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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 10:00

NDLRB. Il n'est pas dans les habitudes de la Charte de Fontevrault d'appeler à voler au  secours des tenants et suppots de la révolution dite  française .

    Si nous faisons une exception aujourd'hui, c'est parce que  nous pensons, nous espérons, que  dans  ces écrits , il y aura  des  phrases qui aideront à la  condamnation des acteurs de cette  sinistre période.

 

Manuscrits de Robespierre : un appel aux dons est lancé

Publié le jeudi 26 mai 2011 à 06h00

    La Société des études robespierristes se mobilise à nouveau pour réunir les fonds nécessaires à l'acquisition de ces écrits inédits préemptés par l'État à hauteur de 979 400 euros le 18 mai dernier lors de leur vente aux enchères à Paris.

     Lors de la vente aux enchères des manuscrits de Robespierre chez Sotheby's à Paris il y a une semaine, la direction des Archives Nationales a préempté, sous les applaudissements de l'assistance, les deux lots : fonds Le Bas pour l'un, brouillons de discours, d'articles et de rapports du révolutionnaire écrits au plus fort de la Terreur pour l'autre.

    Mais « les prix sont très élevés, le total se chiffrant à 979 400 € et, à l'heure actuelle, la somme n'est pas encore réunie dans son intégralité et le risque demeure de voir l'État dans l'incapacité de la verser le jour voulu (dans une semaine, NDLR) » , soulignaient hier Michel Biard, président de la Société des études robespierristes (SER), et Pierre Serna, directeur de l'Institut d'Histoire de la Révolution française.


     Après avoir recueilli près de 100 000 € dans le cadre d'une souscription nationale, ils appellent désormais à « poursuivre l'effort engagé et invitent tous les citoyen(ne)s qui le souhaitent à s'y associer, comme l'ensemble des collectivités locales ». L'Assemblée nationale et le Sénat, pourraient participer à ce sauvetage, tout comme la Ville d'Arras, le conseil général du Pas-de-Calais et la Région qui, pour l'heure, n'ont pas encore pris position.
   C'est du moins ce qu'espère Frédéric Mitterrand, selon qui « il convient de garder en France ces manuscrits ». Et le ministre de la Culture d'assurer : « Nous sommes en train de constituer le tour de table qui va nous permettre de confirmer cette préemption ».


 NB.Les dons doivent être adressés à la Société des Etudes robespierristes  contact@révolution-française.fr

 

Origine

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/05/26/manuscrits-de-robespierre-un-appel-aux-d.shtml

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 17:13
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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 09:14

Billet du samedi 21 mai 2011

Clip du jour : Messe du sacre de Louis XVI par François Giroust(1739-1799)

     Louis XVI fut sacré à Reims dont on fête cette année les 800 ans de sa cathédrale le dimanche de la Trinité, le 11 juin 1775.

Voici le Kyrie et le Gloria de la messe

Que  vous entendrez en activant le lien ci-dessous :

http://leblogdejef.blogspot.com/

 

    Je  viens d’écouter  ces morceaux, partagé, déchiré , mais la tristesse l’emportait, entre la joie et la détressse. Comment Dieu a t’il pu permettre la  disparition d’une  telle civilisation  où régnaient harmonieusement le trône et l’Autel ?

  Où peut –être plus exactement : à quel degré  d’abjection  les hommes de l’époque  étaient-ils parvenus pour que Dieu  permette la  disparition d’une  telle civilisation  où régnaient harmonieusement le trône et l’Autel ?

   Et tant  qu’ à se poser  la  bonne question : à quel degré  d’abjection sommes nous arrivés pour que Dieu ne nous ait laissé  qu’un semblant  de trône et d’ Autel ?

 

   Et que  faudrait-il faire  pour que Dieu remédie à cette situation ?

    Vous connaissez  ce  que propose la Charte de Fontevrault :

- pardon des offenses commises par les militants servant un autre prince, ou principe, que le nôtre

- soumission à la volonté divine, agissant par Sa providence, s’agissant de qui doit être Son Lieutenant  sur le trône de France

 

   Histoire de prier avec le Notre Père en pensant à ce qu’on dit.

 

                                                                Alain TEXIER
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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 16:21

Tout savoir sur les vins de Saumur

 

    Faisant partie de l'immense vignoble de la Vallée de la Loire, qui va du Centre au Pays Nantais et du Chinon au Muscadet en passant par Sancerre, le terroir de Saumur s'étend dans le département du Maine-et-Loire sur 4 000 ha, dont un peu plus de 1 500 dans l'appellation Saumur-Champigny.

Appellations
7 appellations d’origine contrôlée se partagent la production : Saumur, Saumur rouge, Saumur blanc, Saumur brut, Saumur-Champigny (rouge), Cabernet de Saumur et Coteaux de Saumur. Une nouvelle appellation le Saumur Puy Notre Dame est venue grossir les rangs des AOC Vins de Saumur. Le Cabernet (rosé) et le Coteaux (vin moelleux) sont, en termes de volume assez marginaux. Les zones consacrées aux vins effervescents (Saumur brut) sont plus vastes que les aires de production des vins tranquilles.

Indication de dégustation
Tradition : cela correspond à des vins  à boire dans leur jeunesse. Pour les rouges par exemple, ce sont des vins fruités et velouté à boire légèrement frais.
Garde : Ce sont des vins plus riches et durs dans leur jeunesse. La macération, "l'infusion" de la peau et du jus des raisins a été plus longue. Il est souhaitable de les attendre.

Sol
Les sols sont de nature argilo-calcaires, avec quelques éléments sableux et surtout un fond typique de craie. Le calcaire permet d'emmagasiner les excès d'eau et de les restituer en période de sécheresse.

Cépages
L'encépagement des vins blancs est dominé par le chenin (avec un minimum réglementaire de 80%), suivi de loin par le Chardonnay et le Sauvignon. En ce qui concerne les rouges, le cépage principal est le Cabernet franc. Il peut être complété par le Cabernet sauvignon et  par le pineau d'Aunis.

Différence entre AOC et marque
    L'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) permet de garantir l'Origine du produit selon trois principes : unité de sol, cépage et histoire de l'homme et des méthodes de travail. Elle reconnait le travail du vigneron même si elle est distribuée par un négociant. La marque quant à elle est un signe de reconnaissance développé par le marketing des négociants. L'origine du raisin n'est pas important, il correspond à des critères de marché, un positionnement prix et une régularité du produit. L'objectif est de lisser l'effet millésime, de sécuriser le négociant dans ses achats de raisins en n'étant par dépendant d'une zone de production.
     Vous pouvez différencier l'origine par la couleur de la capsule. Verte, pour les AOC et bleue, pour les autres.
   L'AOC est parfois critiquée par des vignerons eux mêmes qui revendiquent plus de liberté créative par rapport à des cahiers des charges que certains considèrent comme archaïques.

 

Origine.

www.saumur-kiosque.com

du 23 mai 2011 

 

 

 

 

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 10:02

   ALERTE BIOÉTHIQUE : SIGNEZ CONTRE L’EUGÉNISME

DU PROJET DE LOI

EN COURS DE DISCUSSION


Mesdames, Messieurs les parlementaires,

   Nous vous appelons à être présent dans l’hémicycle lors des débats bioéthiques et à voter contre l’eugénisme du projet de loi de bioéthique.
   Nous vous appelons à voter en cohérence avec le Code civil (article 16-4) qui déclare que  «Toute pratique eugénique tendant à l'organisation de la sélection des personnes est interdite ».

 Aussi claire qu'elle semble être d’après le Code civil, la position française est en réalité contradictoire, si l’on considère les obligations de dépistage (visites prénatales obligatoires), la pression exercée sur les futures mères et la possibilité légale d’éliminer son enfant jusqu’à la fin du 9e mois lorsqu’il présente des malformations.

 NDLRB.  Voir aussi l’article 511.1 du Code pénal, quant à lui, dispose  "Le fait de mettre en œuvre une pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est puni de vingt ans de réclusion criminelle". 


  En raison d’une application massive du dépistage prénatal qui vise particulièrement la trisomie 21, ce sont 96% des enfants trisomiques détectés in utero qui sont éliminés.

   La pratique systématique du dépistage prénatal de la trisomie 21 est devenue une machine à sélectionner et à éliminer.

   Depuis juin 2009, les arrêtés « Bachelot » obligent le médecin à informer toute femme enceinte, quels que soient son âge et sa situation, des risques de trisomie 21.

   Alors que cette pratique signe un eugénisme d’Etat, il est question, aujourd’hui, de l’inscrire dans la loi de bioéthique, à l’article 9 !
   Cet article traduit un mépris du Code civil.
   Cet article traduit un mépris du code de déontologie médicale et un mépris de la médecine prénatale au service de la vie.

 

illustration-1.png   Cet article transforme le médecin-obstétricien en fonctionnaire du binôme dépistage-élimination et la femme enceinte en cible potentielle d’enfants interdits de naître.

   Cet article traduit un mépris de la personne trisomique et de sa famille. Il montre que notre société ignore tout de ce que vivent les personnes atteintes de trisomie 21, de leurs aspirations à la vie et au bonheur et de celles de leur famille, contredites par la stigmatisation incessante dont elles sont victimes dès la grossesse.

  Ce processus est réversible. Il suffit de le vouloir !

 Le député Jean Leonetti a fait inscrire au cours du premier vote de la loi à l’Assemblée nationale un amendement* à l’article 9 redonnant au médecin une liberté de prescription du dépistage tenant compte des conditions médicales de la femme enceinte (âge, antécédents). Cet amendement permettait de limiter le caractère systématique du dépistage de la trisomie 21. Il a été balayé par le Sénat et par la Commission spéciale de bioéthique de l’Assemblée nationale.

   Mesdames, Messieurs les parlementaires, nous vous demandons d’être présents au vote et de réintroduire cet amendement « Léonetti » à l’article 9 de la loi et de marquer ainsi votre attachement à une démocratie respectueuse de la vie des hommes, libérée des pressions eugéniques.

(* Amendement « Leonetti » : « lorsque les conditions médicales le nécessitent », ajout à l’alinéa 4 article 9 du texte de loi voté le 8 mars 2011 à l’Assemblée nationale).

 

Pour avoir plus de détails et pour pouvoir  signer la pétition, activez le lien suivant :

http://www.signezcontreleugenisme.org

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 16:59

  Et pendant ce temps là...


16 03 1870 : Léopold von Hohenzollern Sigmaringen est pressenti pour occuper le trône d’Espagne, après la fuite d’Isabelle IV. Il accepte le 3 Juillet.

 

12 07 187O: Napoléon III demande à la Prusse de s’opposer à cette intronisation : accord de Guillaume I° sur la demande française.

 

14 07 1870 :  Par la dépêche d’Ems, Bismarck rectifie la position de Guillaume I°, dans des termes difficilement admissibles pour la France.

 

19 07 1870 : Bien légèrement, la France déclare la guerre à la Prusse

 

4 09 1870 :  Les Parisiens ont appris la veille la défaite de Sedan et manifestent aux portes de la Chambre des Députés, défendue sans conviction aucune par des sergents de ville et des gardes de Paris. La Chambre finit par être envahie par la foule, le Sénat quant à lui, se disperse de lui-même : le pouvoir tombe et Jules Favre proclame la République qui sera gouvernée jusqu’en février 1871 sous le régime d’un gouvernement de la Défense Nationale, présidé par le général Trochu (dont les Parisiens diront que c’est le participe passé du verbe trop choir.

 

31 10 1870: Le peuple de Paris apprend l’échec de la sortie du Bourget, la capitulation de Metz et l’ouverture des négociations : la foule envahit l’Hôtel de Ville, retenant le gouvernement prisonnier. Les gardes nationaux demandent sa déchéance aux cris de Vive la Commune. Un compromis est trouvé dans l’organisation d’un référendum, trois jours plus tard, qui devra répondre à la question : La population de Paris maintient-elle, oui ou non, les pouvoirs du gouvernement de la Défense Nationale ? Le Oui l’emportera, avec 557 996 voix, mais il y aura quand même 62 638 Non, lesquels vont former l’ébauche de la Commune.

 

5 11 1870: Début du siège de Belfort, français depuis 1636, défendu par Denfert Rochereau ; aux Prussiens qui le sommaient de se rendre, il répondit très militairement : Nous connaissons l’étendue de nos devoirs envers la France et envers la République et nous sommes décidés à les remplir.

 

17 01 1871: Apparition de la Vierge à Pontmain (Mayenne).

 

18 01 1871: Dans la galerie des glaces du château de Versailles, proclamation de l’Empire d’Allemagne, II éme du nom.

 

Origine.

http://www.unjournaldumonde.org/2008/03/23/la-commune-repression-en-algerie/
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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 10:42

Bilan de la politique étrangère et de sécurité commune de

l'Union Européenne




Par Jean-Yves HAINE *, le 20 mai 2011   
* Docteur, professeur invité, Département de sciences politiques, Université de Toronto (Canada)

 
    Dans une émergente multipolarité qu'elle avait pourtant appelée de ses voeux, l'Union européenne éprouve des difficultés à influencer un agenda international qui désormais semble se façonner ailleurs, tant à Washington qu'à Pékin. L'auteur dresse ici un bilan critique de la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union européenne.

   Il conclut  que la paralysie européenne n'est pas seulement le fruit de la spécificité de l'expérience européenne ou d'une identité problématique, elle est aussi et surtout le produit de l'évolution du système international.
   Dans le cadre de ses synergies géopolitiques, le Diploweb.com est heureux de vous présenter un article de Jean-Yves Haine publié sous le titre "Comprendre la paralysie européenne (1)", dans le n° 739 de la Revue Défense Nationale, avril 2011, pp. 104-110.

    La deuxième partie a été publiée dans le n°740 de la RDN, mai 2011, pp. 91-99.

    Les interrogations se multiplient sur la capacité de l'Union européenne à jouer un rôle proportionnel à sa taille et à sa puissance économique. Réduite au rang de spectateur lors du Sommet de l'environnement à Copenhague, largement absente du processus de paix au Moyen-Orient, fuyant ses responsabilités en Afghanistan, délaissée par l'Administration Obama, diminuée dans ses prérogatives institutionnelles, de l'OSCE au FMI, l'Europe se sent bien seule. Le Traité de Lisbonne devait redresser les lacunes institutionnelles de l'Union en politique étrangère, insuffler une nouvelle cohérence et un regain d'eéergie après plus d'une décennie de batailles fratricides. Sa mise en oeuvre, certes encore récente et à bien des égards inachevée, ne suffira cependant pas à effacer les dynamiques stratégiques fondamentales qui traversent l'Europe.          

    Dans une émergente multipolarité qu'elle avait pourtant appelée de ses voeux, l'Europe éprouve des difficultés à influencer un agenda international qui désormais semble se façonner ailleurs, tant à Washington qu'à Pékin. Son identité post-moderne, même si celle-ci relève plus d'une rhétorique officielle que d'une pratique effective, reste une exception parmi le concert des grandes puissances, sa parole et son action diplomatique s'en trouvent isolées. La familiarité du cadre atlantique ne suffit plus à assurer son consensus, et ce, d'autant plus que les États-Unis ne sont plus une puissance européenne et que l'Otan demeure trop étroite dans ses fonctions et trop limitée dans son collège pour assurer à elle seule l'efficacité de l'action collective.
....
Crise et opportunité
     Certes, la crise économique qui secoue l'Europe et le monde depuis plus de deux ans ne constitue pas le contexte idéal pour renouveler une ambition internationale qui semble s'être émoussée depuis son introduction officielle en 2003. L'austérité infligée tant par les marchés que par les gouvernements affecte de manière significative tous les budgets liés aux affaires étrangères et à la défense, y compris ceux des pays qui, comme la France ou la Grande-Bretagne, avaient traditionnellement réussi à leur conserver un niveau satisfaisant *.

* COUPES BUDGÉTAIRES
Le 8 octobre dernier, le Secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen s'est alarmé des coupes budgétaires en des termes peu ambigus : « Il y a un moment où on ne taille plus dans le gras, mais dans le muscle et ensuite dans l'os et il faut éviter des coupes si profondes que nous ne pourrons plus à l'avenir assurer notre sécurité sur laquelle repose notre prospérité »

     Plus fondamentalement cependant, la crise financière et budgétaire a sérieusement ébranlé une solidarité européenne déjà précaire, fait resurgir d'anciennes interrogations sur le rôle et la place de l'Allemagne ; elle a révélé des divisions entre les gagnants et les perdants de la globalisation et creusé un écart encore plus large entre les institutions bruxelloises, d'une part et les opinions publiques, de l'autre. Ces dernières par ailleurs sont tentées, diversement il est vrai, par des sirènes populistes accompagnées de ses classiques boucs émissaires:

- la bureaucratie aveugle de Bruxelles,

- l'avidité excessive de Wall Stree

et parées de ses vices habituels :

- un protectionnisme déplacé

-et un nationalisme étroit.

   Les conséquences sociales et politiques de la crise n'ont donc pas fini de secouer la gouvernance européenne : non seulement la priorité des gouvernements est interne mais le consensus y est désormais bien plus difficile à créer et à maintenir. Pour autant, chaque crise recèle une occasion et, dans le domaine de la défense, l'austérité budgétaire devrait constituer une raison pressante à l'échelle européenne pour lancer des coopérations renforcées, amorcer une plus grande spécialisation, assurer une meilleure compétitivité des marchés, créer des outils collectifs et investir en recherches et développements communs pour acquérir les capacités de demain. À cet égard, l'accord entre Paris et Londres de novembre 2010 constitue un indéniable progrès. Élaboré sous la pression des acteurs économiques, notamment le français Dassault et le britannique BAE, l'accord de Lancaster House ouvre la voie à une coopération industrielle en matière de drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE), utilisés pour des missions d’observation, de surveillance et d'attaque, à une mise en commun de porte-avions pour les forces aériennes des deux pays et enfin à la création d'une force d'intervention intégrée au niveau de la brigade pour des opérations sous drapeaux européen, otanien ou onusien. Lorsque les deux principaux acteurs de la sécurité européenne unissent leurs forces ( Londres et Paris représentent près de 45 % du budget militaire des Européens, 55 % de ses effectifs militaires et 70 % de sa recherche et développement) c'est tout le paysage européen qui en bénéficie. Ce petit « Saint-Malo » devrait être suivi d'un véritable Livre blanc européen.
  Certes aussi, aucune des grandes puissances n'a été épargnée par llamplitude et la sévérité de la crise financière. Si le modèle européen ne fait plus rêver ni en Europe ni a fortiori ailleurs, parallèlement le rêve américain s’'st sensiblement abîmé. Avec un taux de chômage obstinément élevé et une précarité sociale accrue, la classe moyenne subit de plein fouet la plus grave récession depuis 1929. L'Administration Obama se trouve désormais contrainte de soumettre une large partie de son action extérieure aux difficiles conditions intérieures, tant politiques (l'opinion publique est plus polarisée que jamais), qu'économiques (l'endettement public exorbitant doit être réduit). Que ce soit dans sa lutte contre Al-Qaïda, vis-à-vis de son effort en Afghanistan ou dans ses relations avec l'Iran, le Président a adopté un réalisme pragmatique sinon défensif. S'il est exagéré et prématuré d'évoquer, à nouveau, un déclin américain, la page de la tentation impériale et du wilsonisme botté ouverte par son prédécesseur semble bien tournée. La puissance américaine n'est plus sans limites, son modèle n'est plus universel. La crise a donc engendré des deux côtés de l'Atlantique une prise de conscience douloureuse des positions respectives dans le système international : le XXIe siècle ne sera pas européen, il ne sera sans doute plus tout à fait américain.
   Pour l'Europe, cependant, les difficultés économiques n'ont en réalité qu'exacerbé des tendances antérieures. Depuis la fin de la guerre froide, l'Union européenne se cherche un rôle stratégique à la mesure de son poids économique. Depuis les premiers balbutiements du Traité de Maastricht, l'Europe a réalisé des avancées considérables, notamment sur le plan institutionnel. Mais il faut reconnaître que les ambitions initiales n'ont pas été traduites dans les faits. Depuis « l'heure de l'Europe » prématurément proclamée au début de la crise yougoslave jusqu'aux déchirements douloureux sur l'Irak, l'Union a éprouvé d'incessantes difficultés à parler et agir d'une seule voix. Certes, après chaque échec, de nouvelles ambitions furent affichées. À l'origine de Saint-Malo, il y eut un aveu collectif d'impuissance face à la débâcle yougoslave ; l'avancée de Lisbonne dans les affaires étrangères, tant la position de « ministre » que le service d'action extérieure, fut en partie le fruit des contradictions et des insuffisances du système de présidence tournante dans une Europe élargie ; le document Solana pour une stratégie européenne de sécurité fut avant tout le résultat des divisions irakiennes. Pour autant, entre ambitions déclarées et réalité vécue, le fossé demeure extrêmement large. Si durant les premières années de l'entreprise de défense et de sécurité commune, il était commode de valoriser les promesses plutôt que d'examiner le bilan, plus d'une décennie après Saint-Malo, cette approche devient de moins en moins crédible.
     À dire vrai, observateurs, analystes et même certains officiels émettent désormais de sérieux doutes sur les progrès réels accomplis. Au-delà du scepticisme britannique, des particularismes danois ou néerlandais, l'enthousiasme qui avait prévalu après le Sommet de Cologne n'est plus qu'en distant souvenir. Les objectifs capacitaires souffrent toujours autant de lacunes majeures, notamment dans le domaine de la projection stratégique. Les « Groupes de combat », qui constituaient un progrès qualitatif considérable par rapport à l'objectif défini à Helsinki, n'ont à ce jour jamais été envoyés en opérations, tant par peur des risques encourus que par crainte des coûts prohibitifs en l'absence de financement commun. Plus généralement, c'est toute la politique extérieure et l'action diplomatique européenne qui cherche aujourd'hui un second souffle.

Le retour des Balkans
  Un rapide état des lieux de la diplomatie et de la politique de sécurité européenne offre en effet une image peu flatteuse. Si on commence par là où tout a commencé, la Bosnie, il faut bien constater que, près de quinze ans après Dayton, la situation y demeure préoccupante. Certes, le scénario d(un renouveau conflit armé y est désormais peu vraisemblable (certains analystes n'écartent pas cependant cette possibilité), mais les progrès accomplis pour y construire un État efficace et une gouvernance satisfaisante sont lents et coûteux. Le corps politique bosniaque semble toujours autant divisé, la corruption endémique, les pratiques démocratiques fragiles et la situation économique sinistrée. Les investissements massifs de l’Union, tant économiques, financiers que politiques, y ont produit peu de dividendes tangibles. La frustration de Bruxelles et le désintéressement de l’opinion publique européenne sont patents mais la marge de manœuvre demeure limitée. Au sein de la Fédération de Bosnie, les obstructions et blocages dépassent le seul cas de la République autonome de Serbie, il s’étend désormais aux relations entre Bosniaques et Croates. Même si depuis les élections d’octobre 2010 les partis extrêmes ont perdu de leur vigueur, peu d’acteurs politiques parviennent à transcender les différences communautaires, à formuler des intérêts fédérateurs et à mettre en oeuvre un programme commun de réformes nécessaires à une éventuelle adhésion à l'Union. En République autonome de Serbie, la réélection de Milorad Dodik, longtemps considéré comme un modéré, fut perçue comme un sérieux pas en arrière ; ses déclarations sont devenues de plus en plus extrêmes ; dans un entretien à la veille des élections, il estimait que la Fédération de Bosnie était en réalité une erreur.

   Pour dépasser cette paralysie, les prérogatives spéciales dites « de Bonn » ont longtemps permis au Haut Représentant d'annuler certaines décisions des entités autonomes jugées contraires aux principes de Dayton ou aux prescriptions des accords d'association et de stabilisation de 2008. Mais sa légitimité démocratique s'en est trouvée profondément affectée. Dès lors, certains à Bruxelles ont exprimé la volonté de fermer le bureau du Haut Représentant mais cette initiative, encore hésitante et mal acceptée au sein de l'Union, doit s'accompagner d'une présence diplomatique européenne renforcée, sans laquelle la cohésion politique de la Fédération de Bosnie demeurera précaire ; l'année 2011 est cruciale. La politique européenne à l'égard de la Bosnie a trop longtemps souffert d'incohérence, de minimalisme et d'attentisme. L'objectif d'une adhésion, souscrit à Thessalonique dès 2003, doit se traduire dès maintenant par une présence européenne renouvelée et renforcée et par un agenda clair pour débuter un processus concret d'accession. La situation au Kosovo voisin est encore plus grave, et la responsabilité européenne y est cette fois plus lourde. Incapables de surmonter leurs désaccords à propos du statut du Kosovo, les Européens ont agi en ordre dispersé au risque de compromettre l'efficacité de la mission EULex. Un regain de tensions en Bosnie ou au Kosovo serait catastrophique pour l'ensemble des Balkans et fatal pour la crédibilité de l'Union dans la région. Même si les perspectives d'élargissement demeurent éloignées, tant pour des raisons spécifiques aux impétrants qu'à une lassitude européenne, l'Europe ne peut pas ignorer les Balkans. Telle était la leçon essentielle de la crise yougoslave : ce qui se passe à Sarajevo est trop important pour être ignoré.

Un voisinage à repenser
   Au-delà des Balkans, c'est toute la politique de voisinage de l'Union qui a montré ses limites. Deux cas de figure très différents se présentent à l'Union, le premier où un élargissement éventuel est dans l'ordre du possible, le second où une telle éventualité est impensable. Par rapport au premier, le levier européen est le plus important, pour autant, les pays membres semblent réticents à user de cette influence. Dans le cas particulier de la Turquie, et de son corollaire chypriote, l'incohérence du message européen a été soulignée à maintes reprises. Le résultat est sans ambiguïté : Ankara, qui avait assujetti l'essentiel de sa politique étrangère à cette perspective d'élargissement, s'est désormais tournée vers une diplomatie bien plus autonome centrée sur ses voisins proches, en réorientant de manière significative ses investissements économiques et diplomatiques dans la région notamment en Syrie, au Liban, en Égypte, dans les Territoires occupés. Cela ne signifie pas pour autant une hostilité nouvelle envers la famille occidentale, mais cela se traduit à l'égard de l'Union par un scepticisme accru et un infléchissement sensible de rapports qui ont trop longtemps paru inégaux *.

* ADHÉSION DE LA TURQUIE
Outre la répétition de messages négatifs sur une éventuelle adhésion de la Turquie, Français et Allemands ont sous-estimé les conséquences de leur refus d’assistance demandée par Ankara au sein de l'Otan lors du conflit irakien. Depuis ce jour, la Turquie n'a d'autre choix que de renforcer son autonomie et son indépendance. Les sondages du German Marshall Fund (GMF) soulignent chaque année une désaffection croissante de l'opinion publique turque à l'égard de l'Union
...     

  En outre, d'un point de vue strictement européen, il est pour le moins paradoxal de clamer les vertus de « l'Europe puissance », tout en refusant les bénéfices qu'engendreraient l'inclusion de la plus grande armée d'Europe et ll'élargissement du marché à 80 millions de consommateurs supplémentaires. Par rapport à la question chypriote, l'Europe, en reniant l'un de ses principes fondateurs sur l'ntégrité territoriale, a perdu l'essentiel de ses leviers depuis l'adhésion de la partie grecque de l'île. Le résultat est un blocage sans aucune perspective de progrès, alors même que cette question chypriote est depuis des années une écharde dans les relations entre l'Union et l'Otan. L'Europe ne peut rester éternellement à la marge de ce problème : soit elle s'engage activement pour oeuvrer à la réunification de l'lie, soit elle se résout à négocier sa partition.    

   Dans la configuration où un élargissement (de l Union) n'est ni envisageable ni souhaitable, et sans refaire ici l'historique du processus de Barcelone, deux initiatives en particulier doivent retenir l'attention.
   La première, l'Union pour la Méditerranée, posait la question essentielle des rapports entre l'Europe et ses voisins du Sud, mais elle s'est abîmée dans les méandres bureaucratiques bruxellois pour accoucher d'une souris. Limitée pour de bonnes et mauvaises raisons à la lutte antiterroriste ou à l'immigration, cette coopération n'a jamais inclus la société civile, les droits de l'hom mme ou les questions économiques. À l'heure où le Moyen-Orient s'ouvre aux réformes démocratiques, on mesure mieux les occasions manquées, les discussions stériles et l'immobilisme européen. Or, la responsabilité historique de l’'urope envers la Méditerranée ne fera que s'accroître.
  La seconde, le partenariat oriental en faveur de l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Belarus, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine, fut une initiative conjointe de la Pologne et de la Suède, tous deux lassées d'attendre l'adoption d'une position commune de l'Union vis-à-vis de la Russie. Lancée en mai 2008, cette initiative prémonitoire visait à rappeler aux Européens que l'engagement préventif, au coeur du document Solana ,les discussions préparatoires autour de ce concept ont révélé le fragile consensus des pays membres devait se traduire par une diplomatie active et cohérente dans une région instable et fragile. L'onde de choc du conflit géorgien devait confirmer trois mois plus tard qu'entre le silence de l'Allemagne, l'absence des Américains et ll'nquiétude balte et nordique, la marge de manoeuvre de la diplomatie européenne était bien étroite pour peser de manière significative dans la région. L'Europe, en dépit de l'activisme de la présidence française, dû se contenter d'avaliser les faits accomplis sur le théâtre militaire et de jouer un rôle symbolique dans la résolution de ce conflit.
    Outre cette passivité régionale, il faut aussi constater un isolement international accru. C'est dans le concert des grandes puissances que l'Europe peine à exercer son influence sans renier son identité et ses valeurs. À la base du document Solana, il y avait un constat simple mais crucial : l'Europe est appelée à devenir un acteur mondial. Si la stratégie européenne de sécurité insistait sur le rôle de l'Europe pour bâtir un multilatéralisme « efficace » basé sur l'ONU, cette ambition sous-estimait néanmoins les contraintes propres à la multipolarité. En particulier, la relation transatlantique, en dépit de l'élection du Président le plus populaire en Europe, a perdu de sa primauté. Le « réalisme coopératif » de l'Administration Obama n'implique pas nécessairement un partenariat privilégié avec l'Europe (le terme est d'Erik Jones). Au contraire, l'attention stratégique de Washington semble désormais se focaliser sur l'Asie. Les difficultés entre Bruxelles et Washington (d'invitations refusées aux choix divergents de politique économique)traduisent moins des différends spécifiquement atlantiques, des lenteurs européennes ou des réticences américaines, plutôt qu'un changement du milieu international et les effets de la crise financière. Comme nous le verrons dans la seconde partie, la multipolarité émergente ne se confond pas avec un multilatéralisme renforcé. Bien au contraire, les pôles de puissances de demain sont fondamentalement « hétérogènes », pour reprendre le terme classique de Raymond Aron, et dès lors la coopération multilatérale plus incertaine. L'ambition internationale de l'Union est donc en berne au moment précis où la revendication d'autonomie exprimée depuis Saint-Malo est aujourd'hui une réalité stratégique.

Copyright Avril 2011-Haine/Revue Défense nationale

http://webmail1f.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=135614&check=&SORTBY=1

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 09:35

    Yvan Blot dénonce très justement la tartufferie de cette devise républicaine. Simple slogan idéologique coupé de la réalité politique, elle rappelle la tristement célèbre propagande des Etats totalitaires comme l’ex URSS ou les « Démocraties Populaires » qui glorifiaient l’Homme en général et opprimaient les hommes en particulier.

Origine de l'aricle  complet :

  http://www.democratie-royale.org/pages/liberte-egalite-fraternite-sans-blague-4854276.html

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 08:57

   Franck Abed est de nos amis .

  L'on se rappelle de la  vidéo  qu'il a  consacrée début février  au président  fondateur de la Charte de Fontevrault et au providentialisme, vidéo  vue 1061 fois à ce jour.

    Jean-Yves  Pons est  de nos amis.

    L'on se rappelle des contributions  qu'il a  déjà bien voulu donner au blog de la Charte de Fontevrault ainsi que de sa  fondation du CER (Conseil dans l'Espérance du Roi pour le renouveau de la France

     L'on sait aussi qu'il fournit avec  talent le site " Les Manants  du roi" en contribution héraldiques bellement illustrées.

   La France  est  de nos amies.

   Son identité nous tient  fort à coeur. Si la république nous la tient  cachée , nous avons une furieuse envie de la voir enfin dévoilée. 

 

    Il est  des  voyages que l'on fait parce que l'on a une bonne raison de les faire. Pour ce voyage ci à travers les eaux tumultueuses qui s'efforcent, mais en vain, de tenir cachée  l'identité de la France , vous avez trois excellentes raisons de lever l'ancre.

   Alors ne prenez  comme valise  que l'amour du pays que Dieu vous a  confié et en route !    


Origine.

http://www.dailymotion.com/video/xiq44w_%20franck-abed-recoit-jean-yves-pons_news

 

NB. Laissez le temps à la vidéo de se télécharger, cela peut prendre une  dizaine de secondes.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 18:52

L'apparition

  Dans la nuit du 17 janvier 1871, la neige couvre le village. Deux jeunes garçons, Eugène (12 ans) et Joseph Barbedette (10 ans), aident leur père à piler les ajoncs dans leur grange. Eugène sort de la grange pour « voir le temps ». C'est alors qu'il déclare avoir aperçu au-dessus de la maison d'en face une « belle dame » à la robe constellée d'étoiles, qui le regarde en souriant, les mains tendues.
    À ses cris, les villageois accourent et d'autres enfants déclarent voir la « belle dame ». Ils assurent qu'un ovale bleu avec quatre bougies éteintes est venu entourer la dame. L'abbé Guérin, curé du village, organise une veillée de prière autour des enfants.
   Pendant que l'assistance récite le chapelet et le Magnificat, les enfants disent qu'une banderole se déroule entre l'ovale et le toit de la maison, où s'inscrivent lettre après lettre le message de la « Dame » : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ».
  Alors que l'assistance prie, les enfants deviennent soudain tristes. Ils expliquent que le visage de la vierge est devenu triste aussi, et qu'une grande croix rouge portant Jésus sanglant est apparue devant elle. Au sommet de la croix, une pancarte blanche porte les mots « Jésus-Christ ». Les enfants expliquent que la dame prend dans ses mains le crucifix et le leur présente, tandis qu'une étoile allume une à une les quatre bougies jusqu'alors éteintes de l'ovale.
   À la suite de cela, et alors que le curé fait chanter le cantique Ave Maris Stella, les enfants décrivent le crucifix qui disparaît, la vierge qui reprend son attitude initiale, les bras tendus vers eux, une petite croix blanche surmontant chaque épaule, et la scène qui se recouvre peu d'un voile blanc avant de disparaître. « Tout est fini », disent-ils enfin.
   Les villageois rentrent alors chez eux. Quelques jours après, l'armistice est signé avec la Prusse et les habitants de Pontmain et des alentours y voient une grâce de l'apparition, d'autant plus que les Prussiens ne sont pas entrés à Laval. Les pèlerins affluent alors à Pontmain.


Origine.

 

  Article Notre-Dame de Pontmain sur Wikipédia où vous trouverez  d'autres renseignements utiles.

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