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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 09:31
Source.
Studio Audio visuel du Combat Royaliste
Mis en ligne sur :

http://www.dailymotion.com/video/k57djWNz7pypXiTpBK
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 08:35
  Les tradis  savent  encore, certes ...  mais les autres . Alors  comme le  rite du Saint Sacrifice de la messe dit " extraordinaire " connait un fort développement en  ce moment, nous avons l'espérance que le site donné ci-dessous en source sera utile à beaucoup.

A

Ambon -- Tribune à laquelle on montait par des degrés, à l'entrée du choeur. Autrefois, aux messes solennelles, on chantait l'Épître et l'Évangile à l'ambon. Sur le degré inférieur, on chantait un psaume appelé, pour ce motif, Graduel.
(…)

B
Banquette -- Long banc rembourré, placé à proximité de l'autel, où s'assoient le prêtre et les autres ministres pendant les offices. Plus souvent la banquette comprend trois sièges, un au milieu, pour le prêtre, deux de chaque côté, pour les ministres inférieurs ou les servants
(…)

C
Conopée -- masc. Tenture dont on recouvre le tabernacle contenant le Saint-Sacrement, par respect pour N. S. Le conopée est, selon l'époque ou la fête, blanc, violet, rouge, vert.
(...)

Source.
enfants_1931/lexique_al.html

                                                                    ( à suivre)
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 07:58
  On a peine à croire qu’il subsiste encore des inégalités en France  tant  sont nombreux les   organismes qui les traitent .  Mais, je  dois avouer  qu’on a encore plus de peine  à croire  que tous les organismes donnés  ci-dessous servent  vraiment  à quelque chose.
 
OBSERVATOIRE DE LA PARITE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

     Créé en octobre 1995, l'Observatoire a depuis bénéficié d'un élargissement de ses missions. Elles comprennent désormais : l'identification, l'évaluation et l'analyse des inégalités entre les sexes dans les domaines politique, économique et social ; la production et la diffusion de données sur la situation des femmes aux niveaux national et international ; l'élaboration de propositions, recommandations et avis tendant à promouvoir la mise en oeuvre de la parité entre les femmes et les hommes.

Source.

                    

AGENCE NATIONALE  POUR LA COHESION SOCIALE ET l’EGALITE DES CHANCES

  L’Acsé contribue à des actions en faveur des personnes rencontrant des difficultés d’insertion sociale ou professionnelle. Elle intervient principalement dans les domaines de l’intégration, de la lutte contre les discriminations et de la politique de la ville. 

La tutelle de l'Etat sur l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances est exercée conjointement par le ministère de l’immigration, de l’intégration de l’identité nationale et du codéveloppement et du ministère du logement et de la ville. Un contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens est conclu avec l'Etat pour la mise en oeuvre de ses missions. 

Source.

http://www.lacse.fr/dispatch.do?sid=site

 

COMMISSAIRE A LA DIVERSITE ET A l’EGALITE DES CHANCES

Source.

http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/solidarite_911/yazid_sabeg_nomme_commissaire_62079.html 

HALDE

   La haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) est une autorité administrative indépendante * créée par la loi du 30 décembre 2004. 

Source.

http://www.halde.fr/Presentation.html
 

* Une des 39 (trente-neuf...) existantes à ce jour selon la Documentation française.

Source.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/autorites-administratives-independantes/inventaire-aai.shtml

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 14:00
  Hier, dans la  4 éme  chronique des GLANES HERALDIQUES , nous avons dit  quelques mots  théoriques de la brisure en héraldique. Aujourd'hui  donnons quelques exemples pratiques:

MAISON DE CONDE
   La brisure, qui indique la puinesse par rapport aux Bourbons, est un bâton péri- c'est-à dire posé- en bande


     La maison de Condé est une branche de la maison de Bourbon, issue de Louis Ier de Bourbon-Condé (1530-1569), cinquième fils de Charles IV de Bourbon. Il était le frère d'Antoine de Bourbon, roi consort de Navarre et père du futur Henri IV.

MAISON DE CONTI 

 Les brisure sont :
 
a) Un  bâton péri-posé-en bande, à cause de l'origine Condé.
    
et
 b) Une  bordure de gueules, à cause de son rang de  branche cadette des Condé  qui ne lui permettait pas de porter les armes  pleines de la branche aînée.
    On notera  que le choix de la  bordure est particulièrement judicieux et ce pour au moins  deux raisons:
- le centre de l'écu était déjà bien plein,
- la bordure offrait un vaste  champ graphique ( pensez par exemple  au recours au "componné") pour les armoiries  des branches  cadettes  qui auraient pu être issues des Conti.



   La maison de Condé donna naissance à la branche cadette de Conti, issue d'Armand, prince de Conti, frère du Grand Condé.
   Cette branche porte les titres de prince de Conti, prince de La Roche-sur-Yon, duc de Mercœur, marquis de Graville, comte de La Marche, comte de Pézenas, comte d'Alais, comte de Clermont.


Source.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Condé
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 09:44
Un vieux chêne nommé Pétain
[jeudi 16 avril 2009]
Emmanuelle LOYER

Le paysage, objet d’histoire
       Guerre et nature sous Vichy : d’emblée, le sous-titre étonne. La longue durée du paysage et l’irruption de la violence et de la guerre semblent participer de tempos irréconciliables. Spontanément, nous pensons comme Elzéard Bouffer, ce personnage du conte de Giono, qui persiste à planter des arbres d’année en année, reboise les terres hautes et désertifiées, entre Durance et Drôme (L’homme qui plantait des arbres), indifférent au temps qui passe et aux deux guerres qui ont son à peine effleurées son existence d’homme : la nature et son rythme de transformation opéreraient à distance de l’Histoire, en deçà ou au delà.
       Chris Pearson nous montre le contraire, en s’appuyant sur quelques autorités historiographiques - Lucien Febvre, Fernand Braudel- : le paysage, et particulièrement celui façonné par l’homme, est un objet digne d’histoire. Il aurait pu également convier Michelet, Michelet herborisant avec sa femme dans les montagnes du Valais entre deux chapitres de son XVIème siècle, Michelet auteur à succès de L’oiseau et de L’insecte, rêvant de réconcilier histoire et histoire naturelle. Bref, le lecteur est très vite convaincu de la pertinence de cette histoire éco-géographique de la période de guerre qui renouvelle l’abondante historiographie sur Vichy.
 
Cette terre qui « ne ment pas »

     Les recherches de Chris Pearson confirment le caractère souvent syncrétique et profondément contradictoire des politiques vichystes. Le slogan du « retour à la terre » relève certes d’une critique ruraliste et anti-moderne de l’entre-deux-guerres, mais s’inscrit aussi dans la promotion par le Front populaire de la jeunesse et du plein air. La « guerre à la friche », immédiatement déclenchée par les autorités, est évidemment une réponse de la France défaite face aux pénuries alimentaires mais aussi une politique symbolique visant à illustrer le régénération du pays après une Troisième République qui a laissé l’exode rural vider les belles campagnes de France.
        À la diversité des idéologies de ce ruralisme ronronnant répond une large palette de pratiques en temps de guerre, car on voit aussi bien les Chantiers de Jeunesse que les Éclaireurs israélites de France se lancer dans cette noble croisade ; à côté de certains citadins gagnés aux charmes de la vie rurale, nombreux sont les artistes, juifs, proscrits de tout bord qui profitent de cette opportunité pour chercher refuge dans des villages isolés. Cultiver toute la terre arable, convertir en potagers les jardins citadins, drainer les marais, dans la Limagne et en Saintonge notamment, telle est l’utopie vichyste d’une nature domestiquée et productive.      
        Face à cet idéal, les terres sauvages et stériles sont l’ennemi. La guerre menée contre le maquis,  l’image même d’une formation forestière dégradée selon les géographes, devient sémantique dès lors que les insurgés vont se concentrer dans ces espaces rebelles à la culture et imposer une signification politique précise à la « prise du maquis ».

Titre du livre : Scarred Landscapes : War and Nature in Vichy France
Auteur : Chris Pearson
Éditeur : Palgrave Macmillan
Date de publication : 31/10/08
280 pages /
50,10 €
N° ISBN : 0230220126

Source.
http://www.nonfiction.fr/article-2410-un_vieux_chene_nomme_petain.htm
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 09:34


Dimanche, 17 mai 2009 Présentation rapide du blog : http://lafautearousseau.hautetfort.com : votre quotidien sur le blog.

http://lafautearousseau.hautetfort.com
:votre quotidien sur le blog.

          « lafautearousseau » c’est une présence quotidienne sur la toile, au moyen de trois notes publiées chaque jour à minuit, minuit cinq et minuit dix (avis aux insomniaques, noctambules, couche-tard et lève-tôt !…). Y compris les dimanche et jours fériés, jours de grève, vacances scolaires : « lafautearousseau » ne s’arrête jamais, sauf trois jours par an : Noël, Pâques et le 15 août. Les racines chrétiennes de l'Europe et de la France ne sont pas un vain mot, et ces trois jours-là "lafautearousseau" souhaite un Joyeux Noël, de Joyeuses Pâques et un Joyeux 15 Août en offrant à ses lecteurs une Crèche, une image de la résurrection du Christ, et une évocation du Voeu de Louis XIII ! A la seule exception de ces trois Jours solennels, "lafautearousseau" c’est la réaction en continu à l’actualité, le point de vue royaliste en permanence, disponible et actualisé vingt quatre heures sur vingt quatre….

          Une première note, courte,  "Ainsi va le monde… ", traite rapidement d’un fait, d’un propos, d’un sujet tiré de l’actualité immédiate ; une deuxième note, plus étoffée, va plus au fond des choses sur tel ou tel sujet de fond, ou sensible, dans notre société. Enfin, la troisième note est l’Ephéméride du jour : car la France est une personne, elle est aussi faite de tout cela, de tous ceux-là dont on fera mémoire chaque jour : nous ne sommes pas des royalistes de l’abstraction : si notre royalisme est incarnée dans une Famille, dans un Prince, héritier des siècles, il l'est aussi aussi dans une France qui, bien loin d'être une théorie ou une idéologie est une France charnelle…..

          « lafautearousseau » c’est 35 Catégories : «Grands Textes », « Vidéos/Audio/Conférences », « Ephémérides », « République ou Royauté » ?, « Révolution, République, Totalitarisme… », « Religion », « Défense Nationale », « Education », « Justice », "Immigration : Identité ou Désintégration nationale ?", "Débat avec nos lecteurs, ou de nos lecteurs entre eux...", "Banlieues : des bombes à retardement", "Sanspapiérisme et Parti immigrationniste" etc…..

           « lafautearousseau » c’est aussi  :    
                     
-Une rubrique spéciale, Textes à télécharger, déjà préparés pour vous, regroupant plusieurs notes traitant d’un aspect différent du même sujet : Espagne (2 Pdf) - Napoléon -Le scandale des banlieues - Contre la France métisse - Jacques Julliard, la Gauche, le PS - Différence ? Diversité ? Entre tartufferie et piège mortel - Le mythe d'Antigone - Philippe Val travaille pour nous - ……
- Une rubrique Audio / Vidéo permettant de voir et d’entendre des personnalités importantes, sur des sujets qui ne le sont pas moins : Alain Finkielkraut, Jean-François Mattéi avec Hilaire de Crémiers et Christian Attias, Chantal Delsol, Gérard Leclerc, Yvan Blot, Eric Zemmour, la promotion par France info de l’Histoire de France de Bainville, la Chronique de Philippe Val sur l’hérédité et la biologie…..
-La possibilité pour vous de laisser vos commentaires; de vous inscrire pour recevoir nos lettres d’information; de nous contacter pour nous faire part de vos suggestions et conseils, ou pour poser vos questions…..
- Un premier album photo sur le prince Jean de France, dans ses activités et déplacements, en France et à l’étranger. Comme nous le disions plus haut, notre royalisme n’est pas une idéologie, une abstraction : il s’incarne dans une Famille qui sert la France depuis mille ans…..   Et, pour l'instant car là aussi d'autres suivront, deux albums (Racines et Jours Solennels).

Source.
 
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 16:03
     Une brisure est un élément qui modifie des armoiries héritées. Elle est utilisée pour distinguer les aînés des cadets ou les enfants légitimes des bâtards.
     Les brisures les plus pratiquées sont :
- la diminution ou l’altération* de pièces honorables ;
    * Remplacer par  exemple un chevron  par un chevron brisé
-le changement de couleur d'un élément important (champ ou pièce honorable) ;
- l'ajout d'une pièce de second ordre ou d'un meuble.
      Ex. Ainsi, la branche d'Orléans de la maison de France portait de France brisé d'un lambel ( à trois pendants) d'argent.

   On notera que la plupart des Brisures, qui peuvent être de métal sur métal ou de couleur sur couleur, ne donnent pas sujet à s'enquérir*, à moins que ce ne soient des pièces honorables.
*  c'est à dire  à s’interroger sur les raisons qui ont  conduit à ne pas respecter  la règle de contrariété des  émaux.


AVIS  IMPORTANT.
   Demain le  blog de la Charte mettra en ligne  des exemples  de  brisures pris dans les branches cadettes de la  famille de Bourbon, Bourbon-Condé, Bourbon-Condé -Conti, toutes  branches par ailleurs éteintes aujourd'hui.
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 09:44
Source.
Pierre Nora, «Liberté pour l'histoire!», Le Monde, 11 octobre 2008.

    Les historiens sont aujourd'hui appelés à se mobiliser contre l'ingérence du pouvoir politique dans le domaine de la recherche et de l'enseignement historiques et à s'insurger contre la multiplication des lois criminalisant le passé. C'est ce qui en avait motivé près d'un millier, depuis 2005, à se regrouper derrière René Rémond dans une association, Liberté pour l'Histoire.
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L’appel du 12 décembre 2005
    Émus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l’appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens et des penseurs, nous tenons à rappeler les principes suivants :
L’histoire n’est pas une religion. L’historien n’accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant.
L’histoire n’est pas la morale. L’historien n’a pas pour rôle d’exalter ou de condamner, il explique.
L’histoire n’est pas l’esclave de l’actualité. L’historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n’introduit pas dans les événements d’autrefois la sensibilité d’aujourd’hui.
L’histoire n’est pas la mémoire. L’historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux traces, et établit les faits. L’histoire tient compte de la mémoire, elle ne s’y réduit pas.
L’histoire n’est pas un objet juridique. Dans un État libre, il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l’État, même animée des meilleures intentions, n’est pas la politique de l’histoire. C’est en violation de ces principes que des articles de lois successives – notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005 – ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites. Nous demandons l’abrogation de ces dispositions législatives indignes d’un régime démocratique.

Les signataires :
Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor(actuelle vice-Pdte), Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora,(actuel Pdt) Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock.

Source.
http://www.lph-asso.fr/doc.html
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    Ce combat a pris en 2007 une dimension européenne, avec un projet de décision-cadre adoptée par le Parlement européen en première lecture. Elle instaure pour tous les "génocides, crimes de guerre à caractère raciste et crimes contre l'humanité", un délit de "banalisation grossière", et même de "complicité de banalisation" passibles de peines d'emprisonnement, quelles que soient l'époque des crimes en cause et l'autorité (politique, administrative ou judiciaire) qui les a considérés comme établis. Mesure-t-on jusqu'où c'est aller ?
    La loi Gayssot, destinée en 1990 à lutter contre le négationnisme, avait créé, à propos des crimes contre l'humanité tels que définis au procès de Nuremberg, un délit de "contestation". Cette loi n'était nullement dirigée contre les historiens, mais, au contraire, contre les militants du mensonge historique. Elle a eu cependant un effet pervers : en déclenchant une émulation des groupes particuliers de mémoire qui revendiquaient pour eux-mêmes les protections que la loi Gayssot garantissait aux juifs, elle ouvrait la porte à une concurrence législative qui, elle, visait directement les historiens.
    C'est ainsi qu'il y a eu, en 1992, une réforme du code pénal introduisant deux nouvelles catégories de crimes, le "génocide" et le "crime contre l'humanité" autres que le crime nazi défini en 1945. Cette réforme a rendu possible les lois mémorielles ultérieures : celle de 2001 reconnaissant le "génocide" arménien de 1915 et, la même année, la loi Taubira qualifiant de crime  conte  l'humanité la traite  et l'esclavage perpetrés à partir du XV e siècle par les nations occidentales  (N.D.L.R.B. Sic) . Sans parler de la loi Mekachera de 2005, portant "reconnaissance de la nation en faveur des Français rapatriés" et flanquée du fameux article sur "le rôle positif de la présence française outre-mer", disposition finalement annulée en 2006 devant la levée de boucliers et l'intervention du président de la République.
     Avec ce projet de décision-cadre, hélas introduit par la France, on change carrément de registre.
     Il ne s'agit nullement de nier l'horreur et l'ampleur des crimes, ni la nécessité de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, plus urgente que jamais. Mais il faut bien comprendre qu'au nom des sentiments qui l'inspirent et des intentions qui l'animent, on est en train de nous fabriquer à échelle européenne et sur le modèle de la loi Gayssot une camisole qui contraint la recherche et paralyse l'initiative des enseignants.
      Au moment de la loi Gayssot, les survivants des victimes et les orphelins étaient sous nos yeux, et les auteurs des abominations encore bien vivants. Avec la loi Taubira, on remonte à cinq ou six siècles, et avec l'Arménie, à des crimes dans lesquels la France n'a aucune part. A quand la Vendée ? A quand la Saint-Barthélemy ? A quand les albigeois, les cathares, à quand les croisades ? C'est déjà fait pour Austerlitz, où, sur l'injonction du président de la République (NDLRB. Jacques Chirac !), en 2006, avaient été annulées les festivités du bicentenaire parce que venait d'être rappelé le rétablissement de l'esclavage en Haïti par Napoléon (NDLRB: Sic). C'est aussi déjà fait pour Corneille, dont le quatrième centenaire de la naissance a été mis en veilleuse parce qu'on lui avait découvert des parents qui avaient trempé dans le commerce triangulaire.
      Chacun peut comprendre qu'il ne s'agit aucunement pour les historiens de défendre on ne sait quel privilège corporatif ou de se barricader dans une approche scientifique du passé, insensibles à la souffrance humaine et aux plaies toujours ouvertes. Les historiens, de par leur rôle social et leurs responsabilités civiques, se trouvent être seulement en première ligne dans une affaire qui engage l'indépendance de l'esprit et les libertés démocratiques.
      La notion de crime contre l'humanité est peut-être un progrès de la conscience universelle et une saine réaction devant des crimes imprescriptibles. Mais elle ne saurait s'appliquer rétroactivement ni sur le plan intellectuel, ni sur le plan moral, ni, a fortiori, sur le plan juridique.
      C'est ce qui explique que des historiens et non des moindres qui, sur le moment, avaient été retenus de se joindre à nous dans la condamnation de toute forme de loi qualifiant le passé pour préserver la spécificité de la loi Gayssot, se joignent à nous aujourd'hui.
     C'est ce qui explique aussi la spontanéité avec laquelle des historiens de toute l'Europe, et au-delà, se sont tournés vers nous. Parce que si la France a le triste privilège d'être la première, et même la seule, à s'être lancée dans la répression législative en série de la négation des crimes de masse, nous avions, nous, l'antériorité d'une association qui se donnait pour but de faire reconnaître la liberté des enseignants et des chercheurs contre les interventions politiques et les pressions idéologiques de toute nature et origine. Des rassemblements du même type sont en voie de se constituer, en Italie, aux Pays-Bas, ou déjà constitués, comme, en Belgique, Pléthore de mémoire.
     Tout n'est peut-être pas perdu. Les responsables politiques à tous les niveaux ne paraissent pas sourds au message des historiens. Puissent-ils entendre celui que nous lançons ici !

Source ;
http://www.lph-asso.fr/tribunes/
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 09:12
Cécilia Gabizon
24/04/2009

     Dans un rapport remis mardi au ministre de l'Immigration, le Haut conseil à l'intégration suggère plusieurs mesures à destination des étrangers et des jeunes Français qui pourraient se sentir exclus de la communauté nationale.

» Des Marianne sur tous les documents de l'Etat
» La Marseillaise jouée lors de toutes les cérémonies
» Drapeaux : distribués par milliers dans les stades
     C'est un débat qui a mûri lentement : celui des symboles de la République. Captés par l'extrême droite dans les années 1980, La Marseillaise ou encore le drapeau retrouvent leur aura à droite comme à gauche. «Parce qu'ils incarnent un destin glorieux auquel chacun peut s'identifier», a estimé Éric Besson, ministre de l'Immigration, qui recevait hier un rapport du Haut Conseil à l'intégration (HCI) commandé par son prédécesseur Brice Hortefeux, après les sifflets qui avaient couvert l'hymne lors du match France-Tunisie.
     Missionné (NDLRB. Sic) pour éviter que La Marseillaise ne soit à l'avenir outragée, le HCI a souhaité redonner plus largement du sens aux symboles nationaux. Dans le fond, ce manifeste républicain s'adresse à tous. Mais les mesures concrètes concerneront surtout les immigrés. «Beaucoup rejoignent la France pour des raisons économiques mais aussi politiques», affirme le rapport remis hier. Il faut les imprégner de notre histoire de France, exaltée par des symboles. «Un hymne, un drapeau, un symbole, portent en eux le sacrifice de ceux qui ont rêvé la liberté, et qui ont parfois offert leur vie hier pour que nous puissions en jouir pleinement. Chaque enfant de France, quelles que soient ses origines, est l'héritier de philosophes, de héros révolutionnaires, de figures publiques qui ont pensé et bâti la République» , a souligné Éric Besson.
     Le HCI propose que les nouveaux venus soient formés et testés, progressivement, tout au long de leur parcours, «de leur arrivée, au renouvellement de leur titre de séjour ou à la naturalisation». «Il faut qu'ils connaissent les symboles, mais surtout qu'ils les comprennent». Il ne s'agit pas d'un examen où l'on pourrait échouer. Car une mauvaise note ne bloque pas le droit au regroupement familial. Mais bien d'une méthode pour favoriser l'adhésion à nos valeurs.

Consensus politique

     À ce jour, les cours d'éducation civique délivrés aux primo-arrivants restent souvent théoriques. «Il ne faut pas craindre le débat. Les symboles ne posent guère de problèmes. En revanche, il faut provoquer la discussion sur des sujets plus conflictuels, comme l'égalité homme-femme ou la laïcité.» Pour enrichir la discussion, le HCI propose d'exposer des modules, de formaliser des quiz sur un site Internet afin d'aider les candidats. Mais aussi de mieux former les formateurs. Ainsi que les professeurs chargés de l'éducation civique dans les écoles.
     Car le sens des symboles nationaux est parfois brouillé. «Révolutionnaires à l'origine, ils font depuis l'objet d'une dispute» , retrace l'historien Antoine de Baecque. La gauche les défend contre la monarchie et l'Église durant tout le XIXe siècle. Mais le début du XXe voit les ligues nationalistes s'en emparer.
    Cette guerre des symboles se poursuit, tandis que les communistes reviennent à la fin des années 1930 vers le drapeau tricolore. «Il y a une plasticité politique de ces symboles, qui se réinterprètent en fonction du contexte, mais toujours sur fond de nationalisme», estime l'historien.
     Jean-Pierre Chevènement, s'en était emparé à l'aube du bicentenaire. Depuis Ségolène Royal a réhabilité ces emblèmes, que la gauche avait un temps délaissés. Désormais, les symboles font consensus dans la classe politique. Mais pas toujours sens parmi la population, insiste le HCI. Qui propose le retour à une «ostentation nécessaire» des emblèmes de la République. En espérant ainsi rétablir l'esprit de la nation. Sans nationalisme.

Source.
 
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 08:52
Media
23.04.09 à 14:57
Internet est-il crédible? Des outils à l'étude pour mesurer sa fiabilité

       Faut-il croire aveuglément ce que racontent les millions de sites internet et blogs qui fleurissent dans le monde entier? Des chercheurs travaillent à l'élaboration d'outils pour en mesurer la fiabilité.

      Le besoin d'une évaluation des contenus s'est fait plus pressant au fur et à mesure qu'explosaient les sites alimentés par de simples usagers, lesquels s'improvisent parfois journaliste, scientifique, ou historien, avec des fortunes très diverses, explique Andreas Juffinger.

       Ce chercheur, qui participe cette semaine au 18e Congrès international World Wide Web, travaille au Know-Center, un centre de recherche technologique basé en Autriche. Son équipe oeuvre à l'élaboration d'un programme qui analyse les blogs et les classe automatiquement en trois catégories: "très crédible", "moyennement crédible", et "peu crédible".

     Le programme recense automatiquement l'occurence statistique de mots clés d'un site et compare ensuite son contenu avec ceux d'articles de presse consacrés au même thème et publiés à partir d'informations jugées fiables,

Source.
http://www.aufaitmaroc.com/fr/actualite/medias/article/internet-est-il-credible-des-outils-a-letude-pour-mesurer-sa-fiabilite

NDLRB
. Avec un système pareil , vous  vous  doutez  bien du sort réservé  aux  blogs  hétérodoxes, dont le  vôtre, celui que  vous avez en ce moment  sous les yeux . imaginez les mots -clefs qui seront retenus , " à partir  d'informations jugées fiables"  retenus s'agissant  de la  Révolution- avec une majuscule pour une fois.

      EGALISATRICE / REMARQUABLE/ ETONNANTE / HISTORIQUE/  CONSTRUCTIVE / HEROÏQUE/ UNIVERSELLE/  ECELLENTE/  PROGRAMATRICE /  RESPECTUEUSE / BENEFIQUE / INOUBLIABLE/ voire même  risquons  les lisières du blasphême... PROVIDENTIELLE ?
 
    Il est  bien certain que  vous ne retrouverez  jamais de tels qualificatifs, sous la plume de la Charte,  s'agissant  des  événement  qui se sont passés en France, il y a 220 ans.E
   Est-ce pour  celà que  vote  blog, en général, et  sa  catégorie consacrée " aux ombres de la révolution"  en particulier n'est pas  crédible ? Nous  comptons sur vos connexions pour démonter le contraire.

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