D'un côté, il est certain que dans un monde fini, la population ne peut augmenter indéfiniment ; Puisque le régulateur naturel qui fut largement présent, je veux parler de la mortalité infantile, est de moins en moins observé, il faut bien le remplacer par autre chose. Mais quoi ?
Cet autre chose ne peut pas être un infanticide prénatal, car l'avortement constitue, suivant la formule bien connue, une mauvaise solution à un vrai problème. En effet de quelque côté qu'on y regarde il est, et restera, un crime au sens propre du mot. Or il y a toujours, toutes considérations morales mises provisoirement à part danger à promouvoir le crime. On commence à six semaines, on passe à douze, dans certains pays ( les USA par exemple) c'est juste avant le premier cri. pourquoi pas après trois mois de vie au grand jour si le modèle livré ne répond pas aux espérances de ceux qui avaient passé la commande (retour en garantie) .
J'observe pour ma part, que les motifs invoqués pour justifier un avortement sont variés Ils sont d'ordre médical (moins qu'on croit), économique ( à ce qu'on dit) ou social ( assez souvent). La convenance personnelle est en fait la vraie motivation et je n'ai jamais entendu dire qu'une femme voulait avorter pour préserver la planète et assurer la subsistance des générations futures.
Mais pourtant, puisque la contraception (vieille comme le monde au demeurant avec des techniques différentes suivant les époques) a fait des progrès, qu'elle est "performante, sûre" et remboursée, distribuée dans les écoles dès la sixième, que les techniques en usage sont susceptibles de progrès, on pourrait s'attendre à ce que l'avortement ne soit plus nécessaire, ou au moins rendu rare, très rare. Or, il n'en est rien, bien au contraire. Le nombre des avortements tardifs ne cesse d'augmenter ce qui dénote des comportements irresponsables.
Pour ma part, je militerais volontiers pour des mesures en amont. Du côté d'une contraception intelligente (que réclamait soeur Thérésa), ou encore de la stérilisation(volontaire ou psychiatrique) et surtout d'une éducation des comportements.
Mais pas du côté du meurtre.
Paul T.