NLDRB. Ce qu'aurait pu écrire le clône de Jean-Luc M.
CONTRITION
Ne voulant point attendre aussi longtemps
Qu’un Cahuzac avouant ses turpitudes enfouies
Je voudrais, telle Bernadette, vous dire ma vraie nature.
Oui je le sais
Cachant les réalités de mon statut social
Le Zorro, le chantre des humbles je me suis fait
Au verbe aisé, trivial, faisant parfois honte,
Même aux charretiers
Acteur surjouant le trait, imposture vivante
Je pérore, feignant de vomir une bile
Contre la classe des nantis à laquelle j’appartiens
Me faisant plus âne qu’en réalité je suis
Car esprit brillant j’ai, populiste,
Démagogue, puant, paraît-il
Et c’est vrai, d’orgueil mal placé
Je fais acte de contrition
Car tromper ceux que l’on dit défendre
Et profiter pour mandat lucratif obtenir
De son désarroi, de sa juste colère
Est une insulte faite au Peuple.
Oui je suis et fais amende honorable
Un politicien privilégié
Et mène depuis des lustres un train de sénateur
Oui je sais avoir failli en cautionnant
Le scandale du CCAS de l’E.D.F.
En trahissant ainsi, par mon silence
Les plus démunis
Souvent comme mes collègues
J’ai su mais n’ai rien dit
Jamais n’ai agi pour améliorer
Le sort des petits
Et redonner santé à la Démocratie.
Aujourd’hui
Je ne puis continuer ainsi.
Je mets bas le masque !
G.X.
Saint-Brieuc le 6 avril 2013