Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : charte.de.fontevrault.over-blog.com
  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens

17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 09:26

Complainte des émigrés (extraits).
Mélodie (Air des Pèlerins de Saint Jacques)

1. Jadis nous avions droit de chasse
Sur tous les champs.
On nous distinguait de la masse
Des paysans.
Mais à présent plus gueux, sans pain,
Que rats d'église
Nous ne chassons plus le lapin
Que dans notre chemise.
...
On met nos terres au pillage
Et nos châteaux...
Et gentilshommes devenus
Cousins de Jean-sans-Terre.
...
Nous sommes ...
Des comtes à dormir debout
Puisqu'on vend nos couchures
...
Pour notre intrépide arrogance
Ah! nous souffrons!
Quand nous approchons de la France
Nous reculons.
Car si nous osons y rentrer,
Nos pauvres têtes
La guillotine fait tomber
Voilà donc nos conquêtes!


Origine.

http://chrsouchon.free.fr/chouantf.htm


Source initiale 

   Dictionnaire des chansons de la Révolution 1787-1799, Ginette et Georges Marty, Editions Tallandier, 1988

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 08:43

PREMIERES FOUILLES DE CHARNIER DES GUERRES DE VENDEE AU MANS. Neuf  fosses contenant les restes  de 200 victimes  de la bataille du Mans  viennent  d'être découvertes.


     Assurément le titre de l’article du Figaro  est encourageant  pour enfin briser le mur du silence  concernant les  exactions révolutionnaires commises pendant « les guerres de Vendée », terme à prendre au sens large.

  Sont encourageantes aussi les lignes suivantes  sous la signature  d’Yves Miserey (miserere ?)  envoyé spécial du Figaro au  Mans. « Les 12 et 13 décembre 1793, la bataille du Mans  fut un véritable massacre. Arrivée  par  surprise  pour en finir  avec l’insurrection, l’armée républicaine ne fit pas de quartier. Affamé et malade, le gros de la troupe des Vendéens, dont la moitié était  composée  de femmes, de vieillards et d’enfants, s’était réfugiée au Mans  dans l’espoir  de trouver de la nourriture  et de pouvoir se soigner. On estime  qu’il y eut entre 2 000 et 5 000 personnes tuées.

         Six des neuf  fosses découvertes  ont été presque entièrement  fouillées… Il reste peu de pièces  vestimentaires, quelques  boutons de chemise  et de  culotte  ainsi que des boucles de ceintures, des canifs et des chapelets. Les morts ont été  dépouillés de leurs effets  avant d’être  ensevelis sans précaution funéraire.


  Si jusque-là, l’objectivité de l’analyse ne peut être mise en doute, les  choses se gâtent lorsque Elodie Cabot, archéologue  sur la fouille s’exprime : 

   « On marche sur des oeufs. Si on ne communique pas, on est  critiqué  parce qu’on nous accuse  de prendre le parti des républicains .

      Si on communique, les photos des charniers  se retrouvent aussitôt  sur Internet  avec des interprétations tendancieuses" ; Elle souligne  que certains soldats  de l’armée  républicaine  faisaient aussi partie des  victimes. 


         Nous partageons assurément le souci d’objectivité qui anime  Élodie Cabot. Que l’on nous permette  seulement  d’ajouter  trois observations.

- Déshabiller des cadavres  avant de les inhumer en vrac dans une fosse  commune  ne paraît pas être le traitement  habituellement réservé par les soldats républicains à leurs morts.

- Il y aurait eu donc eu des femmes et des enfants parmi les soldats républicains car il y en avait parmi les squelettes retrouvés.

- Le recours au chapelet pour prier nous paraît  statistiquement plus fréquent  chez les Vendéens  que chez les bleus.


    Ceci ayant  été  dit, nous laissons volontiers Elodie Cabot à ses  certitudes … ou à ses doutes.


                                                                                            A.T.

Origine.

Le Figaro.

1 er juiller 2010 p. 12.

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 17:59

                                                                                Paris, le jeudi 1° juillet 2010.
 
      Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

 
Sur l'institut du pays libre consultez:

http://fr.metapedia.org/wiki/Institut_du_pays_libre  

           Il aura donc fallu 217 ans pour que soient effectuées au Mans des premières fouilles de charniers des guerres de Vendée.
           Ceci permet, semble-t-il, de voir un peu soulever, ô combien timidement, un petit coin de l’immense et lourd voile d’amnésie qui recouvre et occulte depuis plus de deux siècles la vérité sur ce que fut la Révolution française. Mais il ne faut pas que retombe cette chape qu’il faut soulever entière pour l’honneur de la France, de sa mémoire, de sa continuité et pour la paix civile entre Français.
          Car c’est la tare congénitale de notre système républicain que d’avoir été fondé sur l’assassinat du Roi de France et de sa famille et sur une guerre civile exterminatrice. De plus la Révolution française organisant la toute puissance étatique sur la dialectique de l’État et de l’individu dissolvante de tous les autres liens sociaux a constitué le modèle idéologique des deux monstres totalitaires du XX° siècle, le communisme et le nazisme.
       Lénine comme Hitler ont exalté leur filiation jacobine. Du sans-culotte jacobin ont procédé le garde rouge et le SS. Les exterminationnismes rouges ou noirs ont justifié leurs génocides avec des arguments semblables à ceux par lesquels on défendait à la Convention celui de la Vendée. Et l’idéologie jacobine continue d’inspirer la subversion, des idées de liberté, d’égalité et de fraternité en un individualisme totalitaire destructeur des communautés naturelles et d’abord de la famille, confisquant notamment la fondamentale liberté d’éducation des enfants par leurs parents.
       Moins de vingt ans après la fin de l’URSS, l’État russe, quoique à plusieurs égards très continuateur su système soviétique, a eu pour honneur de faire repentance de l’assassinat du Tsar et de sa famille et de replacer la Russie dans sa continuité historique et religieuse.
    La France a besoin d’un pareil geste symbolique. L’État qui dans la vérité ferait repentance des crimes originels de notre République libérerait ainsi notre mémoire nationale, accomplissant un acte d’Amitié Française de haute portée.


    Afin d’en finir avec la plus funeste des traditions dialectiques qui dresse sans cesse les Français les uns contre les autres.
    La reconnaissance des crimes perpétrés selon les époques par tel ou tel camp est le plus sûr moyen de détruire un manichéisme destructeur de l’unité nationale qui devrait être un souci majeur d’État au service du Bien Commun de la France et des Français
.

 


NDLRB. De son côté  rappelons que l'Angleterre a , elle aussi,  demandé pardon pour les morts dont elle a été la cause . Voir ci-dessous à la date du Samedi 19 juin 2010

Juin 2010. IRLANDE /ANGLETERRE. Les Britanniques demandent pardon pour les 14 MORTS du BLOODY Sunday le 30 janvier 1972;Un exemple à suivre pour la république: les Lucs; 564 victimes.

http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-juin-2010-irlande-angleterre-les-britanniques-demandent-pardon-pour-les-14-morts-du-bloody-sunday-le-30-janvier-1972-un-exemple-a-suivre-pour-la-republique-fran-aise-et-ses-564-victimes-du-52582502.html


   Ce qui fait  que la république française,  pourtant  championne (?  de l'auto-proclamation de la promotion des droits de l'homme (??) se trouve maintenant  bien isolée parmi les nations civilisées.

 

                                                                                            A.T.

 
Partager cet article
Repost0
3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 22:36

 Une religieuse , (Marguerite Rutan, sœur de la charité) guillotinée par la République reconnue martyre.

   Les charniers des guerres de Vendée témoignent de l'acharnement révolutionnaire

Origine.

Echo le salon beige  relayé par  LouisXVII.info.3 grâce au lien : http://groups.google.fr/group/louisxviiinfo3-/web/de-la-contre-rvolution-intellectuelle-politique-et-morale.
Partager cet article
Repost0
27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:49

Camille  DESMOULINS : né à Guise (Aisne) le 2 mars 1760.

   Son père est un modeste magistrat de Guise mais un de ses parents, Vielville des Essarts lui obtient une bourse au collège Louis-Le-Grand. Il y fait de brillantes études et rencontre Maximillien Robespierre .

    En mars 1785, à Paris, il obtient son diplôme d'avocat. Malheureusement, il bégaie et n'a aucun client. En octobre 1789, il demande l'aide de son père alors qu'il est connu et lui écrit : "... Je veux profiter de ce moment de réputation pour me mettre dans mes meubles, puis m'immatriculer dans un district ; aurez-vous la cruauté de me refuser un lit, une paire de draps ? (...) Depuis 6 ans, je n'ai pas eu le nécessaire." ..... Ce qui ne l'empêche pas d'être sociable d'ailleurs, dans son quartier des Cordeliers, tout e monde le tutoie et l'appelle Camille.

     Dès l'ouverture des Etats Généraux, il accourt à Versailles, assiste aux séances et se lie avec les députés. Le 12 juillet 1789, il se rend au Palais Royal ;  dont le grand jardin était lors centre  de la  vie   de Paris . Le renvoi de Necker et le rassemblement des troupes autour de Paris ont échauffé les esprits des Parisiens. Camille Desmoulins grimpe sur une table du Café de Foy et perd miraculeusement son bégaiement : il harangue la foule en expliquant que ces faits devancent le massacre des patriotes. Il crie "aux armes" tout en arborant une cocarde verte (l'espérance). Pour lui, c'est la gloire et devient, le surlendemain, le témoin de la prise de la Bastille. Il écrit à son père : "Une grande partie de la capitale me nomme parmi les principaux auteurs de la Révolution. Beaucoup même vont dire que J 'en suis l'auteur"...

        En novembre 1789, il lance son journal, Les Révolutions de la France et de Brabant. La Cour redoute sa plume mordante. Mais le massacre du Champ de Mars, le 17 juillet 1791, le contraint à la clandestinité et arrête la parution de son journal. Mais l'amnistie qui suit le vote de la Constitution met fin à ses inquiétudes et devient membre du Club des Cordeliers et l'ami de Fabre d'Eglantine, de Legendre et surtout de Danton.

      Le 29 décembre 1790, il épouse  Lucile Duplessis-Laridon, et un fils Horace leur naîtra, le 6 juillet 1792. Camille Desmoulins participe à  l'insurrection du 10 août 1792. Danton devenu ministre de la Justice, le nomme secrétaire général de son ministère. Il est élu député à la Convention de Paris. Influencé par Robespierre, il vote la mort du Roi. Au procès des Girondins, il se rend compte avec consternation du rôle qu'il a joué. Il s'effraie de la marche de la Terreur qui l'entraîne plus loin qu'il ne l'aurait voulu. Il appelle donc à l'indulgence parlant même d'un "comité de clémence".

   Robespierre ne le comprend plus et Camille Desmoulins est rayé du Club des Cordeliers. Sur un rapport de Saint-Just, il est arrêté le 30 mars en même temps que Danton.

     Il apprend qu'on a arrêté son épouse  qui sera guillotinée, à seulement vingt-quatre ans,  huit jours après lui le 13 avril 1794,   et devant le tribunal révolutionnaire, il se défend mal. A son interrogatoire d'identité, il répond qu'il a" l'âge du sans-culotte Jésus quand il mourut". Le 5avril 1794, il monte sur l'échafaud en compagnie de Danton et du Général Westermann qui revient de Vendée.

                                            Claudine VALENTI.

,

Partager cet article
Repost0
22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 08:44

    Sous la Restauration, les catacombes, bénies et consacrées le 7 avril 1786, reçurent  sous la Restauration les ossements du cimetière des Errancis  - Madame Elizabeth, Philippine, Marie Hélène de France, sœur du roi Louis XVI suppliciée âgée d’à peine 30 ans

- Danton,

- Camille Desmoulins qui a  payé  bien cher ses rêves du début  lorsqu’il déclarait : «  j’avais rêvé  d’une république  que tout le monde eut adorée »,        - Lavoisier,

- Robespierre.


Origine.

Jacques HILLAIRET

          Dictionnaire historique des rues de Paris. Les éditions de minuit- 1963.  Deuxième édition tome I p. 412 V° Darreau  (Rue)

Partager cet article
Repost0
19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 11:02

   "Ce qui s’est passé le jour  du Bloody Sunday(à Londonderry) était non justifié et non-justifiable … Je suis profondément désolé » dixit le conservateur  David Cameron, nouveau Premier ministre britannique. L’on se souvient peut-être que le 30 janvier 1972, ce dimanche sanglant, des parachutistes  britanniques avaient ouvert le feu  sur une foule de manifestants  catholiques non armés  sans les prévenir de l’ouverture du feu. C’était, il y a  trente-huit ans. 14 manifestants  pour la défense des droits civiques,dont  six de 17 ans  étaient tombés sous les balles des parachutistes britanniques".

   Le groupe de rock irlandais U2 s'est en son temps emparé de cette horreur :

" I can't close  my eyes  and make it go away"

je ne peux même pas  fermer les yeux et faire disparaître tout ça

"How long,  how long must  we sing this song"

Combien de temps ? combien de temps  devons-nous chanter cette chanson?

"Sunday, Bloody sunday"

 Dimanche, dimanche sanglant.


*   *   *

     Le  contraste ne peut  qu’apparaître  avec les paroles du criminel de guerre le Conventionnel Merlin de Thionville écrivant à propos des massacres de Vendée: 

         « Il faut ensevelir cette malheureuse action...Les brigands n’ont pas le temps d’écrire ou de faire des journaux. Cela s’oubliera comme tant d’autres choses »*

* Ces paroles tout autant  cyniques que  criminelles sont reproduites dans le Bulletin d’information du “Souvenir de la Chouannerie Normande” n°43 de l’année 1993 p.19.

                                                                                                                                                                    A.T.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 10:27

   Dom Gerle (Christophe Antoine) né le 25 octobre 1736 à Riom,  prieur de la  florissante Chartreuse de Vauclair en Périgord  fit la connaissance en 1777, de Clotilde-Suzanne Courcelles de Labrousse  dite Suzette Labrousse, villageoise de Vauxain –en-Périgord , près de Riberac née en 1746/47, qui fut un temps religieuse. 

 Or, un jour, celle –ci ,alors que la situation se tendait en France, commença à prophétiser des événements étonnants (réunis ultérieurement  en dix-huit gros cahiers).  Ainsi furent annoncés la régénération de la France (notamment l’avènement des Etats  généraux), la réforme de la Chrétienté, la purification de l’Eglise  et l’annonce  qu’elle a reçu mission de Dieu de fonder  deux congrégations masculine et  féminine  qui, par leur régime d’austérité, seront les signes vivants  de la grande pénitence de l’humanité ; déclare enfin qu’elle doit  aller s’entretenir de  sa mission  à Rome avec le Pape et les Cardinaux.

     Prophéties et  visions plus  banales  qu’il n’y paraît, si l’on songe d’une part aux imprécations  visionnaires de Benoît Joseph Labre à la même époque, d’autre part aux courants apocalyptiques  qui  pressentent la révolution française en Europe et aux Etats unis  et à la vague de mysticisme  et d’occultisme  qui atteint les élites européennes  encore plus que les masses en  cette fin de siècle des lumières.

   Ayant  fait  connaître Suzette Labrousse  à quelques puissants personnages  liès à la Franc-maçonnerie et à l’occultisme, il y gagne en notoriété et  finit par être élu  suppléant  du Clergé aux Etats  généraux  pour la Sénéchaussée de Riom malgré  l’opposition de l’évêque  de Clermont.  Le titulaire ayant démissionné, il prend séance aux Etats généraux le 11 décembre 1789… comme  l’avait  d’ailleurs prévu  Suzette Labrousse !  

   Pressentant le rôle  de faiseur d’opinion  qu’il allait jouer David avait  représenté Dom Gerle – qui n’y siégeait  pourtant  pas encore le 20 juin 1789 – « sur sa toile du serment  du jeu de Paume  au premier plan, dans le  froc blanc des Chartreux » … Le 12 avril 1790, il dépose  en vain une motion tendant à faire déclarer que la religion catholique  apostolique et romaine  est et demeurera  toujours  la religion de la nation et  que son culte  sera le seul culte public autorisé. Ainsi aurait été  opérée une symbiose  de la religion romaine  avec le nouvel état politique de la France, c’est-à-dire dans l’accomplissement  des prophéties de  Suzette Labrousse. Il en est  si convaincu  qu’il entretient ses collègues  de l’assemblée  des grâces  extraordinaires de sa protégée et, dans un étonnant discours du 13 juin, il conclut  que la Constitution civile du  clergé est vraiment l’œuvre de Dieu puisqu’une pauvre fille  l’avait prophétisée onze ans auparavant.

   A l’invitation de La Fayette, Suzette Labrousse vient à Paris  et est présentée à  Louise-Marie-Thérèse Bathilde  d’Orléans, duchesse de Bourbon- sœur de Philippe –Egalité – mère du duc d’Enghien et  future «  citoyenne vérité » qui en fait l’ornement de son salon occultiste.

    Dom Gerle avait  trouvé un nouvel appui en la personne de Pierre Pontard, futur évêque constitutionnel de la Dordogne  qui fonda en l’honneur de la prophétesse, et aux frais de la duchesse  de Bourbon, son surréaliste   journal  prophétique en  janvier 1792. Le 19 février, un comité de sept évêques constitutionnels  décide d’envoyer Suzette Labrousse  à Rome  pour convaincre le pape de l’origine divine  de la Constituions civile  du Clergé et accessoirement, d’abdiquer. Déclarée folle par les cardinaux romains, elle sera condamnée  à la réclusion perpétuelle et  enfermée au Château Saint-Ange d’où les troupes françaises la délivreront  le 11  février  1798 (prise de Rome). Elle mourra en 1821.

   De son côté, Dom Gerle n’avait pas perdu son temps ayant découvert une nouvelle prophétesse, de  condition beaucoup plus modeste, sachant lire mais non écrire  , née en 1716, Catherine Théot, grande, sèche, presque diaphane, vivant dans un galetas de la rue Contrescarpe  pompeusement  baptisé « Temple » et y prêchant la venue  d’un messie régénérant le monde  par la Révolution. .

    A celle-ci , Dieu aurait  révélé ‘qu’elle était la Vierge  qui recevrait  le petit Jésus qui viendrait du Ciel en la terre, apporté par un ange  pour mettre la paix sur la terre et recevoir toutes les nations’. Tout cela finit par attirer l’attention  des espions du Comité de  sûreté générale  un peu surpris, quand même, de trouver  dans les papiers personnels de Dom Gerle  une attestation que lui avait  délivré Robespierre de façon à lui permettre  de se faire délivrer un certificat de civisme.

    Le conventionnel Vadier, aimablement surnommé ‘ le Grand inquisiteur’ allait, en pleine période de déchristianisation révolutionnaire,s’appuyant sur  de fausses preuves,  retourner  les relations  du  Mystique Gerle  avec le déiste Robespierre le 8 thermidor.

   Robespierre à qui la « Mére de Dieu » avait peut-être inspiré son culte de l’Être suprême allait disparaître dans la tourmente du 9 thermidor an II et Catherine Théot  mourir en prison le 1er septembre 1794. Quant à Dom Gerle, il leur survécut et mourut  le 17 septembre 1801 sans avoir jamais revu sa Chartreuse  du Périgord… et  peut- être la regretta-t-il  elle  et les heureux temps de certitude  christique qu’il y vécut ?

  

Origine.

Dictionnaire  d’histoire et  de géographie ecclésiastique sous la direction de R. Aubert . Letouzey et aîné  Tome vingtième . 1984

B. Plongeron. V° Gerle (Antoine-Christophe) p. 887.

Partager cet article
Repost0
18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 08:24

Résumé

L'histoire d'un prêtre réfractaire béarnais, Jacques Dambourgès, qui fut guillotiné le 11 mars 1794 à l'âge de 34 ans, pour avoir refusé de signer le serment qui détachait le clergé de France de l'autorité du pape. La jeune femme qui le cacha, Jeanne Mouscardès, fut elle aussi, guillotinée pour complicité.

Quatrième de couverture

Ce livre a été écrit avec passion. Il relate l'histoire d'un prêtre salisien dans la tourmente révolutionnaire : Jacques Dambourgés, guillotiné le 11 mars 1794, à 34 ans.

    Découvert tout à fait fortuitement, il est inconnu à Salies. L'auteur a pu le situer dans sa famille et retrouver son parcours. Il a fait appel à des témoins de première main : ceux qui l'ont arrêté et ceux qui l'ont jugé, ainsi qu'un co-détenu, qui lui-même sera guillotiné, et qui a relaté ses derniers moments et sa mort.

   Il fut arrêté chez une jeune boulangère de Port-de-Lanne : Jeanne Mouscardès. Celle-ci paya de sa vie l'aide qu'elle lui avait fournie. Sa jeunesse aurait pu lui épargner la mort au prix d'une compromission qu'elle refusa. Elle fut guillotinée sitôt la sentence prononcée, le 8 avril 1794. Elle avait 24 ans.

     Pascal a écrit : «On ne croit que les témoins qui se font égorger.» C'est pourquoi le message d'amour, de fidélité et de pardon laissé par ces deux martyrs reste si fort. Leur béatification est en cours à Rome.


Paul Rachou. Editions Atlantica ,Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) 2002.13,00 €

Fiche technique

: 21 x 15 cm


NDLRB. L’on appréciera à sa juste valeur parmi les mots clefs retenus  par les  bibliothécaires  la liaison idéologique  établie, sans rire,  entre  la période « révolution française» et le concept de « Lumières ».

Origine.

Http://www.laprocure.com/livres/paul-rachou/deux-jeunes-martyrs-sous-terreur-jacques-dambourges-salies-jeanne-mouscardes-lanne_9782843945663.html
Partager cet article
Repost0
16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 09:20

     On sait  combien  les républicains sont  attachés au respect auto proclamé  d’un grand nombre de droits au bénéfice d’un grand nombre de personnes.

    On sait peut –être moins  que ces  droits  ont été refusés par principe à de nombreuses personnes (croyants, parents d’émigrés, citoyens ne faisant  pas l’éloge du nouveau régime) dont on pensait – sans preuve- qu’ils  étaient  capables de commettre  des forfaits. Voir  la surréaliste institution la loi du 17 septembre 1793 dite “Loi des suspects”.

    L’on ne sait  sans  doute pas – et il ne faut pas  compter sur l’école, sauf sur  celle  de Saint Projet peut-être,  pour l’enseigner aux jeunes  générations -qu’entre le 10 et le 12 octobre 1793  les dépouilles royales  la basilique royale de Saint-Denis, extraites de  leurs tombes, firent l’objet  d’une  profanation sans équivalent  parmi les peuples  civilisés. 

   Eviscérées et transformées en bouillie funèbre,membres arrachés, bras et jambes cassées, moustaches arrachées , restes d’organes portés en triomphe au bout de piques acérées Ce qu’il restait de ces malheureux et malheureuses fut enfin déversé , comme du purin,  depuis des charrois  dans une fosse commune.

    Jean Raspail donne une vision d’épouvante  de ces journées dans “le Roi au-delà de la mer”. Albin Michel. 2000 p. 12 à 21.

     S’agissant du bon roi Henri, lorsque le roi Louis XVIII  fit ouvrir cette fosse commune  ce  qu’on put identifier de la dépouille du monarque Béarnais n’avait plus de tête car la république ne se  contenta pas de décapiter les vivants…

    « La  tête aurait été acquise  en 1793 auprès d’un fossoyeur  par le comte Erbach, qui l’emmena en Allemagne. Cent ans plus tard, elle fut cédée  à Emma Camille Nallet, Poussin, peintre à Montmartre. Ses héritiers la vendirent  à Drouot pour 3 francs, le 31 octobre  1919 à un certain  M. Bourdais, photographe à Dinard. L’homme passionné par la relique, s’efforça  toute sa vie d’en prouver  l’authenticité. En vain ! Du coup, après sa mort, en 1947, le Musée du Louvre  refusa d’acheter la relique à sa sœur. »

     Depuis, plus personne  n’a de nouvelle  du crâne de ce roi tant aimé auquel la V e république a eu le culot de prétendre rendre hommage ces jours-ci.

    Mais  le premier hommage  que l’on doit à un homme, fut-il roi , n’est-il pas de dire la vérité  sur ce  qu’on lui a fait  subir ?

                                            Alain TEXIER

Origine.

Valérie Sasportas.

Henri IV a perdu la tête.

Le Figaro et  vous. ;Jeudi 7 juin 2010 p. 31.

 

Partager cet article
Repost0