Suite à la mise en ligne, le 5 novembre 202, ci-dessous:
DJEMA a fait parvenir à la Charte de Fontevrault le samedi 17 novembre à 12H04 le commentaire suivant , commentaire dont nous le (la ?) remercions. Pour la clarté de nos échanges , nous avons structuré ce texte en paragraphes, paragraphes qui n'existaient pas au départ , mais nous l'avons fait ne varietur. Nous y intercalerons les remarques que ce " commentaire"nous a inspiré vous laissant naturellement libre d'en faire d'autres.
Je ne me livrerai pas ici à un cours d'histoire sur l'Algérie, et sa prétendue non existence avant 1830.
*** C'est dommage , car c'est quand même le fond du problême.
A lire leslignes qui suivent , on ne trouve pas attesté l'existence d'un pays structuré et indépendant.
1587. L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman.
1804-1827. Soulèvements tribaux et confrériques à travers toute l’Algérie .
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/86/PIRONET/14100
Je dirai simplement que des individus,vivaient et existaient à cette époque,
*** sans constituer un état. c'est exactement ce que le texte incriminé disait . l'Algérie en tant que telle n'existait pas et c'est la France qui l'a fondé.
et que l"arrivée de la France en 1830, loin de vouloir arracher les algériens au joug des turcs
*** Joug qui n'en existait pas moins
était en réalité un prétexte pour s'approprier des terres,
*** celà en rvanche est incontestable comme est incontestable la prospérité de l'Algérie dévellopée par les français.
et soumettre une population au nom parait-il de la civilisation.
*** Civilisation chrétienne dont il ne parait pas qu'elles soit si inférieure que celà à la civilisation musulmane
La réalité est toute autre que la prétendue générosité d'une France dont le seule motif aurait été la philanthropie. Si c'était le cas, il aurait fallu libérer ce peuple et le laisser se gérer comme bon le lui semblait.
*** que ne l'a t'il faitalors que les Arabes régnaient en maître depuis 711 avant que nous arrivions ?(711-1830... vous auriez eu le temps)
711. Les Arabes sont maîtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent à l’islam.
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/86/PIRONET/14100
Mais le désir d'expansion, de domination au mépris de l'autre a été le plus fort.
Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui
*** Il est dommage que vous n'ayez pas, me semble t'il, argumenté au soutien de vos analyses ci-dessus avant de les abandonner et de passer à autre chose.
ce sont les actes de la France vis à vis de ce peuple qu'elle a soumis, quand bien même ses intentions auraient-été louables à la base ( ce qui est loin d'être le cas).
Et précisément le massacre du 17 octobre 1961 d'algériens qui défilaient pacifiquement et sans armes, pour manifester contre le couvre-feu. Réaction de la France contre un peuple qu'elle a parait-il extrait des griffes des turcs : Les balancer comme de vulgaires déchets par-dessus la seine. Merci Monsieur Papon qui a tout bonnement livré son cher pays, la France,aux Nazis il y avait de cela pas si longtemps.
*** Avez- vous lu le rapport ci-dessous? vous verriez que ce que vous pensez -de bonne foi- être la volonté est plus compliquéée que M. Hollande, lui même, ne le pense.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/984000823/index.shtml
Par ailleurs, je reconnais volontiers que les soldats de la France ont commis bien d'autres massacres, pour "maintenir l'ordre" sur les terres "algériennes " qu'elle administrait mais vous n'en parlez pas.
A ce raisonnement simpliste : La France ne demandera pas pardon à l'Algérie et ce pour une raison simple : " La France n'a pas colonisé l'Algérie elle l'a fondée."
J'opposerai cette réalité : La France doit demander pardon à l'Algérie et ce, pour une raison simple : la France non seulement a dépossédé et spolié un peuple existant, mais de plus, si tant est qu'elle ait fondé ce pays, l'a au final détruit."
*** Vous n'aviez pas besoin de la France pour vous détruire ... Voir ci-aprés
1980. « Printemps berbère » : émeutes à travers toute la Kabylie, en avril, pour la
1986. Manifestations étudiantes à Sétif et à Constantine en novembre.
1988. De violentes émeutes à Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10 octobre, font plusieurs centaines de victimes (600 morts selon un bilan officieux). L’état de siège est déclaré. M. Bendjedid est réélu en décembre après avoir promis des réformes politiques et économiques.
1991. Le 23 mai, le FIS appelle à une grève illimitée. Les affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier ministre Mouloud Hamrouche, démissionnaire, est remplacé par Sid Ahmed Ghozali le 5 juin. Les élections sont reportées. Abassi Madani et Ali Belhadj sont arrêtés le 30 juin.
1992. Le président Bendjedid, soupçonné de complaisance envers le FIS, est contraint à la démission le 11 janvier et remplacé le 14 par un Haut Comité d’Etat (HCE), dirigé par Mohamed Boudiaf. Le second tour des élections est annulé. Les violences qui s’ensuivent font près de 70 morts. Le HCE proclame l’état d’urgence le 9 février et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Mohamed Boudiaf est assassiné à Annaba. Le 26 août, un attentat à la bombe dans l’aérogare d’Alger, attribué aux islamistes, fait huit morts et une centaine de blessés.
1993. L’état d’urgence est prorogé pour une durée indéterminée le 7 février. On estime à 15 000 le nombre de personnes tuées en un an.
1994. Le général Liamine Zeroual est nommé aux commandes de l’Etat le 30 janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armés (GIA), dont se démarque l’ex-FIS.
1995. Le 13 janvier, les principales formations de l’opposition, islamistes compris, signent à Rome un « contrat national » appelant notamment à l’arrêt des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le général Zeroual remporte l’élection présidentielle dès le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60 % des suffrages.
1997. Le 24 septembre, l’Armée islamique du salut (AIS), bras armé de l’ex-FIS et opposée aux GIA, annonce une trêve à partir du 1er octobre. Le 23 octobre, après avoir remporté les élections législatives de juin, le Rassemblement national démocratique (RND) de M. Zeroual obtient plus de 55 % des sièges des assemblées communales. La répression va crescendo.
1999. Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle avec 73,8 % des suffrages. L’opposition dénonce des fraudes massives. Le 6 juin, l’AIS proclame l’arrêt définitif de ses opérations. Le 18 août, le Mouvement algérien des officiers libres (MAOL), créé en 1998, appelle à poursuivre en justice les généraux « responsables de la tragédie » algérienne. La loi de « concorde civile » est approuvée par référendum, le 16 septembre, par plus de 98 % des voix.
2005. Le projet de « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » est approuvé par référendum, le 29 septembre, à plus de 97 % des voix. Le bilan de treize ans de violences est de 150 000 morts et des milliers de disparus.
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/86/PIRONET/14100