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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 22:20

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 17:33

   L'on sait  que Madame Taubira n'a pas hésité à se tourner en ridicule en fredonnant le temps  des cerises es qualité de garde des Sceaux au sein de l'Assemblée nationale.

 Ce 24 avril au matin, Alain Vidalis, ministre  des relations avec le Parlement  fit  savoir  que le Gouvernement  était opposé à l'aministie sociale*, à savoir le pardon pour les atteintes aux biens causés par les  syndicalistes casseurs lors des mouvements sociaux.                                              

http://www.dailymotion.com/video/xz9sze_non-a-l-amnistie-sociale-alain-vidalies_news#.UXe1Ohwv1vg.

 

  Ce qui est particulièrement interessant c'est  que le même Garde des Sceaux avait, elle, au contraire, soutenu mordicus ce projet en première lecture

* Le Sénat a adopté mercredi une proposition de loi communiste d'amnistie sociale des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux: conflits du travail, d'activités syndicales de salariés et d'agents publics, de mani­fes­tations… Le Front de gauche et la CGT se sont fortement mobilisés pour ce texte, en organisant notamment une manifestation devant le Sénat pendant le débat. ...  Christiane Taubira, qui soutient la propo­sition de loi,  avait alors   déclaré  « il s'agit de faire œuvre de ­justice».

 http://www.lefigaro.fr/social/2013/02/28/09010-20130228ARTFIG00380-le-senat-vote-l-amnistie-sociale-pour-les-syndicalistes.php

  A vrai dire , il y a eut eu au sein du gouvernement autant de prises de position que d'intervenants et le porte-parole du Gvt Mme Najat ( Naja ?) Vallaud-Belkacem ne manque  vraiment pas d'air lorsqu'elle nie l'évidente  division de nos hiérarques socialistes sur ce sujet  comme d'ailleurs sur d'autres.

  Le gouvernement n'a "jamais été favorable à l'amnistie" sociale. Pour Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, tout est "clair". Le refus de voter la proposition de loi communiste visant à amnistier certains délits pour des faits commis lors de mouvements sociaux ne date pas d'hier. Une position claire, vraiment?  

  Plutôt flottante, en réalité... "Il s'agit de faire oeuvre de justice", avait estimé Christiane Taubira, ministre de la Justice, en février dernier après l'adoption du texte en première lecture au Sénat. La ministre avait aussi salué "le courage du Sénat, de l'auteure et de la rapporteure de ce texte". Certes, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, s'était dit "sceptique sur le principe d'amnistie", mais son collègue chargé de l'Economie solidaire Benoît Hamon y voyait un "message de paix et de dialogue". En matière d'opposition à un texte, on a déjà vu plus radical...

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-amnistie-sociale-le-gouvernement-dit-non-apres-avoir-dit-bravo_1243869.html#xtor=AL-839

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 08:52

Les éditions Godefroy de Bouillon vous présentent leur dernière nouveauté:
"Droit de l'hommisme : une névrose religieuse" d'Aymeric Taillefer

Le Droit-de-l’hommisme est l’islamisme du Christianisme, en ce sens qu’héritier de ce dernier, par le truchement des Droits de l’Homme, il en expose la caricature sans la profondeur, la religiosité dénuée de toute spiritualité, dans une sorte de névrose religieuse.


  Le Droit-de-l’hommisme trahit à chaque mot, à chaque acte, sa volonté d’instaurer progressivement un totalitarisme à prétention crypto-religieuse, d’une veine similaire à celle de l’islamisme dans les pays musulmans ; et ce avec une inconscience telle, une conscience en apparence si pure, qu’elles déguisèrent longtemps sa véritable nature. Appuyé sur ses « valeurs atemporelles et cosmopolites », sur des termes grandioses et vagues jusqu’au ridicule, le Droit-de-l’hommisme se prend littéralement pour le Parti de Dieu.
Or, une religion structure les mentalités à chaque niveau de la société.
     Cet essai traitera donc du Droit-de-l’hommisme dans sa « personnalité » : ses origines historiques et philosophiques, ses actes sociopolitiques, ses conséquences ultimes. Apparaît alors un nouveau nationalisme, théocratique, « christianiste » (comme on dit islamiste) sous le nom fallacieux de « républicain ». Le « républicanisme » droit-de-l’hommiste est la plus pure expression christianiste. Le Droit-de-l’hommisme est l’islamisme du Christianisme.

322 pages - format 24/16 cm - 29 euros

  Vous pouvez dès à présent commander ce livre dans notre catalogue en ligne, pour cela cliquez sur le lien suivant :

http://www.godefroydebouillon.fr

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 08:47

*http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-16897132.html                                                                                         

Un prêtre intégriste (NDLRB. Comprendre un prêtre traditionnaliste de la paroisse Saint Nicolas du Chardonnet à Paris ), de 52 ans,  arrêté dans la nuit du vendredi 19 au samedi  20 avril 2013, rue de l'Université, alors qu'il tentait d'empêcher les CRS d'embarquer un manifestant mineur sera jugé pour "violences sur fonctionnaire de police »

http://tradinews.blogspot.fr/

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:22

Je transmets  bien volontiers cette offre alléchante, reçue d'un ami cher.

 

   Bonjour Monsieur TEXIER,


   Juste une note à ceux qui ont apprécié une fois la douceur d'une journée dans un territoire hors république....( à l'occasion d'une fête royaliste  2011)


  Perbin produit aussi des agneaux, élevés uniquement avec des produits issus de la Terre des générations de  THERA, soit lait de la brebis, herbe et foin complémentés avec des céréales également Perbinoises. (Aucun intrant, aucun traitement !)
   Les mêmes agneaux sont proposés à la vente découpés et prêts à congeler au prix de 7,50 EUROS le kg , livrés à domicile ou à prendre sur place. (raffraîchissement St Emilion 1982 compris)   Forfait abattage en sus : +15 EUROS / agneau. Environ 20 à 22 Kgs de viande de qualité , volume à congeler plus ou moins 20 litres.Les carcasses peuvent être séparées en 2 colis.Pas de goût de mouton prononcé, mais sensiblement plus gouteux que du" made in Nouvelle Zélande" ou "élevés aux granulés".
 
Régal des papilles Fontevristes garanti !
 
Disponibles cette semaine, à réserver 06 30 52 77 20.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 19:46

   Merci à Démocratie Royale et à Boulevard Voltaire de nous avoir signalé ce "coup de gueule" de Jean Sevilla toujours fidèle à lui-même dans ses prises de position de bon sens, position qu'en tant que Royalistes et chouans de coeur nous nous empressons de relayer


   Une remarque préalable : les Manifs pour tous, je les ai toutes faites, et ma famille de colleurs, tracteurs et veilleurs également. Par conséquent, qu’on ne me fasse pas le procès du grincheux qui boude dans son coin. Mais d’être opposé à la légalisation du mariage homosexuel ne m’a pas fait perdre la mémoire.

marianne.jpg

    Or, je trouve bien curieux que, dans toutes ces manifs si sympathiques, des kyrielles de jeunes filles s’affublent d’un bonnet phrygien. J’ai bien compris l’idée que les organisateurs veulent traduire en les déguisant ainsi : l’heure est à la défense de la liberté contre la dictature. Mais précisément, parce que je sais un peu d’histoire de France, je m’autorise à souligner que le symbole est mal choisi. Car pour ce qui est du combat de la liberté contre la dictature, ce n’est vraiment pas du côté de la Révolution française qu’il faut chercher.

Jean
Sévillia
Journaliste et essay-iste.


Rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, membre du comité scientifi-que du Figaro Hist-oire, et auteur de biographies et d’es-sais historiques.

    Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.

  Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.

  Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Égalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…

 Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées.

  Je ne cherche pas ici à ranimer de vieilles querelles idéologiques, et je sais que le succès de la Manif pour tous repose sur sa diversité et l’acceptation de cette diversité. Mais quand même. Jolies jeunes filles de 2013 qui vous promenez avec un bonnet phrygien, pensez aux crimes de 1793 : mettez-vous autre chose sur la tête. Je vous assure que vous n’en serez que plus belles.

http://www.allianceroyalenievre.com/article-eh-les-filles-enlevez-votre-bonnet-phrygien-jean-sevilla-117293799.html

 


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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 10:06

COMMUNIQUE ACIM du 28 mars 2013 : les MINEURES de 15 à 18 ans pourront bénéficier de la pilule : COMBIEN DE MORTS ?

http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-communique-acim-du-28-mars-2013-les-mineures-de-15-a-18-ans-pourront-beneficier-de-la-pilule-com-117000194.html


Ce n’est  qu’un début...Article 213 du code pénal Suisse. DEPENALISATION DE L’INCESTE  propose le Conseil fédéral

http://www.youtube.com/watch?v=UZfOcRZqqEY&feature=player_embedded

 

Et la ZOOPHILIE maintenant:

   Cela faisait des siècles que ce n’était pas arrivé : une condamnation pour zoophilie vient d’être prononcée par un tribunal français. Non pas que la justice était laxiste, mais la Révolution avait aboli les crimes de sodomie et de « bestialité »

  Le Code pénal de 1791 a dépénalisé les comportements homosexuels et zoophiles en vertu de l’article 4 de la Déclaration des drois de l’homme "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". Napoléon lui-même, en faisant adopter son Code pénal en 1810 n’a pas remis en cause cette conception du droit conforme à la pensée libérale des révolutionnaires.

  Le Code pénal de 1791 a dépénalisé les comportements homosexuels et zoophiles en vertu de l’article 4 de la Déclaration des drois de l’homme "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". Napoléon lui-même, en faisant adopter son Code pénal en 1810 n’a pas remis en cause cette conception du droit conforme à la pensée libérale des révolutionnaire

  En 2004, la zoophilie est de nouveau punissable grâce à une disposition pénale adoptée (sans débat) par les deux assemblées (voir infra)

   Art. 521-1 du cde pénal.Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/condamnation-pour-zoophilie-une-30511

 

Et revoici  Vincent PEILLON, prédicateur de la RELIGION REVOLUTIONNAIRE

  Voici ce que Vincent Peillon écrivait dans La Révolution française n’est pas terminée, 2008, le Seuil :

  « La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi.»

   Et, le 2 septembre dernier, dans le Journal du dimanche, répondant à la journaliste Adeline Fleury : « Le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »Peillon, prédicateur de la religion révolutionnaire

http://www.les4verites.com/societe/peillon-predicateur-de-la-religion-revolutionnaire

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 09:30

 Article de Thierry Desjardins, adjoint du directeur général du Figaro . "Le Concubin ridicule"

 

   On pensait qu’après la fameuse « affaire du tweet » Valérie Trierweiler avait compris qu’il valait mieux qu’elle disparaisse du devant de la scène et qu’elle se contente de son rôle (muet) de potiche installée sur une cheminée au fond du décor.

 

   On avait d’ailleurs voulu croire que le chef de l’Etat, chef des armées et garant de nos institutions, avait su, pour une fois, faire preuve d’un minimum d’autorité en lui rappelant, un peu sèchement, que, de nos jours, les épouses et concubines des empereurs devaient se cloîtrer dans un silence souriant de bon aloi.

 

  Eh bien, on s’était trompé.

 

   La maîtresse officielle de François Hollande vient, coup sur coup, de déclarer publiquement qu’elle se faisait déjà une joie à l’idée d’être le témoin d’un des premiers mariages homosexuels célébrés en France, de recevoir une délégation d’adversaires de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et d’entamer une procédure judiciaire contre les auteurs d’un livre la concernant.

 

  Cela fait beaucoup.

 

  Le « mariage pour tous » est un problème délicat qui divise les Français, lesquels se demandent, en outre, s’il était vraiment nécessaire et urgent de vouloir ainsi chambouler toute notre société alors que d’autres problèmes semblent infiniment plus importants.

 

   On a d’ailleurs l’impression que François Hollande lui-même, après avoir déjà renvoyé aux calendes grecques le droit de vote des étrangers, a compris qu’il marchait sur des oeufs en voulant ainsi faire un petit plaisir à un lobby typiquement parisien.

 

   Valérie Trierweiler qui, il est vrai, n’incarne évidemment pas l’exemple de la famille modèle, n’avait évidemment pas à faire connaitre publiquement son avis sur cette question.

 

  Georges Brassens avait écrit une jolie chanson sur « Les emmerdantes, les emmerdeuses et les emmerderesses ». La concubine réussit à faire partie des trois catégories.

 

   Et maintenant elle poursuit en justice, devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, deux journalistes, Christophe Jakubyszyn, chef du service politique de TF1, et Alix Bouilhaguet, du service politique de France 2, qui ont écrit un livre sur elle, intitulé « La Frondeuse ».

 

 Elle leur demande 80.000 pour « diffamation et atteinte à la vie privée "

 

 Ce procès va, évidemment, relancer les ventes de ce livre mais il va surtout ridiculiser la plaignante qui se prétend journaliste elle-même et qui n’a toujours pas compris que tous ceux qui s’attaquent à des journalistes le payent toujours très cher, même si le tribunal leur donne raison.

 

 Mais là, l’affaire risque fort de basculer dans le scandale d’Etat.

 

  La « garce » (comme on l’appelle désormais, parait-il, à l’Elysée et rue Solferino) a réussi, en effet, à obtenir que son "compagnon" et "un copain" de son compagnon envoient des lettres au président du tribunal pour témoigner en sa faveur et surtout contre les deux auteurs du bouquin.

 

  Or, le "compagnon" en question n‘est autre que le président de la République « garant de l’indépendance de la justice » et le "copain" n’est autre que Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur.

 

  Comment l’un et l’autre n’ont-ils pas compris que leurs démarches auprès du président du tribunal ne pouvaient être considérées par l’opinion publique que comme une pression intolérable sur la justice et, de plus totalement ridicule, dans cette affaire dérisoire où, pour l’essentiel, la concubine du chef de l’Etat reproche à deux journalistes, honorablement connus, d’avoir révélé qu’elle avait été, jadis, la maîtresse d’un semi-ténor de la droite, Patrick Devedjian.

 

 Ce qui est grave dans tout cela ce n’est pas que, sous ses allures de fausse grande bourgeoise, Valérie Trierweiler ne soit qu’une petite peste mais que le chef de l’Etat qui est déjà incapable de tenir son gouvernement et sa majorité, se laisse mener par le bout du nez par sa « poule ».

 

   Non seulement il accepte qu’elle mette son grain de sel dans les dossiers de l'État mais il va jusqu’à violer lui-même la sacro-sainte séparation des pouvoirs en intervenant personnellement dans un procès en diffamation.

Le président « normal » devient « le concubin ridicule ».

 

   Montebourg ne trouvait qu’un seul défaut à Ségolène Royal, « son compagnon ».

  Maintenant, on peut se demander si le "compagnon" en question n’a pas, lui aussi, un défaut rédhibitoire sa compagne.

 

Thierry Desjardins

 

http://www.thierry-desjardins.fr/2012/12/le-concubin-ridicule/

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 19:16

Lech Walesa ou le « révolutionnaire pacifique »

vendredi 19 avril 2013

On l'annonçait fatigué, Lech Walesa est apparu souriant, en pleine forme. Le « révolutionnaire pacifique », comme il se surnomme avec humour, a présidé, hier, à l'Historial des Lucs-sur-Boulogne, les cérémonies commémoratives de l'insurrection vendéenne de 1793.

Une journée au pas de charge, ponctuée de moments émouvants, comme ce dialogue à bâtons rompus avec des collégiens du département : « Vous êtes l'avenir. Votre génération doit consolider l'Europe. La réformer. Il n'y a pas d'autres solutions. Sinon, les guerres, les égoïsmes, les populismes réapparaîtront. »

« Ces souffrances doivent être reconnues »

   Il y eut aussi ce discours improvisé, devant plus de 1 500 personnes enthousiastes, sur un coteau surplombant le musée : « Merci pour votre aide, leur a-t-il lancé. La victoire contre le pouvoir communiste n'aurait pas été possible sans une France solidaire. » Ou encore la très belle interprétation du Dona nobis pacem de Mozart et du chant de Solidarnösc, par les chanteurs de l'Institut musical de Vendée.

   Acceptant une photo ou un autographe par-ci, une bise par-là, l'ancien prix Nobel de la paix s'est frayé ensuite un chemin vers l'intérieur de l'Historial, pour les discours officiels. Bruno Retailleau fut le premier à prendre la parole : « Les paysans vendéens de 1793 sont les frères des ouvriers polonais de 1980, a-t-il affirmé. Ils sont frères, aussi, de tous ceux qui furent pris dans l'effroyable étau des deux totalitarismes du XXe siècle. »

    Pour le président du conseil général de Vendée, « pas question de gratter nos plaies en gémissant. La Vendée d'hier a trouvé la force de ne pas se replier sur sa douleur, comment la Vendée d'aujourd'hui pourrait-elle se recroqueviller sur la rancoeur ? » Mais pas question, non plus, pour Bruno Retailleau, de « transiger sur la vérité. Nous voulons qu'enfin les souffrances de la Vendée soient reconnues. Ce qui s'est passé ici, en Vendée, il y a deux siècles, ne devrait plus être le secret honteux de notre histoire nationale. »

   Dans sa réponse totalement improvisée, Lech Walesa s'est adressé à la jeunesse, évoquant l'Europe, « barrière contre toutes les barbaries ». Un discours d'espoir : « Combien de révolutions ? Combien de guerres ? Combien de sang a coulé pour que nous puissions vivre librement dans l'Europe actuelle ? [...] Elle est encore imparfaite. C'est aux générations futures de poursuivre et d'améliorer ce que nous avons commencé. Inventer une nouvelle Europe en évitant l'égoïsme, le populisme. »

  Lech Walesa consacre sa seconde journée vendéenne, aujourd'hui, à l'économie. L'ancien président polonais visitera notamment deux entreprises témoignant du dynamisme de la région.

                           Joël BIGORGNE.

http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-Lech-Walesa-ou-le-revolutionnaire-pacifique-_8620-2185010_actu.Htm

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 08:51

http://www.france24.com/fr/20130419-otages-cameroun-enfants-vont-bien-tanguy-moulin-fournier-boko-haram-nigeria

 

Et pendant  ce temps là:

  Témoignage d'une personne qui a participé à la veillée pacifique et silencieuse hier soir(mercredi 17 avril) sur la pelouse des Invalides :

22h : Nous sommes un peu plus de 800 jeunes, assis par terre dans le calme, sur l'esplanade des Invalides, avec des bougies. Axel, le chef de file du mouvement, explique au porte-voix l'esprit de cette initiative. Il s'agit de résister à ce gouvernement et à ses lois iniques, non par la violence, mais par notre force spirituelle – au sens large, celle qui habite tout homme, ce n'est pas réservé aux croyants. C'est notre vie intérieure, notre paix, notre amour qui constitue la plus grande force de résistance ; à cela le gouvernement ne peut rien opposer. Axel est d'un calme olympien, il parle d'une voix douce, ni coléreux ni revendicatif ; il sait où il va et tient le cap. Il mène cela avec une jeune fille nommée Alix. Peut-être 25 ans, pas plus.

22h30 : Axel nous parle de la paix intérieure, et nous écoutons des textes (Madeleine Daniélou, Victor Hugo...) sur la France, l'intelligence, l'amour, la liberté... Les CRS sont encore partout sur l'esplanade, où des groupes de manifestants, restés après la dispersion, font du bruit et refusent de partir. Très tôt, les CRS prennent position autour de nous. Axel explique calmement qu'à la deuxième sommation, ceux qui voudront partir partiront ; qu'accomplir demain notre devoir d'état est plus important que de rester ; que ceux qui peuvent rester et résister devront, s'ils aterrissent au poste, demander un avocat commis d'office et un médecin : il sera évidemment compliqué de trouver plusieurs centaines d'avocats et de médecins en même temps ! Nous continuons de rester paisibles ; au bout d'un moment, les CRS nous contournent et partent s'occuper d'autres groupes bruyants et violents.

23h : Ce soir, nous ne resterons que jusqu'à 1h du matin, a encore dit Axel. Ensuite, nous irons tranquillement nous coucher. Arrive un commissaire de police, qui parlemente avec Axel quelques instants. Celui-ci nous informe ensuite au micro : « Ce policier nous demande de nous disperser à minuit et demie, pour que nous puissions prendre les derniers métros. Si nous partons à minuit et demie, nous pouvons rester, nous ne serons inquiétés par aucun policier. Je suis très heureux de ce qu'il se passe, notre paix commence à faire son effet. Nous resterons jusqu'à minuit et demie. » Le policier part.

23h30 : Nous écoutons toujours des paroles et des textes, alternés avec des temps de silence. Ailleurs encore, des pétards, des sirènes... Il est difficile de rester tranquilles, ancrés dans sa « paix intérieure » comme le rappelle Axel, quand les camions de CRS passent et repassent dans tous les sens sur l'esplanade. Des jeunes partent, d'autres se dissipent...Certains, au téléphone, tentent de faire venir leurs amis restés avec des groupes plus violents. Axel garde son calme. Mgr Aillet, évêque de Bayonne, nous rejoint un moment, nous bénit et bénit notre « résistance spirituelle » et notre courage.

Xavier Bongibault et un organisateur de la Manif pour tous nous rejoignent aussi. Un garçon récite par cœur un texte de Gramsci sur l'indifférence :« Je hais les indifférents. (…) Ce qui se passe, le mal qui s’abat sur tous, le bien possible qu’un acte héroïque peut provoquer, tout ça revient moins à l’initiative de quelques personnes qui agissent qu’à l’indifférence, à l’absentéisme de la majorité. Ce qui arrive, arrive non pas parce que certains veulent qu’il arrive, mais parce que la majorité abdique sa volonté, laisse faire, laisse se grouper les nœuds qu’ensuite seule l’épée pourra couper, laisse promulguer les lois qu’ensuite seule la révolte fera abroger, laisse aller au pouvoir les hommes qu’ensuite seul une révolution pourra renverser. La fatalité qui semble dominer l’histoire n’est que l’apparence illusoire de cette indifférence, de cet absentéisme. Des faits mûrissent à l’ombre, juste quelques mains, à l’abri de tout contrôle, tissent la toile de la vie collective, et la masse ignore, car elle ne s’en soucie point. Les destins d’une époque sont manipulés selon des vues étriquées, des buts immédiats, des ambitions et des passions personnelles de petits groupes actifs, et la masse ignore, car elle ne s’en soucie point. »Axel nous invite encore à examiner pourquoi nous sommes là, ce que nous voulons défendre. Nous voulons montrer notre détermination, de manière pacifique, en s'appuyant sur notre vie intérieure. Nous préférons ce que nous croyons à notre vie, à notre confort. Toujours dans un grand calme, sans exaltation, sans triomphalisme, humblement.

Minuit : Nous voyons brusquement arriver et se ranger juste devant nous dix cars de CRS, ainsi que le bus bien connu qui sert aux arrestations. Le même policier revient parlementer ; son porte-voix ne fonctionne pas, Axel lui prête le sien. « C'est bien, tout s'est bien passé, maintenant vous allez vous disperser et rentrer calmement, si vous ne voulez pas que cela se passe mal. » Axel rappelle, toujours très calmement, qu'on lui avait assuré que nous pouvions rester jusqu'à minuit et demie, et qu'il n'y aurait pas de policiers autour de nous. Il discute un peu avec le commissaire, puis reprend le micro. «Visiblement les ordres ont changé ; nos amis les policiers nous demandent de partir une demie-heure plus tôt. Là il faut que vous m'aidiez, j'ai une décision à prendre. Peut-être vaut-il mieux rester, parce qu'on nous dit minuit et demie, puis minuit, puis 22h, et demain on n'existe plus ; peut-être vaut-il mieux partir, quelques minutes plus tôt, et éviter des incidents avec les forces de l'ordre. » Sur ce, il demande au policier deux minutes de réflexion et, écartant tous ceux qui veulent le conseiller, prend seulement Alix à part. On les voit discuter quelques minutes, rejoints ensuite par deux ou trois autres.

Minuit quinze : Axel et Alix reviennent : « Chacun est libre, mais nous, nous allons rester. Ce quart d'heure qui reste ne changera rien, nous allons seulement montrer que nous sommes libres et déterminés, nous resterons jusqu'à l'heure qu'on nous a dite, dans le silence absolu. Puis, à minuit et demie, nous nous disperserons calmement et nous irons nous coucher. » Approbation muette de la « foule », par les mains.

Minuit vingt : Les CRS sortent des bus, casqués et bouclier en main, et commencent à nous encercler. Nous avons resserré les rangs, rangés en ligne, alternés garçon et fille, nous tenant par les bras, et essayons de rester dans le calme. Axel et Alix restent devant nous, nous exhortent encore à rester ancrés dans notre paix intérieure.

Minuit vingt-cinq : Nous sommes encerclés, ils sont tous proches de nous. Vont-ils nous attaquer pour quelques minutes qui restent encore ? Ils n'avancent plus. Minutes héroïques : des CRS armés face à quelques centaines de jeunes désarmés, assis par terre en silence, qui ne résistent que par la force de leur détermination. Nous sentons que la force est de notre côté, elle est intérieure, elle est dans notre confiance et dans la communauté que nous formons. Certains CRS semblent un peu interloqués ; si on leur avait donné l'ordre de nous attaquer à ce moment-là, je ne sais pas ce qu'ils auraient fait. Il paraît que la veille, l'un d'eux s'est mis à pleurer, en disant : « C'est trop beau ce que vous faites, on nous fait faire du sale boulot !» Les minutes s'égrènent, une à une ; le moindre cri ou mouvement de panique, et tout peut exploser. Il reste deux minutes. Quelqu'un entonne « l'espérance », et peu à peu le chant se propage, repris par toutes les voix. Il s'enfle, et devient un chant de victoire. Serrés les uns contre les autres, sans bouger, nous chantons.

Minuit trente : Axel donne le signal du départ. Tous ensemble, chantant toujours, nous nous levons et marchons calmement vers la bouche du métro. Extraordinaire moment : notre paix est victorieuse. Les CRS nous encadrent, ils ne savent pas trop quoi faire de leur force. Des ordres imbéciles fusent, certains empêchent ceux qui veulent partir à vélo ou à pied de passer, d'autres rattrapent avec violence deux filles qui partaient à pied. Certains CRS nous laissent passer, l'un d'eux crie : « Laissez tomber vos boucliers, les gars, il ne va rien se passer. » Ils sont tellement habitués aux rapports de force et à la violence, que notre manière d'agir les dépasse complètement. Ils se croient obligés de pousser ceux qui descendent dans le métro, de repousser ceux qui sont à l'extérieur... S'ils avaient eu confiance en nous, en dix minutes nous nous serions dispersés nous-mêmes dans le calme. Heureusement, pas d'incident grave, et à 1h l'esplanade est déserte.

Expérience faite, je crois que cette initiative est belle, et j'encourage ceux qui le peuvent à la rejoindre. Beaucoup de jeunes, et des moins jeunes, légitimement énervés par le déni et l'injustice dont nous sommes l'objet de la part du pouvoir et des médias, basculent dans la violence. Je crois que la vraie résistance est là, dans la force spirituelle de cette jeunesse de Paris, qui est prête à défendre la vérité, qui ne cède ni à l'indifférence ni à des pulsions de violence, qui fonde sa force sur celle de l'intelligence, celle du cœur, celle de la foi. Ce soir encore, et les jours suivants, de plus en plus nombreux sans doute, « les Veilleurs » seront là, sentinelles de l'aurore.

 

 

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