Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : charte.de.fontevrault.over-blog.com
  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens

25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 22:42

* Il existe  bien des hauts-Lieux , et pourqoui pas des bas-lieux ?

 

            Rappel :

            Á la fin de l'année 1793, à l'issue du malheureux périple outre-Loire dit « Virée de Galerne », les Vendéens n'ont plus qu'un souhait : rentrer chez eux ! Oui, mais pour cela, il faut justement repasser la Loire ! Après un essai infructueux à Ancenis, où La Roche-Jacquelin réussit quand-même à passer pour tenter d'établir une tête de pont, ils se retrouvèrent, le 23 Décembre, sur la butte de Savenay où Westermann, Marceau et Kléber les attendaient : cette bataille ne fut qu'une abominable boucherie à la fin de laquelle Westermann envoya à la Convention le rapport suivant :

     « IL N'Y A PLUS DE VENDÉE ! ELLE EST MORTE SOUS NOTRE SABRE LIBRE, AVEC SES FEMMES ET SES ENFANTS. JE VIENS DE L'ENTERRER DANS LES MARAIS ET LES BOIS DE SAVENAY. SUIVANT LES ORDRES QUE M'AVEZ DONNÉS  (il s'agit donc bien d'un crime contre l'humanité puisque ce génocide est ainsi programmé en haut lieu),  J'AI ÉCRASÉ SES ENFANTS SOUS LES PIEDS DES CHEVAUX, MASSACRÉ LES FEMMES QUI, AU MOINS POUR CELLES-LÁ, N'ENFANTERONT PLUS DE BRIGANDS. JE N'AI PAS UN PRISONNIER Á ME REPROCHER ; LES ROUTES SONT SEMÉES DE CADAVRES. ON FUSILLE SANS CESSE DANS SAVENAY, CAR Á CHAQUE INSTANT IL ARRIVE DES BRIGANDS QUI PRÉTENDENT SE RENDRE PRISONNIERS ... KLÉBER ET MARCEAU NE SONT PLUS LÁ, NOUS NE FAISONS PAS DE PRISONNIERS, IL FAUDRAIT LEUR DONNER LE PAIN DE LA LIBERTÉ ET LA PITIÉ N'EST PAS RÉVOLUTIONNAIRE »     

    Sans commentaire !!!


  Ce texte figure, avec le déroulement de la bataille, sur un panneau explicatif honnête et bien fait, à côté du monument.

 

450px-Savenay-Croix-Vendeens.jpg

 - Croix commémorant la bataille de Savenay -


Origine de l'image ci-dessus.

  http://fr.wikipedia.org/wiki/Savenay


    Pour protéger ceux qui fuyaient par les marais vers Donges (la Brière venait jusque- là à cette époque), Bernard de Marigny avait disposé ses derniers canons à mi-pente, c'est pourquoi l'ossuaire a été construit à cet endroit, tourné vers l'Ouest. La chasse à l'homme dura deux jours, les Vendéens furent traqués jusqu'à l'abbaye de Blanche Couronne située à 5 ou 6 km et tirés à bout portant dans la chapelle où ils s'étaient réfugiés au travers des vitraux préalablement brisés – nous avons déjà rencontré les propriétaires de l'endroit et l'histoire officielle dit que ce sont les Vendéens qui ont brisé les vitraux : bel exemple d'inversion satanique !!! - Le bois de Sem, de l'autre côté de la route a vu l'exécution sommaire d'un grand nombre de malheureux dont les ossements ont été réunis au cimetière de Prinquiau, etc..., etc... Quelqu'uns réussirent à se cacher en Brière, jusqu'à St. Lyphard et même Guérande, ils furent aidés par des sympathisants au péril de leur vie et cela donna lieu aussi bien à l'héroïsme le plus pur qu'à la plus infâme crapulerie avec des dénonciations entraînant évidemment des règlements de comptes ultérieurs.

 

            C'est donc à Savenay que nous nous sommes rendues dimanche, Mme Le Derff et moi-même avec des fleurs. Habituellement, nous mettons des bouquets artificiels pour qu'ils restent longtemps, mais cette fois-ci, notre fleuriste n'en ayant pas de convenables, Mme Le Derff a choisi des fleurs fraîches blanches – dont des lys – pour le Roi, et rouges pour le Sang, que nous avons solidement fixées sur le monument dans un vase. C'est alors que nous avons pensé à Prinquiau, nous en ajouterons donc lors de notre prochain passage, ces lieux étant à une soixantaine de km du Croisic.

 

                                                                                     I. Pincemaille – 30 Décembre 2010

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 12:19

Les églises du XIXe siècle vieillissent mal

....

À l'époque, on avait vu un peu grand. Les finances n'ont pas suivi et les matériaux utilisés, en particulier le tuffeau, étaient de mauvaise qualité »,

...

« C'est un problème qui se posera bientôt à beaucoup d'autres communes... »
...
   Un problème d'ailleurs identifié par les services régionaux des Monuments historiques. Il concerne plusieurs centaines d'églises édifiées lors d'un mouvement de reconstruction amorcé avec la Restauration, la Monarchie de Juillet et le Second empire. Les destructions avaient été nombreuses au cours des années ayant suivi le Révolution. Sur plus de 600 églises construites à cette période dans la région des Pays de la Loire, bien peu présentent un intérêt architectural.

   Restaurer ou déconstruire ?

...

-- Pour prendre connaissance  en entier de l'article dont nous ne donnons ici que des extraits , merci d'activer le lien ci-dessous ou de le  coller , si besoin est, dans la fenêtre de  votre navigateur.
  http://www.angers.maville.com/actu/actudet.php?idCla=dep&idDoc=1660458&abo=632675&serv=17&utm_source=ofmnewsletter&utm_medium=lettredinformation&utm_campaign=actualiteville&xtor=EPR-300-%5Blettredinformationactualite%5D-20110119-%5Bactualiteville%5D

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 13:40

    «La coquetterie agaçante de la femme a des délicatesses exquises.»
[ Manon Roland ]

   «Présenter aux femmes des motifs pour excuser leurs fautes, c'est le plus sûr moyen de leur en faire commettre.»
[ Manon Roland ] - Extrait de ses Mémoires

   «O liberté ! Que de crimes on commet en ton nom !»
[ Manon Roland ] - Dernières paroles sur l'échafaud

   «Se glorifier de ses ancêtres c'est chercher dans les racines des fruits que l'on devrait trouver uniquement dans les branches.»
[ Manon Roland ]

   «Quel dommage que les sentiments ne soient pas des preuves.»
[ Manon Roland ]

   «Il n'est pas douteux que notre situation influe beaucoup sur notre caractère et nos opinions.»
[ Manon Roland ]

   «Le brigand qu'on persécute, l'homme exalté qui injurie, le peuple trompé qui assassine, suivent leur instinct et font leur métier. Mais, l'homme en place qui les tolère, sous quelque prétexte que ce soit, est à jamais déshonoré.»
[ Manon Roland ] - Extrait d’une Lettre au ministre de l'intérieur:Dominique Joseph Garat  - Juin 1793

   «Le soin de me soustraire à l'injustice me coûte plus que de la subir.»
[ Manon Roland ] - Extrait de ses Mémoires

«Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune.»
[ Manon Roland ]

 

Origine.

http://www.evene.fr/celebre/biographie/madame-roland-601.php?citations

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 08:18

  Le tribunal  révolutionnaire va avoir fort  à faire  avec cette sensibilité  si répandue  dans le peuple parisien. 

   Dans l’exemple suivant, il se trouve confronté à l’émotion des dénonciateurs  qui se rétractent  après une  scène de larmes  des plus intenses  et ne cessent dés lors d’errer dans leurs déclarations;

   Ce revirement remonte à quelques heures : avant d’aller déposer au  tribunal, les quatre hommes  sont  convaincus  par l’épouse  de l’un d’eux  qu’ils conduisent  ceux qu’ils accusent à une mort certaine.

    Ils s’apitoyèrent tellement  sur leur sort  et furent même si effrayés que les uns et les autres  se mirent à verser des larmes, ce qui occasionna la scène la plus  bruyante, et regrettèrent  d’être obligé de devenir  l’instrument de la  mort involontaire de leurs voisins.

   Après  ces pleurs sonores et douloureux provoqués par la pitié, les délateurs se refusèrent  à accuser ce  couple  qu’ils ont  côtoyé quotidiennement. Le tribunal révolutionnaire a bien du mal  à y voir clair  et les dénonciateurs  se retrouvent  dès lors  dans le banc des accusés.

    NDLRB. Une histoire de  fous, en quelque sorte.

Origine.

Anne-Vincent Buffault.

Histoire des larmes .

Petite bibliothêque Payot 2001 p. 139.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 09:35

   La célébration du bicentenaire de 1789 a été à l’origine de grands travaux et de nombreuse commandes publiques. Parmi  les initiatives de l’État portées par le Délégation aux Arts plastiques du ministère de la Culture, Estampes et Révolution, 200 ans après est l’une des plus originales bien qu’elle soit peu connue.

   Soixante artistes français et étrangers appartenant à des tendances très différentes ont été sollicités pour créer une œuvre se référant au contexte du bicentenaire, aux idées de la Révolution et aux Droits de l’Homme. Leur seule contrainte était la possibilité de pouvoir diffuser ces œuvres en de multiples exemplaires selon le principe de l’estampe. Cependant toutes sortes de techniques pouvaient être utilisées.

   L’ensemble ainsi constitué offre un aperçu très intéressant ( NDLRB. Si c’est  vous qui le  dites)  des rapports entretenus par les artistes invités, avec l’histoire et la politique à la fin des années 1980, veille de nombreux bouleversements mondiaux.

    Dans le cadre de la série des expositions  rétrospectives consacrées à  quelques une des commandes et réalisations artistiques du bicentenaire de 1788 et de 1989, le musée présentera la majeure partie de cette commande en mettant l’accent sur les créations les plus abouties.

 DATE DE L'EXPOSITION du 22/10/2010 au 28/03/2011

Organisateur:   

www.musee-revolution-francaise.fr 

   Domaine de Vizille - Musée de la Révolution française

Place du château  . Vizille

04 76 68 07 35


Origine.

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 14:53

TEXIER A. (Limoges), le vendredi 26 novembre 2010
   La guillotine était installée Place du Ralliement !
   Pendant la Révolution française, la place du Ralliement vit le 24 février 1793 la plantation d'un arbre de la Liberté. Mais bientôt la guillotine fut installée sur la place (du 30 octobre 1793 au 15 octobre 1794). C'est ici que fut guillotiné saint Noël Pinot.

Voir :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Place_du_Ralliement


Origine du commentaire  ci-dessus.

http://www.angers.maville.com/actu/actudet_-Angers-la-place-du-Ralliement-entierement-rendue-aux-pietons_39852-1600354_actu.Htm?idAvis=230958&xtor=EPR-200-%5Bvalidavis%5D-20101127-%5Bvisualiser%5D&utm_source=mviconditionnel&utm_medium=validavis&utm_campaign=visualiser#ancreAvis230958

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 15:14

  

   Les Einsatzgruppen (traduction littérale : « groupes d'intervention ») étaient des unités semi-militaires du III e Reich  chargées de l'assassinat systématique des populations, en particulier des  Juifs et des opposants au régime  nazii .Ces groupes dépendaient du  Reichssicherheitshauptamt (RSHA) et agissaient dans les territoires occupés de l'Est (Pologne,  Union Soviétique, et Pays Baltes)  à l'arrière du Front de l’Est)

      Ils étaient principalement composés par des membres de la  SS, appartenant au RSHA  (Gestapo, Kripp, SD) et par des membres de l'Ordnungspolizei ; ils comprenaient également des auxiliaires locaux de la police de sécurité, la Schuma 

     Les missions d’extermination des Einsatzgruppen furent successivement l'élimination en masse des cadres polonais  des  handicapés des juifs   et des tsiganes  puis, à partir de la rupture du pacte germano-soviètique  et de l’invasion  de l’union sovietique du 22 juin 1941 des prisonniers de guerre et des civils soviétiques des  saboteurs et terroristes  des cadres soviétiques dont les commissaires politiques et des communistes au sens général du terme

-- Pour lire en entier l'article dont nous ne donnons ici que des extraits , merci d'activer le lien ci-dessous

 

Origine

http://fr.wikipedia.org/wiki/Einsatzgruppen
Partager cet article
Repost0
13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 11:41

La Bastille ou « l’enfer des vivants »

L’Enfer des vivans ou la Bastille - Événements des plus rares, ou l’Histoire du Sr Abbé Cte de Buquoy, 1719
© BnF, Arsenal


INFORMATIONS PRATIQUES
Bibliothèque de l’Arsenal

du mardi au dimanche
12h-19h
Fermé Lundi et jours fériés.


Entrée libre
du 9 novembre 2010 au 11 février 2011

  Adresses et transports

Arsenal
1 rue de Sully
75004 PARIS

 


     La Bastille, si présente dans la mémoire collective française, a disparu mais ses archives, conservées à la Bibliothèque de l’Arsenal, continuent à la faire vivre. Lors de la prise de la forteresse, les émeutiers précipitent dans les fossés les archives qui y sont gardées.

     Après diverses tribulations, elles sont récupérées en 1798 par l’administrateur de la Bibliothèque de l’Arsenal. Plus ou moins oubliées, elles sont peu à peu « dévoilées » au cours du XIXe siècle, acquérant une aura chargée de mystère.

 

-- Pour lire en entier l'article dont nous ne donnons ici que des extraits , merci d'activer le lien ci-dessous.
http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_expositions/f.bastille.html


 

    Tu parles d'une "aura" ... et   rien sur les événements  suivants  pourtant  eux aussi chargé des  mystéres.


   La garnison de la Bastille rend les armes, sur promesse des assiégeants qu’aucune exécution n’aura lieu s’il y a reddition.

     Les émeutiers envahissent la forteresse, s’emparent de la poudre et des balles, puis libèrent les sept captifs qui y étaient emprisonnés :

- deux fous (Tavernier et De Whyte qui seront transférés à l'Asile de Charenton),

- un débauché (le comte Hubert de Solages victime des lettres de cachet durant l'Affaire Barrau - Solages depuis 1765)

- et quatre faussaires (Béchade, Laroche, La Corrège et Pujade, qui avaient escroqué deux banquiers parisiens et furent remis aussitôt en prison).

     La garnison de la Bastille, prisonnière, est emmenée à l’Hôtel de Ville. Sur le chemin, M. de Launay est massacré, sa tête sera dit-on, découpée au canif par un garçon cuisinier nommé Desnot, avant d'être promenée au bout d'une pique dans les rues de la capitale.         

     Plusieurs des invalides trouvent aussi la mort pendant le trajet. Jacques de Flesselles est assassiné sur l’accusation de traîtrise. Les assiégeants eurent une centaine de tués et soixante-treize blessés.


Origine.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_de_la_Bastille


   Pour prolonger  votre lecture en vous décontaminant le mental, vous pouvez  consulter  aussi :

Plus fort que les prisons vides, en pratique, de la Bastille royale ; UN "CACHOT" DECOUVERT DANS LE PALAIS BOURBON, Palais des représentants du peuple.

  http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-plus-fort-que-les-prisons-vides-en-pratique-de-la-bastille-royale-un-cachot-decouvert-dans-le-palais-bourbon-palais-des-representants-du-peuple-51210053.html

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 13:39

   Il  n'est pas si fréquent  que les  démolitions  causées par le  vandalisme révolutionnaire soient si clairement  mises en lumière. Ce , d'autant plus que, en plus du titre  rappelé  ci-dessus,  le  contenu de l'article est aussi clair :

    " L'église Saint -Sernin   ne résiste pas  aux  soubresauts de la  révolution française  (NDLRB : dite française). Elle  est détruite  entre 1793 et 1794".


Origine. 

Frédéric Rabiller

Le Populaire du Centre . Samedi 25 septembre 2010 p. 6.

 

    Pour  se  convaincre de la  rareté -et, par conséquent- du prix  de l'analyse   conduite  ci-dessus, on renverra aux lignes  suivantes ... Lisez-les, vous verrez , le  contraste est saisissant.

 2 -   “Les temps révolutionnaires furent caractérisés par quelques  démonstrations de violence qui occasionnérent une grave mutilation de la cathédrale* , la démolition du palais épiscopal ainsi que des deux églises paroissiales **  de la ville et de plusieurs chapelles des faubourgs”.

* Furent ainsi détruits, excusez du peu, le choeur et le transept!

** Et non deux des églises paroissiales...


   A lire cette sinistre énumération, on se demande quelle aurait du être l’ampleur des destructions pour que l’auteur emploie un autre mot que “quelques”.


 Bibliographie. 

* Tulle.   -  Claude ANDRAULT- SCHMITT et autres - Collection Patrimoine limousin- PULIM 1997   p. 13  .

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 09:15

Pour modifier la plaque du boulevard Malesherbes...

     Publié par Pierre-Olivier Sur le Vendredi 15 Octobre 2010

Pour modifier la plaque du boulevard Malesherbes...
"Conseil de Paris - VŒU 

Relatif à l’ajout de la mention « défenseur de Louis XVI » sur les plaques du boulevard Malesherbes 

Présenté par Patrick KLUGMAN 

   CONSIDERANT les commémorations du bicentenaire du rétablissement du Barreau de Paris ont été notamment ponctuées par une réception donnée par le Maire de Paris en l’honneur des avocats parisiens ; 

    CONSIDERANT qu’à cette occasion plusieurs avocats dont Maître Pierre-Olivier SUR, ancien membre du Conseil de l’ordre des avocats au Barreau de Paris, ont émis le souhait de distinguer la mémoire de Malesherbes, ancien défenseur de Louis XVI; 

   CONSIDERANT en effet qu’il est établi que, lorsque deux avocats, successivement saisis par le monarque déchu avaient décliné cette proposition jugée trop périlleuse, Malesherbes s’est porté volontaire pour assurer cette défense avec une bravoure qui l’honore : « J'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans un temps où cette fonction était ambitionnée de tout le monde : je lui dois le même service lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse. » 

     CONSIDERANT que malgré ces hauts faits, les plaques apposées par décret du 14 mars 1854 sur le boulevard éponyme dans les 8ème et 17ème arrondissement ne mentionnent que les qualités de « magistrat » et « homme politique » sous le nom de « MALESHERBES » alors que c’est bien en sa qualité de défenseur de Louis XVI que Malesherbes est resté dans les mémoires ; 

Le Conseil de Paris, 
   émet le vœu que soit ajouté la mention de « défenseur de Louis XVI » aux plaques du boulevard Malesherbes et que le Barreau de Paris soit associé à l’apposition des nouvelles plaques."
Origine.
  Par une délibération spéciale du Conseil de Paris (18/10/2010), les
avocats du barreau de Paris ont eu gain de cause.  Il sera désormais
ajouté la mention "défenseur de Louis XVI" aux plaques du boulevard
Malesherbes.

Origine.
Partager cet article
Repost0