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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 10:26
TROIS SŒURS CISTERCIENNES EN PROVENCE
Nichées au plus secret de l'arrière-pays provençal, les trois soeurs cisterciennes s'offrent comme à regret au visiteur venu troubler la solitude de leur retraite.

Elles incarnent une toute autre Provence que celle des plages, des calanques, des vergers et des cités majestueuses qui attirent les foules. Cette Provence est celle des vallons ombragés et de la pierre sauvage, des ruisseaux cachés et des sources mystiques.

Source.


* Senanque
*Silvacane
http://www.avignon-et-provence.com/abbayes-en-provence/abbayes-cisterciennes/abbaye-silvacane.
*Thoronet (Le)

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 10:25

Trotteur 1
adj. trotteur, trotteuse
Se dit d'une race de chevaux de selle spécialisés dans la course au trot.
n.m. trotteur
Cheval trotteur: Un élevage de trotteurs.
Trotteur 2
n.m. trotteur
Chaussure féminine de ville, à talon plat et assez large.
Trotteur  3
n.m.Siège à roulettes permettant  à bébé de se promener dans toute la maison
.

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 20:51
      Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce dimanche à Paris pour commémorer l'abolition de esclavage et demander "réparation" au gouvernement français. L'abolition de l'esclavage en 1848 en France est commémoré chaque année le 10 mai depuis 2006. "Nos ancêtres méritent plus qu'une commémoration. Il y a eu un préjudice moral, spirituel, physique, dont nous subissons encore les conséquences", a souligné la vice-présidente du Collectif des filles et fils d'Africains déportés, Joby Valente.
     Le président du comité Organisation 10 mai, Théo Lubin, a demandé que "le 10 mai devienne férié (sic), que les rues qui portent le nom d'un négrier soient débaptisées  (sic bis ) et que les manuels scolaires intègrent l'histoire de l'esclavagisme"(sic ter). De son côté, le président de Solidarité africaine de France, Guy-Samuel Nyoumsi, a précisé que cette association avait rédigé une "Charte de la réconciliation" pour "permettre que des descendants d'esclaves rentrent en Afrique, dans les pays qui seront d'accord, avec un projet et y fassent du co-développement". Ce document, selon Guy-Samuel Nyoumsi, a été envoyé il y a trois semaines aux ambassades "accréditées en France" et "des démarches auprès des pays d'Afrique" vont être entreprises. La manifestation parisienne a rassemblé, selon les organisateurs, huit cents à mille personnes entre République et Nation.
     Le Cran déplore l'absence de Sarkozy à Bordeaux.
    A Bordeaux, une exposition permanente consacrée au commerce atlantique et à l'esclavage a été inaugurée au Musée d'Aquitaine. Venue pour l'inaugurer, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a estimé que la mémoire n'était "rien" si elle n'était pas accompagnée d'"une prise de conscience". "On se grandit à regarder son passé en face, en assumant ses parts d'ombres
NDLRB. S’agissant des parts d’ombres de la révolution dite française , le  blog  de la charte de Fontevrault  s’en occupe . Consultez  régulièrement  la catégorie des aticles du blog  intitulée « Les ombres de la révolution ».
   et ses aspérités, en rejetant la tentation de l'oubli", a-t-elle ajouté. Aux côtés de la ministre, le maire UMP de Bordeaux Alain Juppé a souligné que cette inauguration était "le fruit d'un long mûrissement". "Il y a quinze ans, évoquer à Bordeaux la traite négrière et l'esclavage, n'allait pas de soi", a souligné l'ancien Premier ministre. Et d'expliquer : "certes, des associations nombreuses militaient avec persévérance pour que notre ville regarde en face son passé de port négrier. Mais la société dans son ensemble demeurait indifférente, pour ne pas dire réticente. Pour faire évoluer les esprits, il a fallu du temps".
     Notoirement hostile à la démarche consistant à reconnaître un passé historique obscur, quel qu'il soit, ce qu'il fustige comme une "repentance", le président Nicolas Sarkozy n'a pas participé aux cérémonies, ni à Bordeaux, ni ailleurs. Parlant de "faute politique", le Conseil représentatif des associations noires (Cran) s'est interrogé dans un communiqué sur la signification de cette absence et "sur le refus systématiquement opposé par l'Etat à sa demande d'une grande action culturelle populaire en mémoire de l'esclavage".
Source ;
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-05-10/abolition-de-l-esclavage-alliot-marie-la-memoire-doit-s-accompagner-d-une-prise-de/920/0/342140

Esclavage : Bordeaux se penche sur son histoire 

   Michèle Alliot-Marie, Christine Albanel et Yves Jégo inaugurent dimanche avec Alain Juppé un espace permanent consacré à la traite négrière au Musée d'Aquitaine.
   Les navires s'appelaient le Liberté, l'Heureux, le Confiance ou encore Conduite de Dieu. Il n'y avait aucune ironie dans leur nom : aux XVIIe et XVIIIe siècles, la traite des Noirs allait de soi, à Bordeaux comme dans tous les ports d'Europe de l'Ouest. Depuis une dizaine d'années, la Ville ausculte ce passé et dimanche, pour la troisième Journée annuelle de la commémoration nationale de l'abolition de l'esclavage, le 10 mai, un espace permanent consacré à la traite négrière sera inauguré au Musée d'Aquitaine. Ce sera le deuxième en France après celui de Nantes.
      Quatre sections, riches d'un fonds de gravures mais aussi d'éléments d'architecture monumentale, d'objets issus des civilisations précolombiennes ou d'Afrique, de maquettes, de cartes et de films structurent ce parcours de 750 m_. Priorité y est donnée à l'exposé rigoureux des faits. On rappelle qu'entre la fin du XVe et celle du XIXe, environ 50 millions d'Africains, hommes, femmes et enfants, furent enlevés de leur village
NDLRB. Mais enlevés par qui au juste ?
  Sur  ce point, on consultera avec soin les ouvrages suivants  que nos  commémorateurs ne semblent pas connaître, dommage !
Les traites négrières : essai d'histoire globale
Pétré-Grenouilleau, Olivier
Gallimard, 2004
Les négriers en terres d'islam
par Jacques Heers
Editions Perrin
2003

   et que 12,5 millions vécurent suffisamment longtemps pour entamer la traversée de l'Atlantique, dans des navires armés par des Européens.
    Repentance ? Alain Juppé parle de «politique de la juste mémoire». L'exposition entend simplement aider à comprendre. En récusant tout anachronisme culpabilisateur.
    Entrons. Un morceau du piédestal de la monumentale statue équestre de Louis XV, érigée en 1743 à Bordeaux et détruite à la Révolution, s'impose au visiteur. On y remarque l'évocation du Nouveau Monde par la représentation d'une coiffe de plumes et d'un carquois d'Indien. Les «Sauvages» sont ici honorés comme des vaincus classiques, comme Vercingétorix pour César.

Domestiques ou nourrices
     Les très rares chanceux (4 000 au XVIIIe) que l'on débarque à Bordeaux servent de domestiques ou de nourrices aux familles riches. Ils sont portraitisés aux côtés de leurs maîtres, parfois encore avec leur collier de servitude alors que l'esclavage est en principe interdit en France depuis Louis X le Hutin et son édit de 1315. Non loin du buste en marbre de Montesquieu, ces tableaux soulignent le manque de portée de l'ironie anti-esclavagiste présente dans De l'Esprit des lois.
    Toutefois, les Lumières gagnent vite du terrain et les abolitionnistes abondent en Gironde. Bordeaux ne sera jamais la capitale du commerce triangulaire, contrairement à Nantes. Mieux : au XVIIIe, la traite ne représentera que 4,4 % de son activité commerciale. Mais elle devra amplement sa prospérité à la production des colonies, et donc indirectement à l'exploitation forcée de l'homme par l'homme.
Source.

Le  culot des commémorateurs … des fleurs jetées dans la Loire.

    La typologie des événements et actions menés autour de cette journée du 10 mai  se révèle très diversifiée... Elle donne lieu à des cérémonies : inauguration de plaques, de stèles, de noms de rues ou de places, dépôt de gerbes, fleurs jetées dans les fleuves de la façade atlantique,
Source.
http://www.comite-memoire-esclavage.fr/spip.php?article135

   Signalons aux ignares  que  si la Loire  doit  bien être un lieu  de mémoire collective, il serait  opportun de ne pas se tromper de  victimes.
« Carrier et les « baptêmes républicains »
    « Baignoire nationale » : c'est ainsi que les révolutionnaires évoquent la Loire, devenue fin 1793 un lieu d'exécution collective.   
    Un euphémisme qui s'ajoute aux expressions « déportations verticales », « baptêmes républicains » et « aller au château d'eau », qui désignaient les mises à mort par noyade. La dérision macabre du vocabulaire ajoute l'horreur à l'horreur, noircissant encore le portrait d'un Carrier monstre sanguinaire
.
Source.
http://www.lepoint.fr/actualites-region/2008-05-22/nantes-l-histoire-tres-tumultueuse-d-un-fleuve-et-de-sa-ville/1556/0/247367
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 13:59
      En ces temps, Uther Pendragon* était mort. Les Bretons divisées sombraient dans le chaos.
* Uther Pendragon, Uter Pendradon, gallois : Wthyr Bendragon,Pen Draig également qui signifie tête de dragon en gallois, et à l'origine Petr Penndrogn, est dans la littérature galloise – en particulier l’Histoire des rois de Bretagne - et la légende arthurienne un roi de Bretagne en lutte contre les Saxons, et le père du roi Arthur.
Source. http://fr.wikipedia.org/wiki/Uther_Pendragon
L'épée dans le roc
    La légende proclame que le magicien Merlin, dans cette discorde aurait fiché une épée dans le roc devant le château. Excalibur ne sera brandie que par le grand roi des Bretons. Tous les barons s'y essayèrent en vain, puis les chevaliers. Seul un page nommé Arthur réussit à la retirer de son socle et devint donc le roi de Bretagne.
Source.http://fr.wikipedia.org/wiki/Excalibur
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 10:02
   Dans cet article de fond qui commence par la phrase «   Revenir produire au pays* »  les Echos mettent en lumière les explication suivantes  pour  justifier ce mouvement,  qui n’est  pas encore un mouvement de fond :
- Nature du produit ;  volumineux ou à base de métal.
- Coùt de transport
- Couts salariaux en hausse
- Risque accru d’espionnage industriel

* de Chine,  d’Inde, du Maroc, de Pologne, de Roumanie, de Tchéquie, de Tunisie, d’Ukraine.

SOURCE. Les Echos. Mardi  28 avril 2009 p. 21.

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 22:26

8 mai 492 : Apparition de l’Archange Saint Michel au Mont-Gargan (Italie)
   Cette apparition eut lieu le 8 mai 492, sous le pontificat de Gélase 1er, sur le Mont-Gargan
   [cette fête a été supprimée par la réforme du Bienheureux Jean XXIII. Elle n'existe donc plus officiellement dans le calendrier liturgique depuis 1960 ; NDLR]
   NDLRB. Les  tradis continuent, eux , naturellement  à la célébrer.

Sources.

8 mai 1429 ; Libération d’Orléans par Jeanne d’Arc
- LA LOI DU 14 JUILLET 1920 ORDONNE UN HOMMAGE NATIONAL A JEANNE D'ARC. Cette loi est toujours en vigueur.
http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-28275675.html
- 75-2 DE LA GAZETTE DE LA CHARTE; Annales providentialistes.Grands auteurs, grands textes, grands discours.

8 mai 1898 -Création de la Ligue des droits de l'Homme.


8 mai 1902 -Eruption de la Montagne Pelée (Martinique): 30.000 morts.
    Deux anniversaires dramatiques coup sur  coup.

8 mai 1945.  Armistice . Seconde guerre mondiale
  
En 1975, le président de la République, Valéry GISCARD D'ESTAING, déclarant qu'il était « temps d'ouvrir la voie de l'avenir », a décidé de mettre fin à la célébration de la victoire alliée de 1945, au nom de la réconciliation franco-allemande.
    La loi du 23 septembre 1981 a redonné au 8 mai son caractère férié, qu'il a conservé depuis.
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 10:11
   Les Onze est un livre de Pierre Michon, sur une toile exposée au Louvre d’un certain François-Élie Corentin, représentant le Comité de salut public. Dans une langue droite, l’auteur de Vies minuscules parle de la Révolution, de la Terreur et des peintres de l’Histoire.

    C’est à vous, Monsieur, que ce livre s’adresse. Personnellement. À vous qui n’avez jamais entendu parler du tableau monumental de François-Élie Corentin, exposé au Louvre, Les Onze, qui représente à lui seul, et lui seulement, le Comité de salut public au grand complet, à supposer que quelqu’un de votre sorte puisse encore exister. À vous aussi, Monsieur, qui le connaissez vaguement, par ouï-dire, ou qui avez eu sous l’oeil une vague reproduction, réduisant au format d’un livre une huile de plus de quatre mètres de large et plus haute qu’un homme debout, dressé, comme ces Onze qui firent terreur. À vous également, Monsieur, qui fréquentez le Musée, que vos pas ont mené «dans la chambre terminale du Louvre, le saint des saints, sous la vitre blindée de cinq pouces» (p. 114), vous qui recherchez le commerce de la beauté quand c’est l’Histoire et ses onze paires d’yeux qui vous dévisagent. À vous enfin, Monsieur, qui croyez savoir que ce tableau n’existe pas, vous que 144 pages de pure littérature viendront réveiller de votre savante suffisance.
      Quant à vous, Madame, si le vocatif du texte de Pierre Michon vous épargne, ce n’est que par convention de style, par galanterie : ces « Monsieur ! » d’apostrophe qui relance la prose sont également à votre adresse, lorsqu’il écrit, parce qu’il faut bien les nommer : « Vous les voyez, Monsieur ? Tous les onze, de gauche à droite : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Invariables et droits. Les commissaires. Le grand comité de la grande Terreur » (p. 43), ce « Monsieur », Madame, c’est vous, et vous êtes sommée de les voir. Pierre Michon dit le peu de choses qu’on sait de l’apparence de François-Élie Corentin ; il dit qu’on ne lui connaît pas d’autoportrait, mais qu’on peut le voir en levant la tête « dans le portrait qu’aux plafonds de Wurtzbourg, précisément sur le mur sud de la Kaisersaal, dans le cortège des noces de Frédéric Barberousse, Tiepolo a laissé de lui quand le modèle avait 20 ans » (p. 11), il est blond. Il dit qu’on l’aperçoit peut-être parmi les témoins du Serment du Jeu de paume qu’en fit David, bien plus tard, sans âge et chapeauté, à moins que ce soit Marat. Son portrait tardif attribué à Vivant Denon est un faux. Mais, de cette courte lignée de Corentin, sur les trois générations connues, Michon refait le chemin, de la levée des bords de Loire, à Combleux, en amont d’Orléans, où le peintre naquit, on le sait, en 1730, jusqu’au Paris régicide qu’il lui faudra peindre. Son grand-père de besogne et de commerce frelaté, analphabète, son père poète de peu de vers anacréontiques et ces deux femmes qui l’élèvent jusqu’à l’étouffer d’amour, tout est dit : que Dieu est un chien, que les Limousins déportés comme des esclaves courtauds ont fait le lit de la Loire et les canaux qui la drainent. De cette courte lignée de Limousins et de huguenots apostats, de ces rares obscurs qui s’inventèrent la lumière, et même un peu de ces Lumières qui retournèrent le monde, de cette courte lignée surgit ce peintre éclairé et désabusé, et de sa main un chef-d’oeuvre, Les Onze. Voyez la liste étroite où Pierre Michon place son personnage à la page 66 : « Cette poignée de peintres qui ont été élus on ne sait pourquoi par les foules, ont bondi dans la légende quand les autres demeuraient sur le rivage, simplement peintres – et eux, ils sont plus que peintres, Giotto, Léonard, Rembrandt, Corentin, Goya, Vincent Van Gogh ; ils paraissent plus que peintres, ils sont plus qu’ils ne furent. »
      Aussi, lorsque dans la nuit du 15 nivôse de l’an II, (4 janvier 1794)  on frappa à la porte de Corentin, rue des Haudriettes, à Paris, pour lui commander Les Onze, c’est un homme fait, revenu de presque tout – il a 63 ans, ce qui, en « ces temps de douceur de vivre », n’est pas rien –, qui empoche la bourse d’or contre la promesse d’honorer une commande qui le rajeunit un peu : « Tu sais peindre les dieux et les héros, citoyen peintre ? C’est une assemblée de héros que nous te demandons. Peins-les comme des dieux ou des monstres, ou même comme des hommes, si le coeur t’en dit. Peins Le Grand Comité de l’an II. Le Comité de salut public. Fais-en ce que tu veux : des saints, des tyrans, des larrons, des princes. Mais mets-les tous ensemble, en bonne séance fraternelle, comme des frères » (p. 90).
     Corentin n’en fit pas des frères mais les peignit tels qu’il voyait les hommes, onze Limousins déguisés de cocarde, ou peut-être son père, onze fois le portrait de son père, enfoui sous les traits des onze commissaires qu’on se plaît à trouver ressemblants. Il les peignit comme une cène, où manqueraient un Christ et un Judas, en attendant que l’Histoire les dénonce, en ces temps de douceur de vivre, en ces temps où les dieux sont des chiens. Mais rien n’est jamais si simple, et voilà pourquoi ce livre s’adresse à vous, Monsieur, personnellement,car même si vous ne pouvez pas le voir en peinture, ce tableau, il se mêle d’histoire, de politique, il n’est que littérature, et vous l’avez sous les yeux. La commande contient de secrètes clauses que Corentin va respecter : « La seconde clause, c’est que les Robespierrots, Saint-Just, Couthon, Robespierre, doivent y être peints plus visiblement et centralement, plus magistralement que les autres personnages du Comité, qui devront y apparaître comme des comparses » (p. 109), voilà pour la politique, les commanditaires prennent un double pari sur l’avenir : si Robespierre l’emporte, le tableau saluera sa grandeur, s’il perd, on l’exhibera pour preuve de sa tyrannique ambition (« Eh oui, Monsieur, le tableau le plus célèbre du monde a été commandé par la lie de la terre avec les plus mauvaises intentions du monde, il faut nous y faire »).
      La première clause se voulait également politique, et c’est elle qui convoque la littérature : « Ce tableau d’abord, il faudra le peindre dans le plus grand secret, comme on conspire, sans en aviser quiconque, et secrètement le garder jusqu’à ce qu’on lui réclame. » A-t-on le droit de penser qu’on ne le lui réclama jamais, et qu’il n’existe aujourd’hui que dans les douze pages que Jules Michelet lui consacra, que vous n’êtes pas près de relire, et que Michon lui chipote parce qu’il en sait bien plus long. Qu’il n’existe que dans cette grosse de pages de Pierre Michon qui l’invente, qui l’invente comme une découverte, comme un archéologue invente le gisement qu’il fouillera et dont l’existence est indiscutable, immarcescible.
     Les Onze sont un livre de Pierre Michon, un livre de quatre mètres de haut, presque trois de large, un grand livre qui, d’une langue droite, fourbie au gueuloir, délivrée au monde après des années de gésine, dit l’histoire. L’histoire d’un monde naissant à coups de piques et de guillotine, et l’histoire d’un Limousin, élevé par des femmes, qui apprit le latin qu’on ne lui destinait pas, de toute urgence, comme on apprend à nager, et en fit de l’or. Tous les livres sont autobiographiques. Vous voyez le tableau.

Les Onze
Pierre Michon
Éd. Verdier
, 144 p., 12,80 euros.

Pierre Michon est né en 1945.  Il a notamment publié aux éditions Verdier Vie de Joseph Roulin (1988), Maîtres et serviteurs (1990), Abbés (2002) et aux éditions Gallimard Rimbaud le fils (1991) ; collection « Folio », 1993 et Vies minuscules, 1984 ; collection « Folio », 1996.

Source.
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 21:37
       Aujourd’hui 1er mai, fête du travail et des travailleurs ; mais surtout Fête de Saint Joseph le Juste, l'époux de Marie de Nazareth, le père nourricier de Jésus qui, de ce fait, appartient   à sa lignée, celle de David.
     On sait par la tradition que la Vierge Marie se serait consacrée à Dieu très jeune  et de sa propre volonté, avec l'équivalent, selon l'usage juif de l'époque, des vœux religieux actuels de pauvreté et de chasteté … consécration à vivre dans le cadre d'une vie sociale ordinaire et non retirée du monde ou servant au Temple. Cela impliquant donc que son époux ou bien s'était lui aussi préalablement consacré à Dieu (ce que rapporterait la tradition orale), ou bien avait accepté et juré de respecter la consécration de sa femme et de la vivre avec elle. C'est pourquoi on peut affirmer ce qu'enseignent l'Église catholique et l'Église orthodoxe, à savoir que Joseph et Marie ont continué à vivre dans la chasteté après la naissance de Jésus;
        Joseph, homme modèle de dévotion au Christ et à la Vierge, séduit en particulier les franciscains, qui débattent pour savoir s’il est le dernier des patriarches ou le premier  des saints. Sorti de l’ombre à partir du 13ème siècle, l’Eglise instituera,  à la fin du 15ème siècle, une fête, placée au 19 mars, en son honneur. En 1621, le pape Grégoire XV éleva la fête au rang de fête d'obligation ; en 1642, le pape Urbain VIII en confirma à son tour le rang ; en 1661, après l'apparition et le miracle de la source de Cotignac, Mgr Joseph Ondedei, évêque de Fréjus, reconnut officiellement les apparitions de saint Joseph et en approuva le culte ;cette même année 1661, le roi Louis XIV consacrera la France à saint Joseph,chef de la Sainte Famille ; en 1955 le pape Pie XII reprit bien volontiers le principe de la fête du travail en instituant la solennité de Saint Joseph artisan et en la fixant au 1er mai  de chaque année ; Saint Joseph est ainsi l'un des saints que l'on fête deux fois dans l'année (19 mars et 1er mai) ; le pape Jean XXIII a ajouté son nom au Canon de la Messe.
     Saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, et des mourants, il est aussi le patron des affaires matérielles.
         Bien des livres de la Bible prennent soin de montrer que les événements ou les personnages dont ils parlent s’enracinent dans l’histoire passée, car toute la Bible tire sa force d’une continuité de l’histoire et d’une fidélité de Dieu à ses promesses. C’est le sens de cette “généalogie”, ou liste d’ancêtres.
         La liste arrive jusqu’à Joseph, le père adoptif de Jésus. Parmi les Juifs, cette adoption suffisait pour que Jésus soit tenu pour fils de David, comme Joseph.
         Le Sauveur est la fleur et le fruit de notre terre tout autant que de la race élue (Is 45.8).
      La généalogie ne veut pas seulement donner un renseignement d’archives, elle entend souligner la responsabilité du père qui transmet à la fois la vie et l’héritage d’une lignée.
Voilà pourquoi, nous royalistes, devons nous mettre à l’ouvrage, sous le saint patronage  de saint Joseph qui, parmi les protecteurs de notre Famille, doit pouvoir guider nos actions   et nos réflexions vers Dieu Père Fils et Esprit Saint par Marie Notre douce Mère désignée au pied du calvaire.

      “Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler  en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention    et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte;que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph !
Telle sera ma devise à la vie à la mort. Ainsi soit-il”.

   Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs

Envoi de Benoit Bolon de Treignac

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 17:50
   Le dernier numéro de l'AF  2000 nous propose en page neuf et sous la signature de Michel Fromentoux un bref rappel de ce que fut l'élection du premier capétien. Dans le paragraphe en sous-titre on peut lire notamment : " . . . .  le père ( Hugues Capet) entreprit de soustraire le royaume aux compétitions électorales . . . ". La compétition envisagée ici est celle qui concerne le plus haut niveau de l'Etat et elle est de nos jours toujours aussi nocive. Le drame est, dans les temps que nous vivons, qu'elle n'est pas seulement mortelle pour une lignée de chefs mais qu'elle tue lentement et sûrement et à tout les niveaux de la vie publique, le pays tout entier, sa civilisation, et sa culture.  Car il faut bien voir, quelque soit le niveau envisagé,  que le choix de la voie électorale comme unique chemin vers le pouvoir  alors que la compétence et l'autorité naturelle, sous tendues par  une haute valeur morale,  devraient en être les seules voies d'accès, on est sûr que la recherche du bien commun sera rapidement oubliée, que le court-terme sera la priorité et que la conduite des affaires publiques sera désastreuse. Nous le voyons chaque jour près de nous et au loin

       Or, une idée se propage, dans certains milieux royalistes en vue, de  coiffer la république par une simple ré-instauration d'un roi en lieu et place du président tel que nous le connaissons de nos jours, muni des prérogatives que la constitution de la Véme lui a attribibuées. Ce qui est envisagé est une simple substitution au sommet tout en gardant le reste de l'édifice étatique actuel.  On change la tête mais on garde un corps pourtant gangréné, on refait le toit mais les murs sont lézardés. Cette hypothèse a été évoquée l'année dernière dans Politique Magazine par Me Trémollet de Villers, lequel ne remet nullement en cause, dans sa suggestion,  les procédures électorales de base et les structures administratives actuelles.  Selon lui, à l’exception du chef de l’Etat, tout serait conservé jusques et y compris le fonctionnement et le rôle des partis politiques et, pour certains de leurs courroies de transmission syndicales.  Je viens d'entendre dans une récente émission de Radio Courtoisie un dirigeant de l'Alliance Royale qui a décrit une situation type IV ème république,  montrant à l'évidence qu'il n'a pas relu l'histoire récente de cette république-là. L'éventualité d'une simple permutation, apparemment pragmatique, est en fait dangereuse car les mêmes causes produisant les mêmes effets, le ver qui ronge les démocraties rongerait alors  la royauté.

    Quel est le risque dans ces deux cas de figure?  Il est clairement discernable . A défaut de convoiter un poste inaccessible mais vide de toute substance, la meute des ambitieux soudoyés par des lobbies louchera sur celui de premier ministre et continuera de mettre à sa botte des partis marchepieds et des députés godillots, le tout financé très obscurément.  La rue, manipulable et manipulée, sera mise en action pour renverser ce qui aurait pu être redressé. ( Voir 1830 et 1848), l'envol se soldera par conséquent dans un crash mortel en bout de piste. Certains peuvent argumenter qu'à l'aide de réformes étalées sur de longues périodes, les amendements nécessaires seraient progressivement mis en place, mais la rue, encore elle, continuera de bloquer toute les tentatives, si intelligemment  préparées soit-elles. Elle nous donne ces temps derniers la démonstaration de sa nuisance  à coup de "mouvements " obstructifs perpétrés principalement dans le domaine d el’éducation ( Lycées et Université). Elle s’en donnerait à cœur joie contre le roi, n’en doutons pas.
 
    Un autre point peut être examiné, celui du coût des institutions et en particulier des instances de représentations  nationales et locales. La république aime employer du monde. Jamais moins de 40 ministres, de 550 députés, de 350 sénateurs, plus les conseils généraux et régionaux plus les chambres consultatives le tout siègeant en temps complet et générant des charges de fonctionnement et de retraites considérables. Quel contraste avec la compacité des conseils que les rois ont réunis autour d’eux au fil des sciècles. Si un roi concerve les pesanteurs, républicaines, comment obtiendra-t-il les allègements des charges publiques qui seront nécessaires pour qu’il allège le fardeau fiscal de ses sujets.

    Facteur aggravant,  le temps qui nous est compté. L'espoir d'une évolution douce est désormais illusoire. Les extrapolations démographiques montrent qu'une substitution de peuplement s'installe dans le pays et qu'à court-moyen terme, point de non-retour atteint, elle sera en posture d'en contrôler le destin. C'en sera fait  de 1500 ans d'histoire, la page sera tournée. Il n'y a donc pas de compromission possible entre démocratie et royalisme et il faut bien, un jour ou l'autre, choisir, lignée effectivement régnante ou mort programmée sont les termes de l'alternative future

     Certes quelques dispositions de la Vème république  pourraient être conservées dans une éventuelle ré-instuaration. On les trouve dans la notion de domaine réservé telle que la mettait en pratique le général de  Gaulle et dans les modalités de désignation du Premier ministre, chef du gouvernement.  Et pour cause, ces usages ( car il ne s’agissait pas, pour l’essentiel, d’une disposition constitutionnelle formelle, mais bien d’un usage) étaient en fait la reprise de fonctions régaliennes de base, à savoir, les affaires étrangères et la défense. Il ne manquait que la justice pour que l’adaptation gaullienne fut complète.  L’adoption de ces dispositions, devrait donc être vue plutôt comme un retour aux sources que comme un emprunt à la république.

Cependant, il n'est ni possible ni souhaitable de priver le peuple de moyens d'expression, ce qui mènerait tout droit à des explosions . La nouvelle monarchie devra donc trouver un moyen non pervers d'établir un connivence entre le peuple et le roi, connivence sans laquelle rien de solide ne pourra être édifié, mais à l'aide de laquelle les intermédiaires véreux seront empêchés de nuire. De nouvelles procédures doivent être imaginées, puis proposées sans attendre. Les principes de base sur lesquelles ces procédures pourraient être assises sont connues. Elles sont souvent  rappelées et consistent à ne voter que sur des sujets que l'on maitrise et de ne  mandater que des gens que l'on connait effectivement. Une réforme radicale des modes de scrutins que les démocraties ont érigés en système unique et universel de  désignations des gouvernants est donc un chantier auquel lequel les conseillers des princes devraient travailler. Il y va de la survie de notre nation et de son peuple. Mais le font-ils ?

Quelques signes, discernables dans la presse ( écrite ou radio-télévisuelle) dans les spectacles ( films historiques à succès), dans les livres ( biographies royales en édition populaire) montrent de plus en plus clairement que le fait royaliste suscite curiosité, intérêt qui sont les avants-coureurs de l’adhésion. Que manque-t-il pour que cette adhésion potentielle se manifeste de façon plus visible ? Peut-être une ébauche de chartre royale qui puisse faire découvrir à l’ensemble des français ce que pourrait être la vie commune sous et avec un roi. L’alternative royaliste serait mieux perçue et, espérons-le, positivement.

  Un prince y travaille-t-il ? Si c’est le cas, tant mieux, mais alors il est urgent que ses travaux, s’ils existent, soient mis au grand jour.


Source.
Paul T.


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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 10:43

   

Né le 28.07.1972. à Neuilly-sur-Seine. Hauts-de -seine

Parents

Père: Jacques, duc d’Orléans * 25.06.1941 

Mère: Gersende Thérèse Françoise de Sabran-Ponthèves * 29.07.1942.
 
Mariage

avec Helena Manos * 22.09.1970 à Grécia, Skiatos (grèce) en juin 1997.
 

Enfants

Philippe, prince d’Orléans * 03.11.1998,

Louise, princesse d’Orléans * 06.12.1999,

Hélène, princesse d’Orléans * 24.01.2000,

Constantin, prince d’Orléans * 15.02.2003,

Isabelle Roxane Christine, princesse d'Orléans * 12.05.2005.


Titulaires successifs du titre de duché de Chartres 


Renée de France, duchesse de Chartres Blois 25.10.1510 + Montargis (Loiret) 12.06.1575,

Robert d’Orléans, duc de Chartres . Palais des Tuileries. Paris. 09.11.1840 + Château de Saint-Firmin. Vineuil-Saint-Firmin (Oise) 05.12.1910,

 
 
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