Le point de vue des ROYALISTES REGENTISTES sur le STATUT du REGENT DE FRANCE, SAR Louis, duc d’Anjou.

En guise de Préface

1 er janvier  2013                                                                            Communiqué de l’Agence  royaliste de France http://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/communiques-de-larf-agence-de-presse-royaliste-de-france-a-d-2013/

ARF 2013-1 .1793-2013. Déliquescence  finale de la République. Le CRIL 17 http://cril17.info/ et la Charte de Fontevrault   http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/  créeent l'événement , 220 ans aprés l'Assassinat  du roi louis XVI en annonçant la naissance  d'un mouvement  régentialiste  autour  du prince Louis de Bourbon, aîné visible des Bourbons. http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-2012-deliquescence-finale-de-la-republique-le-crl-17-cree-l-evenement-en-proposant-la-fondation-112812378.html

Et maintenant ...

Pourquoi le recours à la Régence ?                                                          Sur  ce point,  la position des  providentialistes, royalistes  qui s’en remettent à Dieu du choix de qui doit être Son Lieutenant en terre de France a évolué. Du 25 août 1988, fondation de la Charte de  Fontevrault,  à cette fin de l’année  2012, la Charte  a toujours enseigné  que  les providentialistes, dans l’attente  du choix de Dieu, devaient certes respecter  tous les princes en attente de la Couronne et favoriser le dialogue entre  les militants servant un prince différent  mais  qu’en la matière, ils devaient servir plus le  principe que le  prince. C’est  le CRIL 17 qui a su convaincre  la Charte  que , sans renoncer aux idéaux rappelés  ci-dessus, l’on pouvait  sans déshonneur reconnaître à l’aîné visible des Bourbons le rôle de régent gardien du Trône.

Pourquoi le duc d’Anjou ?                                                                        

 A cette  question , la réponse est très simple , la régence  doit être  confiée  au duc  d’Anjou  car il est "l’aîné visible des Bourbons". Cette notion – nouvelle , mais fondatrice- a parfois  suscité  les interrogations  de certains  qui ont pu – fort logiquement – se demander s’il n'existait pas alors  un  aîné invisible pour le moment qui pourrait  alors être  qualifié – et il serait le seul à pouvoir l’être- d’aîné  salique.  Les Régentistes  ne disent pas  qu’il existe un aîné  visible des Bourbons  mais ils  ne peuvent naturellement pas dire  qu’il n’en existe pas et  pour une raison simple, ils ne prophétisent pas l’avenir. Comment par ailleurs être sûr du sort  final  que la république  a réservé à Louis XVII ?

Comment le duc d’Anjou ?                                                                        Les régentistes  reconnaissent  en la personne du duc d’Anjou – et non de Louis XX, il y a là plus qu’une nuance-  le prince  à qui ils  doivent  service , fidélité et reconnaissance . C’est  dans cette optique  que les travaux du CER, Conseil dans l’Espérance du Roi, (CER)  notamment, doivent être replacés. Le CER est une institution – de facto, au service du régent- dont les travaux ont  pour objet  de montrer ce que pourrait être une perspective royaliste en matière de gouvernement de la France .   

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Le CER  stigmatise aussi la mise en coupe  réglée de la France par le  biais  d’une chambre d’instruction  pour le tribunal de l’histoire ... Et honnêtement  qui le fait aujourd’hui  à part elle ? 

Jusques à quand le duc d’Anjou ?                                                               Si le duc d’Anjou   était  servi en tant que roi de jure , seul son rappel à Dieu pourrait mettre  fin à ses  fonctions . Servi en tant  que Régent , la même régle s’applique .                                                                                                  A cela s’ajoute une  hypothèse supplémentaire, dont - encore une fois – nous ne  disons pas qu’elle se produira  mais  que nous ne pouvons  naturellement pas exclure : la  survenance naturelle  de l’aîné  salique des bourbons. Assurément  la révélation de ce prince  résultera de faits humains, parfaitement suffisants pour établir le droit divin : la naissance  dans la  branche aînée des Bourbons ( et pas dans une  branche cadette  comme Louis XX)  , et le droit de succession. Et que l’on ne  vienne pas nous dire que cela ne  peut pas se produire et  que le Seigneur  ne nous enverra  pas un Ange pour dire à un peuple : « Voici le Souverain que je te donne ; voici la race royale qui te gouvernera. ». Jeanne d’Arc n’était pas un ange  certes, mais Dieu nous l’a quand même envoyée pour rappeler  quel  était l’aîné des capétiens...  précisément … !

         Alain TEXIER, Charte de Fontevrault http://www.sylmpedia.fr/index.php/Charte_de_Fontevrault