la langue française en sortira.
Jean-Noël Jeanneney
Dieu sait si les hautes futaies de la rotonde de la forêt du domaine de La Caillauderie en ont entendu des fortes paroles condamnant la désespérance et en appelant à l’énergie et à la certitude de lendemains qui seront différents si nous agissions comme si tout dépendait de nous et prions comme si tout dépendait de Dieu.
Dieu le sait, en effet !
Nous étions revenus, une fois encore, à « Chiré-en-Montreuil » dans la vieille mais si attachante ferme poitevine abritant les locaux de Diffusion de la Pensée Française, dont le titre dit si bien le projet de ses fondateurs.
Nous étions revenus nous asseoir sur les fauteuils blancs de la nef de verdure, nef dans laquelle il nous avait été donné de recevoir tant de fois le pardon de nos fautes. Nous étions revenus à l’appel de Jean Auguy, le patriarche.
Et Jean Auguy parlait. Tous étaient attentifs. Il n’était pas jusqu’aux rayons du soleil filtrant entre les branches des arbres de la clairière, qui ne paraissaient s’être rapprochés eux–aussi. Une aussi longue fidélité à un idéal ponctué d’un certain nombre de nuits sans sommeil dues au fait que Jean Auguy savait parfaitement qu’en essayant de maintenir la tête de DPF en dehors del’eau il agissait non seulement pour son entreprise mais aussi pour tous ceux dont la vie dépendait d’elle car ce « capitaine d’industrie » avait charge d’âmes.
Le combat continuel, les objectifs visés, ratés et puis reformulés. Les bonnes et puis aussi, surtout, peut –être, les mauvaises. Les attaques portées par les adversaires, classiques, et puis celle venant des amis, plus difficile à vivre assurément. Les fidèles qui s’en vont graduellement et qui ne sont pas toujours, malheureusement, remplacés.
Au milieu de tous ces aléas, une boussole, pas d’ennemis dans notre famille de pensée. Et puis en cette belle fin d’après-midi poitevine, les salves d ‘applaudissements des militants nationaux , toutes tendances confondues, de ceux qui croient au roi et de ceux qui n’y croyaient pas, des militants debout pour dire à Jean Auguy, non pas adieu, mais au revoir !
* * *
Nous entendîmes d’abord la voix de François-Xavier d’Hautefeuille, avant de réussir à le voir, alors qu’avide de faire sa connaissance, nous nous penchions, l’assistance étant nombreuse et les rangs serrés, pour tenter de mieux l’identifier.
Il parlait comme le jeune chef qu’il était en train de devenir, une voix claire, modulée mettant l’accent là où il y avait lieu de le mettre. Il parlait baissant maintenant un peu la voix en évoquant avec émotion l’acceptation de la solution le plaçant à la tête de DPF, solution qui venait d’être présentée par son beau-Père Jean Auguy, comme providentielle, Jean dont le fils venait d’entrer au noviciat des Pères de la Transfiguration « faisant ainsi à son père le plus beau cadeau qu’un fils puise lui faire ».
« Mon beau-Père a porté, pendant plus de quarante ans, à bout de bras cette maison que vous connaissez bien et à laquelle vous avez maintes fois prouvé votre attachement. Vous en connaissez les qualités et les difficultés … Pendant toutes ces années, son désintéressement a été inlassable …. Depuis l’an dernier, nous réfléchissons avec lui pour que perdure ce combat de Chiré. Je le remercie de la confiance dont il me gratifie, j’espère en être digne et conquérir la vôtre bientôt »
Que dire de plus sinon peut être « Sursum corda » et « Ultreïa ». En avant ! en avant !
Alain TEXIER
SARL DPF
BP 1
86190 CHIRE-EN-MONTREUIL
Tél. 05-49-51-83-04
Fax. 05-49-51-63-50
Courriel. Sadpf.chire@gmail.com
Réjouissons-nous! L'irremplaçable Jean-Marie Cuny a repris les rènes de son attachant et déjà illustre enfant rebaptisé " La Nouvelle Revue Lorraine".
Et pour reprendre l'analyse qu'en a effectué Alain Sanders dans le journal "Présent" dans sa livraison du 6 août 2010 p.3 : " C'est toujours un enchantement que d'aller, de page en page, à la découverte d'une province riche d'histoire(s) et de traditions".
La Nouvelle Revue Lorraine.
Le Tremblois
54280 LANEUVELOTTE
La question peut paraître provocatrice, et pourtant à y bien réfléchir? Pour y répondre, nous examinerons successivement par ordre d’importance croissante les trois élections nationales que connaît actuellement la république française.
Les élections sénatoriales.
Sur ce sujet, nous pourrons être brefs. Faisons seulement le rappel suivant. Depuis 1958, le Sénat n’a jamais eu une majorité de gauche alors pourtant que la France a connu des assemblées majoritairement de gauche, des Premiers ministres de la même sensibilité (Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Michel Rocard, Edith Cresson, Pierre Bérégovoy), et un président de la république à l’avenant François Mitterrand –1981-1995-.
Dès lors que penser des élections conduisant à la désignation d’une chambre autant déconnectée de la majorité du pays réel du moins telle que la dessinent élections législatives et présidentielles ?
Les élections législatives.
N’allons pas chercher trop loin, l’actualité de la France suffira. La France à élu , lors des toutes dernières consultations politiques nationales, une Assemblée nationale et un Président de la même tendance et qui ne paraît avoir de cesse, au moins selon les agitateurs politiques et syndicaux patentés du moment, qu’il ne l’ait renversé.
Alors honnêtement à quoi servent les élections législatives si une minorité politique se fixe comme objectif de tenter de récupérer dans la rue, en enrôlant les plus crédules et les plus malheureux, ce qu’elle a légalement perdu dans les urnes ?
Les élections présidentielles.
Là est sans doute le nœud du problème puis qu’ultime hommage rendu par la république à la monarchie, c’est dans le choix de son chef suprême que résident désormais l’alpha et l’oméga de la vie politique française.
Or qu’y voyons nous ? un homme qui à 19H59 ne sait pas s’il sera ou non Président de la république et qui apprend qu’il l‘est ,une poignée de secondes plus tard , et qui n’a eu - en tout et pour toute- que cette poignée de secondes pour s’y préparer.
J’entends bien que l’on me dira que le matin en se rasant, cet homme s’y serait mentalement préparé mais que vaut cette « préparation » nécessairement hypothétique comparée à celle du fils du roi qui, depuis sa plus tendre enfance , sait- et là ce n’est pas hypothétique - qu’il dirigera un jour son pays.
Il n’est dès lors pas possible d ‘éviter de répondre par la négative à notre troisième et dernière question : à quoi peuvent bien servir les élections présidentielles en France aujourd’hui ?
Aux trois questions précitées, il a donc paru possible de répondre par la négative et ce, de façon argumentée. Le mal est d’ailleurs encore plus profond qu’on ne pourrait le croire , un ancien Premier Ministre, il est vrai spécialiste des raffarinades ; qui ne se souvient du très fameux « La France d’en bas » s’est laissé aller jusqu’à dire que « l’essentiel dans cette affaire, c’était d’écouter la rue ».
Dans ces conditions, supprimer les élections politiques nationales ne serait d ’aucun inconvénient , au contraire, puisque l’on a vu les troubles que ces consultations génèrent pour la vie de notre pays.
La réponse peut paraître provocatrice, et pourtant à y bien réfléchir ?
Dans une autre contribution, nous reviendrons sur ce qu’il faudra reconstruire après ces suppressions salutaires.
Sur cette navrante histoire qui déshonore la commune de Pujol-de-Bosc ( Aude) où furent " accueillis" des harkis de 1962 à 1975, harkis qui avaient , par miracle, échappés aux égorgeurs ....promoteurs du fameux sourire Kabyle, i.e la gorge tranchée d'une oreille à l'autre.
Voir l'article d'Alain Sanders .
Présent . 18 aoùt 2010 p.1.
Des photos des lieux sont également disponible sur le site :
mohamed-bellebou.harkisfacebook
La crise continue - La désindustrialisation de la France s’accélère
Le gouvernement français claironne parfois que la crise est finie, que l'on a vu la fin du tunnel. Il faut pourtant rappeler que la France a perdu plus de 350.000 emplois en deux ans, la plupart dans l'industrie. Beaucoupd'entreprises ont profité de la crise pour licencier, délocaliser… La crise aurait créé 700.000 chômeurs de plus.
À cette mondialisation parfois effroyable, s'ajoute la catastrophe de la mise en place de l'Euro qui nous empêche de dévaluer pour redonner un coup de fouet à l'économie française, ce qui serait actuellement la meilleure réponse à notre situation économique. Le fanatisme européiste, l'idéologie post-nationale ont imposé un carcan institutionnel qui empêche toute réactivité.
L'Allemagne et la France ne peuvent avoir la même monnaie, vu la structure économique de leurs pays respectifs. Il n'y a que les européistes fanatiques pour le nier. Les Jacques Attali, Alain Minc et autres ont par leur arrogance intellectuelle conduit la France dans un véritable mur.
L'Euro a été la pire invention de la technocratie française ces dernières années. Il faut se rappeler Strauss-Kahn, ministre de l'économie de l'époque, .... , croquant à pleines dents une pièce d'euro pour nous l'expliquer. Les économies européennes nonseulement sont très différentes, mais divergent sous l'effet de l'Euro. Il faut la folie des technocrates pour continuer à soutenir ce déni de laréalité.
Les excédents allemands détruisent les économies française et italienne. On ne peut reprocher d'ailleurs aux Allemands de vouloir sortir du marasme européen et de défendre leurs intérêts. Et malheureusement, leurs intérêts sont incompatibles avec les nôtres dans le cadre de la zone Euro.
La construction européenne exacerbe la compétition entre les nations européennes. Pour résoudre la question de la dette, le gouvernement Sarkozy,
aux ordres du néo-libéralisme, va conduire une politique de restriction budgétaire, ce qui va entraîner la France dans la récession un peu plus, une croissance atone, donc plus de chômage qui était déjà dramatique. Et comme
le dit un proverbe, le chômage d'un autre, c'est une récession ; lorsque l'on se trouve soi-même au chômage, c'est une crise. On crée donc une nouvelle spirale du déclin.
Toute la politique économique actuelle a pour but d'obéir aux ordres des agences de notation (nouvelle dictature du néo-libéralisme) qui décident de la politique économique de notre pays (obtenir la notation AAA). Il faut donc les rassurer, horizon indépassable de notre politique économique. Euro fort, politique budgétaire restrictive, croissance faible, tout ceci ne conduit qu'à une désindustrialisation encore plus forte de la France. La perte de souveraineté a été considérée par certains comme une abstraction (surtout les haineux de la France). La perte de contrôle de la monnaie nous rappelle avec dureté ce que cela peut signifier.
Une des questions les plus urgentes à résoudre est bien sûr le problème des délocalisations. Il faudrait un ministère de l'industrie qui agisse en conséquence pour les empêcher par tous les moyens. L'avenir d'un peuple est dans la maîtrise de son industrie et de sa technologie. En dehors de tout cela, le reste n'est que littérature. Il faudra mettre en place un véritablevolontarisme industriel comme cela est déjà arrivé dans l'histoire deFrance.
L'élection de Sarkozy, homme qui a une compétence très moyenne en économie, n'a apporté rien de bon à la France. Il n'est de plus .... pas traversé par le fait français. Il peut très bien, après sa Présidence, se retrouver avocat à New-York. Il l'a d'ailleurs lui-même envisagé. Son élection n'a été le résultat que d'un peuple qui ne croit plus en lui-même et en ses descendants. Il est au service de la finance qui ne se soucie aucunement des intérêts de la France.
Il faut le plus rapidement sortir de cet Euro mortifère, pratiquer un protectionnisme raisonné, avec le soutien des banques aux entreprises qui restent sur le sol national comme cela se pratique en Chine. Il faut aussi utiliser notre épargne (la plus élevée d'Europe) pour l'investir dans nos entreprises et non pas dans les fonds spéculatifs des banques.
Dans une France qui s'appauvrit, on continue toujours une politiqued'immigration qui ne sert à rien économiquement si ce n'est à accrocher unboulet économique à la France mais qui satisfait certains lobbies, pour des raisons idéologiques.
De tous temps, lorsqu'un pays voulait envahir un autre, on envoyait l'armée (ou des guerriers) d'abord conquérir le territoire. On envoyait ensuite une population de peuplement. L'Angleterre a opéré ainsi dans ses colonies. Après la conquête, on envoyait des habitants peupler les territoires conquis. Après la conquête de l'Algérie par la France, le gouvernement a envoyé une population européenne de peuplement. Jusqu'à maintenant, cela a constitué la démarche classique.
Avec l'immigration actuelle, le processus s'est inversé. Les pays du tiers-monde envoient d'abord leur population avec leurs familles conquérir les pays européens. Cela bien sûr s'opère sans l'utilisation des armes, ce qui est plus efficace. La guerre est devenue démographique et les pays européens la perdent. ....
La France ne se relèvera que lorsqu'elle aura résolu ces deux défis, c'est-à-dire notre déclin économique et surtout industriel associé à une immigration sans fin.
Patrice GROS-SUAUDEAU Statisticien-économiste
Grand émoi dans le landernau des antiracistes et antisémites de tout poil, « on » avait retrouvé l’original du statut des juifs annoté par le Maréchal Pétain. Bonne pioche, assurément, puisque le Maréchal avait, dans maints endroits, copieusement renforcé les dispositions d’exclusion.
Tout ayant été dit sur le fond de ce texte, nous nous attarderons sur trois questions que nous ne croyons pas avoir entendues poser dans le tohu-bohu médiatique qui a entouré cette providentielle découverte
1- D'où vient ce texte, quel est son origine?
Si l'on veut bien noter qu'il parait avoir été remis " anonymement" aux personnes privées qui prétendent pouvoir en assurer désormais la conservation , on ne peut qu'être trés circonspect s'agissant de son authenticité. Qu'est ce que les différents intervenants de cette histoire ont à cacher au juste ?
2-Comment se fait-il au lieu d’être remis comme toutes les archives des pouvoirs centraux qu’a connus la France aux Archives nationales.
Tout le monde sera d’accord, je crois, pour estimer qu’un texte aussi important pour l’histoire contemporaine de notre pays, ne peut rester entre des mains privées, fussent-elles des mains de juifs .
Les seules exigences de conservation technique d’un document pareil commandent que ce texte soit recueilli, abrité et conservé par des services dont la conservation est le métier .L’on notera sans peine que l’exploitation médiatique à laquelle a donné lieu la « découverte » de ce texte augure déjà assez mal de la pérennité matérielle de ce document.
3- Comment se fait-il que les commentaires afférents – à cette « découverte » aient qualifié l’époque à laquelle il a été écrit de période la plus noire de l’histoire de France alors que la révolution dite française a connu des périodes qui n’étaient pas plus claires
En témoigne cette lettre écrite par Le général républicain Westermann à la Convention: “ Il n’ y a plus de Vendée, je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux et massacré les femmes. Celles-là au moins n’enfanteront plus de brigands. je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé”
Alain TEXIER
La " découverte " de ce "statut des juifs" dont on voit pourtant clairement les incertitudes a été saluée comme il se doit par l'avocat spécialiste de la matière : Serge Klarsfeld...
Serge Klarsfeld : "Pétain n'a pas hésité à s'aligner sur l'idéologie raciale nazie"
www.lemonde.fr 4 weeks ago Le Monde.fr -
Pour l'avocat Serge Klarsfeld, il ne fait aucun doute que les annotations portées sur le projet de loi concernant le statut des juifs, fin 1940, sont de la main du maréchal.
Origine
http://njuice.com/Serge-Klarsfeld-Ptain-na-pas-hsit-saligner-sur-lidologie-raciale-nazie
Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche, née le 2 novembre 1755, est la quinzième et avant dernière enfant de l'empereur d'Allemagne François Ier de Lorraine et de l'archiduchesse Marie-Thérèse. Elle passe son enfance au Palais de la Hoffburg à Vienne. En 1761, Mozart alors âgé de 5 ans, donne un concert devant Marie-Antoinette et sa famille. A partir de ce jour-là, elle en garde une profonde admiration car elle adore la musique, jouant elle-même du clavecin de manière merveilleuse.
Elle arrive en France à l'âge de 14 ans et demi et ne reverra plus ses parents. Le peuple français l'accueille de manière triomphale. Le roi Louis XV qui avait 59 ans, dit qu'il apprécie sa fraîcheur, son teint de rose, sa démarche gracieuse et son port aristocratique. Dans le journal "Mercure de France", on peut y lire que Marie-Antoinette "a l'odeur du printemps". Le 16 mai 1770, dans la chapelle royale de Versailles, elle est unie à l'héritier du Trône de France, le futur Louis XVI. Il s'agit d'un mariage politique qui doit sceller l'alliance de deux états ennemis les Habsbourgs et les Bourbons. On ne cesse de louer la beauté de Marie-Antoinette, sa grâce naturelle ainsi que son envie de plaire à tous.
Le parfumeur Jean-Louis Fargeon pense comme beaucoup de ses contemporains, qu'elle pourrait être une égérie exceptionnelle capable de relever le commerce français. Tous les marchands qui suivaient la Cour ne cessent de flatter cette jeune reine. "Elle avait ce qui vaut mieux sur le Trône que la beauté parfaite, la figure d'une reine de France, même dans les instants où elle cherchait à ne plus paraître qu'une jolie femme."
Elle avait le front beau, un air de dignité et de grâce dans son maintien. La blancheur de son teint était éblouissante et ses couleurs naturelles la dispensaient de mettre du rouge. Elle devint vite la reine de la mode et faisaivendre dans les boutiques. La jeune modiste Rose Bertin découverte par la princesse de Conti, en profita largement. Elle fonda sa maison de modes "Au Grand Mogol" rue Saint-Honoré.
A Versailles, Marie-Antoinette était très appréciée de Louis XV et de
la Cour. Par contre elle ne s'entendait guère avec la Comtesse du Barry (maîtresse de Louis XV) et avec les tantes de Louis XVI . Elle aimait la compagnie des deux frères de Louis XVI, le comte de Provence et le comte d’ Artois, avec qui elle adorait parcourir Paris la nuit et participer aux fêtes costumées où personne ne pouvait la reconnaître et où elle pouvait enfin "respirer », fêtes à propos desquelles la calomnie allait s’en donner à cœur joie.
Malheureusement, le 10 mai 1774, Louis XV meurt. Le dauphin, son petit-fils, Louis XVI et sa jeune et insouciante épouse Marie-Antoinette, ne purent s'empêcher de dire "Mon Dieu nous sommes si jeunes pour régner".
Claudine VALENTI.
"La fête du Saint Rosaire a été fixée à cette date en souvenir de la bataille de Lépante gagnée sur les Turcs le 7 octobre 1571. Cette victoire sauvait non seulement le christianisme mais encore notre civilisation occidentale née de lui".
Origine.
Grand Missel-rituel et vesperal par l'Abbé A. Guilhaim et H. Sutyn édité conformément aux décrêts de la sacrée Congrégation des Rites du 16 novembre 1955 et du 13 novembre 1962.. Editions DFT. juin 2007 p. 1645
Sur le site suivant,
http://www.publius-historicus.com/lepante.html
Considerez avec soin la vignette à droite donnant à voir aux 2/3 del'article la carte de la région où a eu lieu la bataille navale . Patientez quelques secondes et une série d'images fixes , mais progressives, vous donneront les différentes étapes de la victoire de la fotte chrétienne comme si vous y aviez été.
Voir aussi :
DON JUAN D’AUTRICHE; le vainqueur de Lépante.
http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-32273759.html
7 octobre - Notre Dame du Saint Rosaire
Au XVIème siècle l’Empire Ottoman en expansion continue menace l’Europe occidentale. Dans un contexte peu favorable, le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571 « la Sainte-Ligue », alliance de l’Espagne, Venise et Malte, qu’il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
ne flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d’Autriche, frère de Philippe II d’Espagne. Afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, St Pie V ordonne un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571, dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe. Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes et quelques 300 vaisseaux turcs. Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp. La flotte chrétienne remporte une victoire complète, grâce à de l’artillerie lourde embarquée. Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées. L’amiral turc Ali Pacha est décapité. Quinze mille captifs chrétiens sont libérés. A peine un tiers de la flotte turque peut repartir, brisant ainsi la légende de l’invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : « Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse ». C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : « Secours des chrétiens, priez pour nous », et il ordonna l’institution de la fête de Notre-Dame des Victoires que Grégoire XIII fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire, chaque premier dimanche d’octobre dans toutes les églises. Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Vers le commencement du XIIe siècle, dit la tradition, la Vierge apparut à Talence, tenant sur ses genoux le corps inanimé de son fils Jèsus.
On construisit alors, sous le vocable de Notre-Dame de Rama (ramée ou ramure & des branchages, la région étant couverte de forêts) une chapelle liée au Prieuré des Monges (NDLRB. Des moines) où, bientôt, les fidèles convergèrent pour honorer la Mère des Douleurs.
Ce fief était situé entre les rues actuelles du professeur Roux et Lamartine. Une Piéta du XVe siécle fut offerte à ce prieurè des Monges au XVIe siècle par les abbesses de Fontevrault - dont il dèpendait - qui dèsiraient développer le culte nouveau de Notre-Dame de la Pitiè.
Durant la Guerre de Cent Ans, aux XIVe et XVe siècles, et lors des guerres de religion (fin du XVIe siècle), l'èglise fut saccagèe.
Cette Piéta fut retrouvée en dècembre 1729 par les enfants du gardien Mouliney, dans les ruines de la chapelle. Après avoir été vénérée dans la chapelle reconstruite par les habitants des environs et visitèe par de très nombreux pèlerins jusqu'à la révolution où la chapelle fut ( NDLRB. classiquement (sic) )à nouveau détruite, et la statue miraculeuse cachèe dans une cave durant cette pèriode troublèe.
Guérison miraculeuse
Il fallait un édifice plus beau pour hèberger la Piè a à qui l'on attribua des milliers de miracles et de nombreuses grâces où Le 27 octobre 1820, nouvelle merveilleuse guèrison : Catherine Delage, chaisière de l'èglise Saint-Pierre à Bordeaux, atteinte d'une maladie très douloureuse est guérie. Les dons affluent. Six mois aprés, est posèe la première pierre de la future église Saint-Pierre et deux ans plus tard le 4 mars 1823, la Pièta est transfèrée solennellement dans son nouveau sanctuaire.
Mais, hélas, établies sur un sol mouvant, les fondations manquent de stabilité , à tel point que l'édifice devient dangereux. Dès 1835, devant l'imminence de sa ruine, il faut interdire son accès. Le culte et la statue seront transférés durant onze ans dans la maison d'une paroissienne, Mademoiselle de Marbotin, située à proximité. A partir de 1841, le curè et les fidèles de la paroisse, sous l'égide du cardinal Donnet, décidèrent de rebâtir un sanctuaire en son honneur sous le vocable de Notre-Dame de Talence, église consacrée en 1847, dans laquelle se trouve la Pièta. Depuis lors, si ce n'est une nouvelle cache durant l'occupation allemande, elle continue à être le centre de pélerinages (1) et de dévotions.
Cette Pièta, qui a connu bien des pérégrinations sur la seule commune de Talence, est étonnante. Invoquèe sous des noms multiples, Notre-Dame de Pitié ou de compassion, mais aussi sous les titres de Notre-Dame des Sept douleurs, Notre-Dame de la Rame ou de Bon port protectrice des marins en danger, elle présentait encore rècemment, une singularité étonnante comme le montre la photo que nous a confièe le Père Jérome Couget. La main gauche de la Vierge possède en effet six doigts ! Le 14 août 1915, l'Èvéché de Quimper et de Léon répondait au curé de Talence : « Je suis persuadé que la cas de N.D de Talence est le fait de l'erreur d'un artiste sans arrière-pensée de symbolisme ... " .En l'absence d'archives rien ne permet de dater la sacrilège amputation mais ce fut postérieurement à 1946 que la main à six doigts, a été remplacèe par une main à cinq doigts. Une observation attentive, montre qu'outre la main, le bas de la manche gauche de la Vierge a été reconstituè.
Cette particularité de main sexdigitale n'est pas la seule connue, on a trouvé en effet, en 1937, à Pauvrelay, commune de Paulmy (Indre-et-Loire)-37350-, une statue anthropomorphe, en pierre, de l'Èpoque de la Téne (2), présentant cette difformité que l'on peut retrouver aussi dans la statuaire populaire du Moyen-Age.
(1) La grande procession de Notre-Dame de Talence a lieu tous les derniers dimanches du mois de mai.
(2) http://antique.mrugala.net/Celte/Periode%20de%20la%20Tene.htm
Origine
http://www.sudouest.fr/2010/04/26/la-pieta-miraculeuse-75709-2780.php
Sur le même prieuré dans ce blog ci.
A.T.