GOLGOTHA PIC NIC. Théâtre du Rond-Point à Paris. Une "fresque" incendiaire.

"Après Charlie Hebdo
Le theâtre du Rond-Point sera «la prochaine cible»


03/11/2011 13h29

 PARIS - Le metteur en scène et dramaturge Jean-Michel Ribes a déclaré jeudi qu'après l'incendie des locaux de Charlie Hebdo, le Théâtre du Rond-Point qu'il dirige sera «la prochaine cible» avec Golgota Picnic de Rodrigo Garcia, mettant en scène une crucifixion «trash».

   «On va être la prochaine cible. On a des menaces à peu près du même type» que Charlie Hebdo, a déclaré M. Ribes, lors d'une conférence de presse de Charlie Hebdo.
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   M. Ribes a ajouté que le théâtre du Rond-Point a reçu de «nombreuses menaces» depuis cet été, mais que jusqu'à présent, il n'avait pas souhaité leur «faire de publicité en en parlant».
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   La pièce Golgota picnic, à l'affiche du 8 au 17 décembre, a été créée à Madrid début 2011 et déjà été jouée aux Pays-Bas, en Autriche et à Toulouse.

   Rodrigo Garcia y «démontre avec toutes ses armes que l'iconographie chrétienne est pour lui l'image même de la "terreur et de la barbarie"», /NDLRB. Vous noterez  que  c'est l'iconographie qui est l'image dela terreur et dela barbarie ... et pas la crucifixion elle-même/  selon le synopsis de la pièce. Il y met notamment en scène une crucifixion «tragique et trash», selon le synopsis

Origine

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/international/archives/2011/11/20111103-132922.html

Observations de la Charte de Fontevrault

   Dire, comme le fait M. Ribes que "ce spectacle est la prochaine cible" et "On a des menaces à peu près du même type  que Charlie Hebdo" c'est placer dans

la même  charette les  chrétiens et les agresseurs des locaux de Charlie hebdo. Pourtant  ce qui est  brulant  chez les Chrétiens , c'est leur  Foi . Chez les gens d'en face ce sont leurs  coktails molotow.

   Quant au fond cette  fois, les protestations annoncées - dont on espére  qu'elles  continueront à être pacifiques et priantes- des croyants pourraient avoir plusieurs motifs, motifs que l'on retrouvera  de façon bien plus détaillée dans le bulletin de l'AGRIF N° 82 de juillet-Août-septembre 2011 p. 5.( agrif@wanadoo.fr) 

- Un acteur ingurgite des hamburgers censer  représenter l'eucharistie ou la multiplication des pains  avant de les régurgiter et de les vomir.

- Un personnage  recouvre un autre de peinture rouge, l'enveloppe dans un drap,  puis déploie ce dernier  qui porte l'impression du corps pour se moquer  du linceul de Turin.

- On  "crucifie" une femme  avec de faux stigmates et une couronne d'épines  sur son casque

http://www.theatre-video.net/video/Bande-annonce-de-Golgota-picnic

Et pour plus de détails ...Enfin, si vous insistez  vraiment.
 Synopsis ,coup de coeur
     C’est que tout fout la trouille mes amis ! Faut voir l’état des toilettes publiques !
     Partout sur le sol, des hamburgers. Jésus est passé par là, il a multiplié les pains. Le Christ, qu’on appelle ici « el puto diablo », finira par voir sa plaie ultime de crucifié remplie de billets de banque. Plasticien, orchestrateur d’images chocs et de tableaux vivants aux provocations assumées, Rodrigo García interroge le monde et ses modèles, bouscule le cours de l’Histoire et de ses mythes. Toutes mesures dépassées, il fait du Messie et de ses acolytes une proie idéale. Machine de guerre lancée contre un monde d’hyperconsommation bovine, Golgota picnic met en scène une crucifixion tragique et trash. L’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la « terreur et de la barbarie ».
    Dans cette épopée drôle, décalée, débordante, Jésus devient la cible, lui qui « multiplia la nourriture pour le peuple au lieu de travailler avec lui ». Le chef d’orchestre italien Marino Formenti vient interpréter la partition intégrale pour piano des Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix de Joseph Haydn. Apaisement possible dans une fresque grandiose, scandaleuse et agitée. Après Versus, ou Et balancez mes cendres sur Mickey au Rond-Point, Rodrigo García et sa bande de fous furieux espagnols déchiffrent les évangiles à la machette. Ils font tomber des murs d’angoisses et de culpabilités héritées. Performeurs, danseurs, vociférateurs, anges chutés du ciel ou provocateurs enragés, ils s’attaquent aux peurs de deux mille ans de christianisme.

 Production Centro Dramático Nacional / Madrid, production déléguée Théâtre Garonne / Toulouse, coproduction Festival d’Automne à Paris

Origine

  http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/110853-golgota-picnic.html