence qui les subjuguait. Ils admiraient sans doute ce courage et cette audace qui semblaient courir au-devant de la mort qu’il méprisait pour lui-même, pourvu qu’il pût sauver ses amis.
    Il était infatigable dans ses démarches ; il courait, jour et nuit, les prisons, les tribunaux. Malgré tous ses efforts, il n’a pu sauver Condorcet de la mort, mais seulement de l’échafaud (1) (sic), comme vous savez.


(1) On sait que Condorcet s’empoisonna. Cette phrase ne peut signifier qu’une chose, c’est que son ami lui procura le poison qui fut l’instrument de son suicide. Le récit de M me Aupick est ici en contradiction avec d’autres récits qui ont un caractère d’authenticité. Suivant la dernière édition de la Biographie universelle et l’Éloge de Condorcet, par Arago,ce fut Cabanis,  médecin et le beau-frère de l’illustre proscrit, qui lui procura le poison libérateur.

 

Origine

http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Crépet_-_Charles_Baudelaire_1906.djvu/287

 

* François Baudelaire , pére  de Charles, le poête, avait été ordonné prêtre à la  fin de 1783 ou en 1784 dans le diocèse de Châlons-sur-Marne. Il ne s'en maria pas moins par la suite deux  fois, en 1797 puis, aprés son veuvage en 1819.

   "Moi , fils de prêtre"  lança un jour  Charles Baudelaire, le poête, devant Jules Levallois, homme de lettre  Français, secrétaire de Sainte-Beuve.

 

P. 10 de  l'ouvrage de Louis Aguettant "Lecture de Baudelaire" auquel conduit le lien ci-dessous :

http://books.google.fr/books?id=-Y0eVnHU_hkC&pg=PA10&lpg=PA10&dq=%22fils+de+prêtre%22+baudelaire&source=bl&ots=px6076h1aJ&sig=4XMRL5TdhztUJrbOatOD7SI5QnA&hl=fr&sa=X&ei=j5IfUPOOF-bC0QXo44CYCw&ved=0CEEQ6AEwAA#v=onepage&q=%22fils%20de%20prêtre%22%20baudelaire&f=false

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