Pour notre 6ème pèlerinage mensuel à Pontmain de Supplique à Dieu pour le Retour du roi, je vous transmets le livret des prières à l’adresse de Notre-Dame d’Espérance de Pontmain pour Son Fils Jésus, Christ et Roi de France.
Je le transmets notamment à vous tous qui, pour quelque raison que ce soit, éloignement important, handicap physique, grand âge ou moyens financiers réduits, ne pouvez pas vous rendre en personne en ce lieu d’apparition de Marie, mais veulent malgré tout participer au pèlerinage de chez eux.
En faisant de chez vous la Supplique par le même programme que nous, vous serez ainsi être union de prière avec les pèlerins suppliant sur place. Si vous pouvez aller dans une église ou une chapelledevant le Saint Sacrement vous pourrez, en plus adorer Jésus dans Sa Royauté sur la France en mêmetemps que nous.
Les prières de la Supplique sont scrupuleusement celles que les voyants et les villageois de Pontmain ont récitées le soir du 17 janvier 1871 pendant les trois heures de l’Apparition de Notre-Dame Reine de France. Y ont été ajouté des prières de supplique spécifiques pour demander le pardon despéchés de la France, notamment son péché d’apostasie, et le retour de la France à sa vocation divine par le retour de son roi.
Ces prières commencent vers 13h30 et durent jusqu’à 17h00 environ.
Pour pouvoir réaliser à Pontmain le Verdun de la prière pour le retour du roi, c’est-à-dire réaliser une rotation continue de pèlerins différents, essayez de venir au moins une fois par an faire ce pèlerinageà Pontmain… et d’amener famille, amis et connaissances. Entre temps, en leur compagnie, priezchaque mois de chez vous avec nous.
Pour ceux qui désirent nous rejoindre un ou plusieurs 17 du mois, adressez-vous, au « Relais du Bocage » (hôtel-restaurant), derrière la basilique, ou à la librairie « A la belle Dame de Pontmain », en face la grange de l’Apparition.
MAIS DE GRÂCE, pour que nous organisions quelque chose d’officiel et de public, de collectif et d’exemplaire, de grand et de beau, pour demander au Roi du Ciel SON roi de France, que vous veniez à Pontmain ou que vous priiez de chez vous, FAITES-VOUS CONNAÎTRE… !
Pour me joindre :
. Par email à : chouandecoeur@orange.fr
. Par téléphone mobile : 06 07 50 26 58
Chouandecoeur
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Prières dites par les voyants et les villageois
lors de l’Apparition de la Très Sainte Vierge à Pontmain
Pèlerinage - Dans la chapelle des oblats :
01. 5 Pater + 5 Ave.
02. 5 Pater + 5 Ave.
03. Chapelet des Martyrs japonais.
04. Chapelet :
Mystères Douloureux pour demander pardon des péchés de la France.
(Au 5ème mystère douloureux, on médite selon la page de l’annexe 1)
05. Magnificat :
Chanté ou dit en latin ou en français
06. Litanies de la Sainte Vierge :
Dites en français
07. Adoration du Très Saint Sacrement (15 min).
08. O Salutaris Hostia (3 couplets).
Chanté en latin
09. Inviolata :
Chanté ou dit en latin ou en français
10. Salve Regina :
Chanté en latin ou dit en français
11. Cantique de Notre Dame d’Espérance :
Chanté ou dit en français
12. Cantique Mon doux Jésus, enfin voici le temps de pardonner :
Chanté ou dit en français
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13. Prière des Francs :
Dite en français
Pèlerinage - Sur l’esplanade, à la colonne de Notre Dame de Pontmain :
14. Ave Maris Stella :
Chanté en latin ou dit en français
15. Prière à Saint Michel pour la France :
Dite en français
16. Prière pour la France donnée par NSJC à Marcel Van :
Dite en français
17. Prière à NSJC vrai et unique Roi de France pour le Retour de Son Lieutenant, le Roi
Très Chrétien, et le retour de la France à sa vocation d’origine :
Dite en français
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01. 5 Pater + 5 Ave.
Début de l’Apparition de la Sainte Vierge :
« A sept ou huit mètres au-dessus de la maison Guidecoq et en arrière, j’avais aperçu au milieu des
« airs une Dame d’une beauté ravissante.
« Elle paraissait jeune, dix-huit ou vingt ans, d’une stature assez grande. Son vêtement se composait
« d’une robe, bleu très foncé. Quand on nous demanda de bien préciser cette couleur, nous nu
« pûmes mieux faire que de montrer des boules d’indigo dont on se sert pour bleuir le linge.
« Sur cette robe étaient parsemées, sans ordre aucun, des étoiles d’or à cinq pointes très régulières,
« de même grandeur. Elles étaient peu nombreuses et brillaient, sans cependant n’émettre aucun
« rayon.
« Sa robe tombait sans ceinture et sans taille, depuis le cou jusqu’aux pieds ; elle était ample et
« formait quelques plis assez marqués ; aucun cependant ne pouvait faire supposer un appui
« quelconque. Les manches, larges, couvraient l’avant-bras et les mains jusqu’à la naissance du
« pouce à peu près. La robe ne portait d’ourlet ni en haut ni en bas ni aux manches ; elle entourait le
« cou de la façon la plus modeste et la plus gracieuse.
« Aux pieds, restés à découvert, la belle Dame portait des chaussons du même bleu, sans semelles,
« sans étoiles, mais ornés d’une boucle ou rosette d’or, formée par un simple nœud. Le voile noir
« reposait sur la tête, couvrait les cheveux, les oreilles, retombait sur les épaules, de sorte qu’on
« pouvait l’apercevoir par-dessous le bras. Le voile cachait à peu près la moitié du front ; c’était
« comme un bandeau non tiré, avec quelques petits plis. Les plis étaient plus marqués à l’endroit où
« le voile retombait sur les épaules.
« La couronne d’or surmontait le voile noir. Elle ressemblait à un diadème : prenant en bas la forme
« de la tête, elle s’élevait presque droit en avant, et s’évasait sur les côtés. La partie supérieure était
« plus élevée au milieu et s’abaissait à droite et à gauche. Enfin, la couronne était partagée au milieu
« par un liseré rouge, de cinq à six millimètres de largeur, qui courait tout autour.
« Ses mains étaient petites, étendues et abaissées vers nous, comme dans la médaille miraculeuse,
« mais sans laisser échapper de rayons.
« Elle avait la figure ronde, un peu ovale cependant.
« A la fraîcheur et à la jeunesse du visage s’unissaient la finesse des traits, l’exquise délicatesse du
« teint, pâle plutôt que coloré.
« Sa bouche, petite, dessinait les sourires les plus ineffables. Ses yeux, d’une douceur sans pareille et
« d’une incomparable tendresse, étaient dirigés vers nous.
« Je renonce à peindre davantage la belle Dame, qui nous regardait et nous souriait. »
(Récit d’un voyant – Joseph Barbedette O.M.I.)
Avant le souper, les deux garçons, leur père et leur mère, disent dans la grange, tournés vers la
Vision, 5 Pater et 5 Ave en l’honneur de la Sainte Vierge
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02. 5 Pater + 5 Ave.
Après le souper
« Si vous me laissiez libre, disait Eugène à son père, je resterais là tout le temps.
« Mais, l’ordre était formel, il fallait aller souper, ma mère n’admettait aucune réplique à ses ordres.
[…]
« Le repas fut court. Nous allions sortir, lorsque ma mère nous dit : ‟ Puisque vous ressortez, dites de
« nouveau cinq Pater et cinq Ave, si vous voyez la Dame, mais restez debout à cause du froid, puis
« revenez ”.
« Arrivés à la grange, nous fûmes de nouveau ravis par la belle Vision ; instinctivement nous
« tombâmes à genoux, pour réciter les cinq Pater et les cinq Ave. »
(Récit d’un voyant – Joseph Barbedette O.M.I.)
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03. Chapelet des Martyrs japonais :
Après l’arrivée à la grange des sœur Vitaline et Marie-Édouard, ainsi que des fillettes, puis d’autres
enfants, et enfin d’autres personnes du bourg :
« Avant même l’arrivée de Monsieur le Curé, on commença à prier et on récita le chapelet des
« Martyrs du Japon […]. »
(Récit d’un voyant – Joseph Barbedette O.M.I.)
C'est un rapide chapelet qui se fait sur deux dizaines.
On commence par la croix, puis le gros grain, suivi des trois petits. Ensuite, on dit les deux dizaines de
petits grains, précédées du gros grain.
Sur la croix : Acte de Foi, d’Espérance et de Charité.
Sur les gros grains : Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de Jésus-Christ en expiation de
mes péchés et pour les besoins de la Sainte Église.
Sur les petits grains : Mon Doux Cœur de Marie soyez mon salut ; mon Jésus, Miséricorde !
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04. Chapelet :
Après l’arrivée à la grange de Monsieur le Curé :
« Prions dit Monsieur le Curé, récitons le chapelet » […]
« À peine le chapelet fut-il commencé que la belle Dame se mit à grandir. […]
« Tandis que l’Apparition grandissait de la sorte, les étoiles se multipliaient merveilleusement. Nos
« les voyions paraître à quelques centimètres de la robe et s’y coller aussitôt, tantôt en haut, tantôt
« en bas, d’une manière irrégulière et comme jetées au hasard : ‟ C’est une fourmilière, disions-
« nous ; y en a-t-il, y en a-t-il ! ”.
(Récit d’un voyant – Joseph Barbedette O.M.I.)
Ici, on dit les Mystères Douloureux pour demander pardon des péchés de la France.
Au 5ème mystère douloureux, on médite selon la liste ci-dessous
Liste des méditations de chaque « Je vous salue Marie » du 5ème Mystère Douloureux du Chapelet :
(à dire avant chaque Je vous salue Marie)
01. Pour la plaie de Votre Sainte Épaule,
Pour cette plaie, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et donnez-lui Votre
Saint Roi.
02. Pour la plaie de votre main gauche,
Pour cette plaie, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et donnez-lui Votre
Saint Roi.
03. Pour la plaie de Votre main droite,
Pour cette plaie, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et donnez-lui Votre
Saint Roi.
04. Pour la plaie de Votre pied gauche,
Pour cette plaie, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et donnez-lui Votre
Saint Roi.
05. Pour la plaie de Votre pied droit,
Pour cette plaie, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et donnez-lui Votre
Saint Roi.
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06. Pour la grande soif que Vous avez eue sur la croix,
Pour Votre grande soif sur la croix, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et
donnez-lui Votre Saint Roi.
07. Pour les 7 paroles que Vous avez prononcées sur la croix,
Pour Vos 7 paroles sur la croix, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et
donnez-lui Votre Saint Roi.
08. Pour le grand cri que Vous avez poussé sur la croix,
Pour Votre grand cri sur la croix, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et
donnez-lui Votre Saint Roi.
09. Pour la plaie de Votre Sacré Cœur,
Pour la plaie de Votre Divin Cœur, mon Dieu, pardon et miséricorde pour les péchés de la France et
donnez-lui Votre Saint Roi.
10. Pour Votre Très Sainte Mort sur la croix,
(Après un silence de quelques secondes…), Pour Votre Très Sainte Mort sur la croix, mon Dieu,
pardon et miséricorde pour les péchés de la France et donnez-lui Votre Saint Roi.
Explications :
. La 1ère méditation est tirée directement du Linceul de Turin qui montre une profonde et large plaie
sur les deux épaules, mais particulièrement sur l’épaule droite. Elle est due au poids et au
frottement de la poutre de la croix.
Le Christ a demandé à des âmes privilégiées de méditer sur la plaie et la douleur de Sa Sainte
Épaule. Une rapide estimation permet de penser que le Christ a dû porter une charge d’environ 50
à 60 kg dans le cas du patibulum uniquement (partie horizontale – de la taille d’une traverse de
chemin de fer), et de 60 à 80 kg dans le cas de la croix entière (une partie du poids total de celle-ci
étant supportée par le sol).
. La 2ème méditation se fait sur la terrible douleur ankylosant et tétanisant tout le bras, occasionnée
par le clou qui abîme le nerf médian de la main en passant dans le trou de Destot. Il est
vraisemblable que la main gauche ait été clouée avant la main droite. Le Christ étant allongé à terre
sur le dos, le soldat s’est porté naturellement sur sa droite, c’est-à-dire vers la main gauche de
Jésus.
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. La 3ème méditation est identique à la 2ème.
Cependant, il faut ajouter que pour clouer la seconde main (la droite), les soldats étiraient au
maximum les bras de façon que le corps soit bien fixé au milieu de la croix et descende le moins
possible lors de son élévation. Ils tiraient donc sur la main droite, ce qui ravivait les douleurs de la
main gauche déjà clouée et du bras gauche, puis clouait la main droite. Les deux bras étaient alors
totalement tétanisés. C’était une explosion de douleur envahissant les deux bras et le buste.
. La 4ème méditation est similaire à celle de la main gauche. Le pied gauche a été cloué sur le pied
droit avec un seul clou (d’après des messages à des âmes privilégiées). Il a donc fallu le clouer en
premier sur la croix (à un emplacement du pied correspondant au trou de Destot de la main, avec
les mêmes douleurs dans la jambe jusqu’au bassin), puis à coups de marteau le déclouer de la croix.
. La 5ème méditation complète la 4ème. Le pied gauche est positionné sur le pied droit au bon
emplacement, et les coups de marteau font le reste. Les pieds sont cloués sans support, la plante
du pied bien à plat sur le bois de la croix, ce qui oblige le supplicié à avoir les genoux très pliés.
Ce sont alors les deux jambes qui tétanisent avec crampes et douleurs envahissant jusqu’au bassin.
. La 6ème méditation se fait sur la grande soif de Jésus (soif de nous et de notre salut bien sûr, mais
avant tout soif physique). Jésus n’a pas dormi. Il a subi un nombre impressionnant de coups et a
perdu beaucoup de sang. Il est complètement déshydraté. Jésus prend la place du mauvais riche
demandant à Lazare de lui donner une goutte d’eau au bout de son doigt. Toute Sa bouche est
totalement sèche. Tout Son Corps réclame un peu d’eau. C’est celle qu’Il nous redonnera au
Baptême.
. La 7ème méditation est celle sur les 7 paroles du Christ en croix. Voici ces 7 paroles dans l’ordre où
elles ont été dites :
1. Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.
2. En vérité Je te le dis, aujourd’hui-même tu seras avec Moi au paradis.
3. Femme, voici Ton fils ! Voilà ta mère !
4. Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné ?
5. J’ai soif !
6. Tout est accompli.
7. Père, entre Tes mains Je remets mon esprit.
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La 4ème parole elle-même « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné ? » est la parole clé
de la rédemption. Elle nous montre les souffrances que le Sauveur a dû subir de la part de Dieu le
Père Lui-même pour l’expiation. Il «l’a fait péché pour nous» (2 Corinthiens 5-21). Il est «maudit de
Dieu» (Galates 3-13 et Deutéronome 21-23). Victime expiatoire infinie, il subit l’éternité de notre
châtiment (cf. Ésaïe 53:5).
À ce moment, le Christ subit dans toute son horreur la peine la plus terrible de l’Enfer c’est-à-dire la
peine du Dam, ou séparation totale d’avec Dieu. Au moment où Jésus prononce cette parole, cette
peine est effective : « Pourquoi M’AS-TU abandonné ». C’est la réalité… ! Il est vraiment totalement
abandonné de Son Père. Il éprouve, dans la parfaite lumière de Sa conscience sainte et pure, toute
l’horreur et toute l’amertume du péché, toute la puissance de Satan et tout l’effroi de la mort,
toutes les terreurs et toutes les angoisses du jugement inexorable de Dieu Son Père.
Mais de plus, cette parole nous montre la participation active du Père Lui-même dans l’œuvre de la
Rédemption, participation qui est Sa volonté, en même temps que Son acceptation, de rejeter Son
Fils. Ce fait est lourd de conséquence. Le péché offense, je dirais violente, tellement l’Être Divin que
pour le rachat, la 1ère Personne divine abandonne la 2ème Personne et, par conséquent, affecte la
3ème Personne Qui procède des deux premières, Qui est l’union intime des deux premières. C’est
absolument impensable !... Pour le rachat, Dieu fait passer son amour pour sa créature pécheresse
AVANT son propre Amour de Lui-Même dans Sa Très Sainte Trinité, AVANT l’Amour de Son propre
Être, finalement avant Sa propre Vie Divine. Voilà la participation paternelle au Salut du Fils. C’est le
Sacrifice Divin dans toute sa splendeur impliquant les 3 Personnes Divines. C’est finalement la
mystérieuse « mort de Dieu » pour le salut des hommes.
Seule Marie, la Mère du Fils, reste au pied de la Croix et n’abandonne pas le Dieu fait Homme
mourant. Seule une mère peut faire cela. C’est l’ultime tendresse du Père à Son Fils obéissant, parce
qu’Il a été obéissant.
Vraiment, cette parole doit imprimer dans nos cœurs la terreur du péché et son horreur absolue !
Seulement après, vient la parole témoignant de la parfaite obéissance du Fils et annonçant la
résurrection : « Tout est accompli ! »
. La 8ème méditation concerne le grand cri de Jésus juste au moment de sa mort : « Puis poussant un
grand cri et inclinant la tête, Il rendit l’esprit ».
Ce grand cri quel est-il ?
Il est raisonnable de penser qu’il est le cri qu’une majorité d’êtres humains, et peut-être tous,
poussent au moment de leur mort et qui est : « Maman ! ».
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. La 9ème méditation est sur la plaie du Divin Cœur. C’est au moment du grand cri de Jésus que le Divin
Cœur s’ouvre ! Jésus a maîtrise Son sacrifice jusqu’au bout, jusqu’à Sa mort elle-même. Sa mort, Il la
provoque, par Amour pour les hommes et par Amour de Son Père, par la déchirure, par
l’éclatement de Son Cœur. Mais, s’ouvre aussi le Cœur de Marie en même temps que celui de Son
fils. Le cœur Marie, Mère, fait écho à celui du Fils mourant. Alors, par la même blessure, les deux
Saints Cœurs sont pleinement unis.
. La 10ème méditation se fait par un silence d’adoration et la contemplation du Christ mort sur la croix
Notice en travaux sur ce point
Christ de Charles Villandre
Médecin et sculpteur
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05. Magnificat :
C’est au cours de cette prière que la banderole blanche apparaît et que s’inscrit, en lettres d’or et en
majuscules, la première partie du message : « MAIS PRIEZ MES ENFANTS »
« Sœur Marie-Édouard, sur l’ordre de Monsieur le Curé, entonna le Magnificat »
(Récit d’un voyant – Joseph Barbedette O.M.I.)
Magnificat
Cantique de la Vierge Marie
Magnificat ánima mea Dominum
Et exsultávit spiritus meus,
in Deo salutári meo ;
Quia respéxit humilitátem ancillæ suæ :
ecce enim ex hoc beátam me dicent
omnes generatiónes.
Quia fecit mihi magna qui potens est :
et sanctum nomen ejus ;
Et misericórdia ejus a progénie in progénies
timéntibus eum.
Fecit poténtiam in bráchio suo ;
dispérsit supérbos mente cordis sui.
Depósuit poténtes de sede,
et exaltávit húmiles.
Esuriéntes implévit bonis :
et divites dimísit inánes.
Suscépit Israel púerum suum,
recordátus misericórdiæ suæ.
Sicut locútus est ad patres nostros,
Abraham et sémini ejus in sæcula.
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit
en Dieu, mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront
bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux
qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
Il se souvient de son amour.
De la promesse faîte à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
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06. Litanies de la Sainte Vierge :
« Sur l’ordre de Monsieur le Curé, sœur Marie-Édouard entonna les Litanies de la Sainte Vierge,
« auxquelles tout le monde répondit. ‟ Il faut, dit M. Guérin, prier la Sainte Vierge de manifester Sa
« volonté ”.
(Récit d’un voyant – Joseph Barbedette O.M.I.)
Il s’écrit sur la banderole blanche : « DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS » au cours des
Litanies de la Sainte Vierge.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste Qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, Qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, Qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, Qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous,
Sainte Mère de Dieu, …
Sainte Vierge des vierges, …
Mère du Christ, …
Mère de la divine grâce, …
Mère très pure, …
Mère très chaste, …
Mère sans tache, …
Mère toujours vierge, …
Mère aimable, …
Mère admirable, …
Mère du bon conseil, …
Mère du Créateur, …
Mère du Sauveur, …
Vierge très prudente, …
Vierge vénérable, …
Vierge digne de louanges, …
Vierge puissante, …
Vierge clémente, …
Vierge fidèle, …
Miroir de justice, …
Siège de la sagesse, …
Cause de notre joie, …
Vase spirituel, …
Vase d’honneur, …
Vase éminent de piété, …
Rose mystique, …
Tour de David, …
Tour d’ivoire, …
Maison d’or, …
Arche d’alliance, …
Porte du Ciel, …
Etoile du matin, …
Santé des malades, …
Refuge des pécheurs, …
Consolatrice des affligés, …
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Secours des chrétiens, …
Reine des anges, …
Reine des patriarches, …
Reine des prophètes, …
Reine des apôtres, …
Reine des martyrs, …
Reine des confesseurs, …
Reine des vierges, …
Reine de tous les saints, …
Reine conçue sans le péché originel, …
Reine montée au ciel, …
Reine du Très Saint Rosaire, …
Reine de la paix, …
Reine de France, …
Agneau de Dieu, Qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, Qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, Qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Priez pour nous, sainte Mère de Dieu,
Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.
PRIONS :
Seigneur, Dieu, Votre Fils unique nous a préparé, par Sa vie, Sa mort et Sa résurrection, la
récompense du salut éternel. Lorsque nous méditons ces mystères, en récitant le Rosaire de la
Bienheureuse Vierge Marie, accordez-nous d’imiter les exemples qu’ils contiennent, et d’obtenir les
fruits qu’ils promettent, par Jésus-Christ, Notre Seigneur,
Ainsi soit-il.
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07. Adoration du Très Saint Sacrement (15 min) : Dans Sa Royauté sur la France.
08. O Salutaris Hostia (3 couplets).
O salutaris Hostia,
O réconfortante Hostie,
Quae coeli pandis ostium,
Qui nous ouvre les portes du ciel,
Bella premunt hostilia ;
L’ennemi plein de vigueur nous poursuit ;
Da robur, fer auxilium.
Donne-nous la force, porte nous secours.
O vere digne Hostia,
O vraiment digne Hostie,
Spes unica fidelium :
Unique espoir des fidèles :
In te confidit Gallia ;
En toi se confie la France ;
Da pacem, serva lilium.
Donne-lui la paix, conserve le lys.
Uni trinoque Domino
Au Seigneur unique en trois personnes
Sit sempiterna gloria :
Soit la gloire éternelle ;
Qui vitam sine termino,
Qu'il nous donne en son Royaume
Nobis donet in patria.
La vie qui n'aura pas de fin.
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09. Inviolata :
Pendant ce chant, le message continue à s’écrire sur la banderole. Alors que l’on chantait les paroles
« Ô Mater Alma Christi carissima » (Ô Mère chérie du Christ), il s’inscrit : « MON FILS ».
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10. Salve Regina :
Là encore, pendant ce chant, le message continue à s’écrire sur la banderole. A la fin du Salve Regina
on lit : « MON FILS SE LAISSE TOUCHER ».
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11. Cantique de Notre Dame d’Espérance :
Après un temps un peu plus long que précédemment, sur injonction du Curé Guérin, sœur Marie-
Édouard entonne un cantique très souvent chanté à Pontmain : « Mère de l’Espérance… ».
« Aussitôt, la Sainte Vierge, qui, jusqu’alors, avait tenu les mains abaissées vers nous, les éleva à la
« hauteur de ses épaules. […] En même temps, la Sainte Vierge souriait en nous regardant, du plus
« beau sourire que nous ayons pu contempler pendant toute l’Apparition. […] Tout en souriant ainsi,
« elle semblait accompagner le chant. Elle remuait ses doigts, à peu près comme une personne qui
« joue un piano lentement et délicatement. […] Vers la fin du cantique, la banderole avec l’inscription
« disparut tout d’un coup, comme si un rouleau couleur du ciel eût passé en commençant à notre
« droite et l’eût enroulée sur lui-même. »
(Récit d’un voyant – Joseph Barbedette O.M.I.)
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12. Cantique Mon doux Jésus, enfin voici le temps de pardonner :
La Sainte Vierge « tombée en tristesse » nous tend le crucifix rouge.
MON DOUX JÉSUS, ENFIN VOICI
Mon doux Jésus, enfin voici le temps
De pardonner à nos cœurs pénitents.
Nous gémissons dans les alarmes :
Soyez touché des larmes
De vos enfants.
(Refrain)
Párce Dómine, párce pópulo túo:
Ne in aetérnum irascáris nóbis.
Accueillez-nous, ô Rédempteur puissant,
Vous dont le cœur est si compatissant ;
Souvenez-vous de vos souffrances.
Et lavez nos offenses
Dans votre sang.
Vous offenser, nous ne le voulons plus !
Inscrivez-nous au nombre des élus ;
Laissez agir votre tendresse :
Gardez votre promesse,
O doux Jésus !
À vos autels nous sommes à genoux,
De votre Père apaisez le courroux,
Daignez nous être secourable,
Sauveur toujours aimable.
Pardonnez-nous.
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13. Prière des Francs (devant le saint-Sacrement) :
Prière des Francs
Dieu Tout-Puissant et Éternel,
Qui avez établi l’empire des Francs pour être par le monde l’instrument de Votre divine volonté, le
glaive et le bouclier de Votre Sainte Église :
Nous vous en prions, prévenez toujours et partout de la céleste lumière les fils suppliants des Francs,
afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour établir Votre règne dans le monde,
Et que, pour accomplir ce qu’ils auront vu, leur charité, leur force et leur persévérance aillent
toujours en s’affermissant.
Par Notre Seigneur Jésus, Christ et Roi de France.
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Sur l’esplanade, à la colonne de Notre Dame de Pontmain :
14. Ave Maris Stella :
Ave, maris stella,
Dei mater alma,
Atque semper virgo,
Felix caeli porta
Sumens illud « Ave »
Gabrielis ore,
Funda nos in pace,
Mutans Evae nomen.
Solve vincla reis,
Profer lumen caecis,
Mala nostra pelle,
Bona concta posce.
Monstra te esse matrem,
Sumat per te preces
Qui pro nobli natus
Tulit esse tuus
Virgo singularis,
Inter mones mitis,
Nos culpis solutos
Mites fac et castos.
Vitam praesta puram,
Iter para tutum,
Ut videntes Jesu
Semper collaetémur
Sit laus Deo Patri,
Summo Christus decus,
Spirituti Sancto
Tribus, honor unus.
Amen
Salut, étoile sur les flots,
Sainte Mère de Dieu
Et vierge à jamais consacrée,
Bienheureuse porte du ciel.
Recevant cet Ave
Par la bouche de Gabriel
Fixe-nous dans la paix,
Retournement du nom d’Eva.
Des pécheurs brise les liens
Aux aveugles accorde la lumière,
Délivre-nous de nos misères,
Obtiens pour nous les vrais biens !
Montre toujours que tu es Mère,
Qu’il reçoive de toi nos prières
Celui qui est né pour nous,
En acceptant d’être ton fils.
O Vierge sans pareille
Vierge douce entre toutes,
Obtiens le pardon de nos fautes
Rends nos cœurs humbles et murs.
Rends sainte notre vie
Rends sûre notre route,
Afin que, contemplant Jésus,
Nous partagions sans fin ta joie.
Louange à Dieu le Père,
Gloire au Christ souverain
Ainsi qu’au Saint-Esprit ;
Aux Trois un seul honneur sans fin.
Ainsi soit-il.
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15.
Prière à Saint Michel pour la France
Grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence Divine le protecteur spécial de la France et
son Ange gardien, de grâce ne transportez pas à une autre nation le glorieux privilège de vous avoir
pour ange tutélaire.
Ah ! Ne souffrez pas que notre patrie cesse d’être la Fille Aînée de l’Eglise et que son glorieux titre
passe à un autre peuple !
Opposez à ses défaillances actuelles la fidélité séculaire de son passé. Souvenez-vous que cette terre
confié à votre sollicitude, fécondée par les sueurs et le sang de nombreux apôtres et martyrs fut
illustre entre toutes par les vertus de ses enfants, depuis saint Germain et sainte Geneviève
jusqu’aux âmes généreuses qui, de nos jours encore, réagissent contre les envahissements du Mal
par l’énergie de leur foi et la sainteté de leurs œuvres.
Ô glorieux Archange, faites-vous notre avocat devant le Très-Haut.
Obtenez pour la France, notre chère patrie, la paix dont elle a tant besoin à l’intérieur comme à
l’extérieur.
Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur, afin
qu’après avoir été humiliée sous les châtiments du Ciel pour ses fautes, elle se relève purifiée et
retrempée, capable des mâles vertus qui ont fait sa gloire dans les siècles passés.
Ainsi soit-il.
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16.
Prière pour la France, donnée par Notre Seigneur Jésus-Christ
à Marcel Van (1928-1959)
Seigneur Jésus, aie compassion de la France. Daigne l’étreindre dans Ton Amour et lui en monter
toute Ta tendresse. Fais que, remplie d’amour pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les
nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester à jamais fidèles et
de travailler d’un cœur ardent à répandre Ton règne dans tout l’univers.
Ainsi soit-il.
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17.
Prière à Notre Seigneur Jésus-Christ, vrai et unique Roi de France
pour le Retour de son Lieutenant le Roi Très chrétien
Et le retour de la France à sa vocation d’origine
Seigneur Jésus-Christ, vrai et unique Roi de France,
Souvenez-vous de Votre peuple de prédilection ;
Souvenez-vous de la Mission que Vous lui avez confiée dans le monde ;
Souvenez-vous de l’Alliance que Vous avez scellée avec Clovis au baptistère de Reims et confirmée
par saint Remy et sainte Jeanne d’Arc, puis renouvelée à chacun des Sacres de ses Rois Très
Chrétiens.
Cette Alliance a été brisée ! La France officielle a renié ses engagements envers Vous depuis qu’elle a
assassiné son roi.
Faites-lui la grâce, Seigneur Jésus, de lui pardonner ses fautes et de l’aider à les réparer à la fois chez
elle et dans le monde entier, afin qu’elle revienne au plus tôt à sa vocation première qui est la
défense de la sainte Église Catholique et Romaine qui est Votre seule Église.
Vos desseins sont impénétrables, mais nous croyons que la prière des hommes est puissante sur
Votre Divin Cœur. Soumis à Votre Sagesse et confiants en Votre Bonté, nous osons Vous faire
supplique que la France revienne à ses origines par l’alliance de l’Autel et du Trône restauré.
Seigneur Dieu, comme au temps de Jeanne d’Arc, rendez à la France son Roi Très Chrétien afin que,
recevant à Reims son digne sacre, il soit en toute vérité Votre Lieutenant temporel, le ministre de Vos
Saintes Volontés pour le bien de l’Église, de notre patrie et, par elle, du monde entier.
Nous Vous demandons cette grâce au nom de Votre Sacré-Cœur qui aime les Francs,
Au nom de Votre Très Sainte Mère, notre Reine bien-aimée,
Au nom de Saint Joseph, Protecteur attitré de la France,
Au nom de Saint Michel, l’Ange Gardien de la France,
Au nom de Sainte Jeanne d’Arc, la grande martyre de Votre Royauté en France,
Au nom des Saints Protecteurs et de tous les Saints de la Maison royale de France.
Seigneur Jésus-Christ, donnez-nous le Roi que Vous voulez pour nous,
Ainsi soit-il.
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