Les Suisses viennent de marquer assez nettement leur opposition à l'implantation islamique matérialisée par l'édification de minarets.
Ceux d'entre eux qui y étaient favorables sont essentiellement des gens de gauche (rouges, roses ou verts) et invoquent la liberté religieuse.
Quelques uns d'entre eux se sont exprimés sur ce thème sur Arte.
Réduire le problème que pose l'Islam à l'édification de lieux de prière, ou au port d'un voile où d'une Burqua est oublier que l'Islamn'est pas seulement une religion et un culte comme le sont lechristianisme et le judaïsme. C'est aussi une loi civile, une constitution politique.
Là est la pierre d'achoppement car cette loic ivile et cette constitution sont totalement incompatibles avec celles des pays d'hébergement et, pire , destructrices à terme.
Si les musulmans pouvaient accepter de distinguer clairement et formellement ce qui est religieux de ce qui est politique, l'édification de mosquées pourrait s'envisager comme s'envisage et se réalise l'implantation de synagogues.
Autre problème, la réciprocité. Il est totalement impensable de vouloir édifier une église (NDLRB. Avec ou sans clocher ...) dans les pays depure orthodoxie islamique. Récemment, une très modeste chapelle a été tolérée dans un des pays du Golfe, tolérance assortie de sévèrescontraintes de fréquentation, mais c'est tout.
Il est égalementimpossible dans ces contrées d'y importer des comportement (modes de vêture ou d'alimentation) usuels en occident. Les dames doivent sevoiler même symboliquement et il est hors de question, dans unrestaurant, d'arroser un rôti de porc d'un verre de Chambertin.
Il devrait donc être possible de demander aux musulmans qui crient à l'intolérance : " Pouvez-vous tolérer ce que vous nous demandez detolérer ? Pourquoi deux poids, deux mesures ? " Le problème est doncinsoluble car la dissociation des domaines religieux et politique est rigoureusement impossible, l'un et l'autre étant totalement et "canoniquement" imbriqués.
Paul T.
Vous avez parfaitement raison, Paul. Toutefois, je crois que vous laissez de côté un aspect important : il faut, quand on parle de l'islam, savoir ce qu'il dit de lui-même. Or si vous avez parfaitement noté que l'islam n'est pas seulement une religion ou un culte, mais aussi une loi civile et politique, vous semblez considérer, pourtant que s'inquiéter de l'édification de minarets (revendication commune à tout l'islam) ou du port de la burqa (qui ne concerne - pour l'instant - que les salafistes, il est vrai de plus en plus nombreux et virulents) serait ne voir dans l'islam qu'une religion ou un culte et négliger son aspect de loi civile et de constitution politique.
Or, ce n'est pas le cas, et c'est précisément parce que l'islam n'est pas seulement une religion, mais une loi civile et politique, que la revendication de la construction de minarets (ou du port de la burqa) sont inquiétants : si la burqa n'est revendiquée que par les salafistes et est surtout inquiétante par l'emprise croissante du salafisme qu'elle révèle, la construction de minarets fait intrinsèquement partie de l'aspect politique de l'islam. En effet, les Musulmans n'ont nullement besoin qu'il y ait un minaret au flanc de leurs mosquées pour prier : depuis cent cinquante ans au moins, il y a des Musulmans dans toute l'Europe et jamais, jusqu'à une période récente, ils ne s'étaient plaints de ne pouvoir célébrer leur culte, pour la bonne raison qu'ils y étaient pleinement autorisés.
Le minaret, c'est autre chose. C'est un signe visible, s'élevant au-dessus de la mosquée et des demeures avoisinantes, manifestant que là où on le voit, on est en "terre d'islam" et que l'on revendique, effectivement, que l'islam devienne la loi civile et la règle politique.
Les textes anciens fondateurs de l'islam, réputés immuables (ce qui devrait d'ailleurs, mais cela est une autre histoire, rendre le salafisme odieux aux vrais musulmans, puisqu'il "ose ajouter" quelque chose à ces textes) non seulement ne rendent pas obligatoire pour les Musulmans d'édifier des minarets, de prier sur la voie publique, d'imposer les habitudes musulmanes mal acceptées par la population, tant qu'ils vivent à l'étranger, dans une terre qui est clairement non musulmane, mais ils l'interdisent. Pour que les Musulmans puissent revendiquer de se comporter ainsi, ils faut qu'ils soient assez puissants pour pouvoir faire passer l'endroit où ils vivent de l'état de terre étrangère à l'état de "territoire de la lutte" (ou de la conquête, selon certaines traductions). Et quand ils ont obtenu ce qu'ils revendiquent, ils s'estiment assez puissants pour considérer qu'ils sont en "terre d'islam", en "dar-es-islam" où ils appliquent la loi civile et politique de l'islam, terre désormais interdite à ceux qui ne veulent pas se soumettre à l'islam, soit comme convertis à l'islam, soit comme dhimmis.
Le problème des minarets, des prières sur la voie publique, de la nourriture hallal dans la restauration collective, etc. (et dans une moindre mesure, celui de la burqa) est donc essentiellement un problème POLITIQUE plus que religieux.
Anne
Source: Echos récupérés sur le forum de discussion royaliste “Vexilla Regis” vexilla-regis@topica.com
« Eric Besson a estimé que le débat sur la construction des minarets relevait de l’urbanisme. Et celui sur la Burqa, il relève de la rubrique mode ? ».
Source;
Mariés, depuis le 6 novembre 2004, Mgr Louis de Bourbon, duc d'Anjou, aîné des Capétiens, et son épouse la princesse Marie Marguerite sont déjà les heureux parents de S.A.R. la princesse Eugénie de Bourbon, née le 5 mars 2007.
Le couple princier a fait savoir qu'il attendra la naissance pour connaître le sexe des enfants.
La naissance de ces jumeaux prévue en 2010 coïncidera avec la commémoration du 400 ème anniversaire de la mémoire du roi Henri IV dont le duc d’Anjou est l’aîné des descendants directs.
Paris, le 25 novembre 2009
Source : Secrétariat de Mgr le duc d'Anjou
FONTEVRAUD-L'ABBAYE - Du 7 novembre 2009 au 28 février 2010, « La Passerelle », galerie d’arts graphiques de l'Abbaye Royale de Fontevraud, présente les œuvres originales de Gianluigi Toccafondo. Réalisés suite à une première résidence, les dessins livrent une interprétation forte et singulière de l’histoire du monument.
« FANTÔMES », EXPOSITION DE GIANLUIGI TOCCAFONDO
© Gianluigi Toccafondo
Du petit au grand format
Invité en 2009 à réaliser le quatrième carnet d‘artiste de l’Abbaye, Gianluigi Toccafondo revisite 900 ans d’histoire à travers 60 dessins en noir et blanc. Mêlant peinture, tracé, collages, son œuvre saisit par son pouvoir évocateur. L’exposition consacrée à ses compositions est l’occasion de découvrir les planches originales en taille réelle (diptyques de planches en 21x29,7 cm).
Les fantômes de Fontevraud
Du fondateur, Robert d’Arbrissel, au prisonnier, Jean Genet, les personnages qui ont marqué Fontevraud habitent les dessins de Gianluigi. Nourri par la résidence qui lui permit en 2008 de séjourner un mois au cœur du monument, il donne un visage aux événements. Pas à pas, l’histoire de Fontevraud est révélée, chaque dessin étant accompagné d’extraits littéraires et de commentaires. On perçoit alors toute l’épaisseur du travail de l’artiste dans ces œuvres où se confrontent le texte et l’image.Repères Biographiques
Depuis 1992, Gianluigi Toccafondo réalise de nombreux courts-métrages d’animation, parmi lesquels Le criminel, Pinocchio, La petite Russie, coproduits par Arte France. Il signe également des génériques et des bandes annonces pour la Biennale de Venise, mais aussi au Scott free, Fandango, la Cinémathèque de Bologne. Il devient en 2007 le premier assistant de Matteo Garrone pour le film Gomorra.
La Passerelle
Nouvel espace d’exposition, inauguré en juin 2009, « La Passerelle », galerie d’arts graphiques, est située à l’entrée du monument, au-dessus de l'accueil. 360 jours par an, elle accueille les visiteurs en entrée libre, leur proposant de découvrir chaque année trois expositions monographiques d’artistes différents. Fantômes succède à L’Atlas Imaginaire, de François Place. En mars 2010, ce sera au tour de la réalisatrice Florence Miailhe d’être au cœur de la galerie.
INFORMATIONS PRATIQUES
© Gianluigi Toccafondo
Du 7 novembre 2009 au 28 février 2010 à l'Abbaye Royale de Fontevraud.
Horaires d'ouverture :
Exposition visible tous les jours de 10h00 à 17h00 (sauf le 11 novembre, le 25 décembre et le 1er janvier).
Entrée libre.
Renseignements :
ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD
CENTRE CULTUREL DE L’OUEST
B.P. 24
49590 FONTEVRAUD-L'ABBAYE
Tél.02.41.51.73.52
Fax.02.41.38.15.44
Origine.
André a écrit :
Il y a peu, Mahoud, ex cathedra, m’a chassé du nombre des chrétiens parce que je n’étais pas opposé au pèlerinage des militaires français musulmans. Je ne suis donc plus en mesure de soutenir Raf sur le plan religieux, mais en tant qu’homme doué d’un peu de raison, j’approuve totalement sa première phrase. Et en tant que royaliste, il me semble que l’attitude de Mahoud et de trois ou quatre de ses amies à l’égard des Orléans est particulièrement dommageable, presque suicidaire, pour notre cause.
Mahoud a écrit :
On les respectera quand ils cesseront de vouloir se faire aussi gros que le bœuf. On les respecte, à leur place, pas à une autre ! vous ne m'entendrez jamais dire du mal des Bourbon-Séville, Bourbon-Parme, et autres cadets qui ne veulent pas pousser le chef pour se mettre à sa place! Quand ils se conduiront en cadets, je leur donnerai du "prince"; en attendant, qu'ils restent Egalité comme ils ont voulu l'être !
Si vous trouvez un inconnu pour reprendre notre pauvre France en étant un bon roi, un vrai, pas démocrate-crétin, je le suivrai, mais pas l'Orléans
Le 27 novembre 2009 21:31, Fier Sicambre a écrit :
Nous ne sommes pas responsables ni en bien, ni en mal de ce que firent ou furent nos ancêtres, seulement de nos propres actes. Le contraire ne serait tout simplement pas chrétien mais de la pure superstition.
« Celui qui a péché, c’est lui qui mourra ! Un fils ne portera pas la faute de son père ni un père la faute de son fils » (Ez 18, 20). La doctrine de l’Eglise ne connaît qu’un seul péché qui se transmet de façon héréditaire de père en fils, le péché originel, aucun autre. Alors, trouvez un autre argument...
de P.
C'est vrai ce que dit Raphael et on peut trouver dans toute lignée des héros ou des criminels (démonstration par la généalogie). Dans la lignées des Orléans actuels, qui peut dire quoi que ce soit de mal de Joinville ou Aumale. C'est la raison pour laquelle je ne reproche pas aux princes actuels de cette famille les fautes de leur ancêtre. J'ai bien d'autres réticences à leur égard. Elles viennent de leur comportement actuel vis à vis de la république qui nous gouverne. Je les trouve accommodants et peu combatifs et pour tout dire, enclins à ce que Annelys et bien d'autre appellent une monarchie couronnée. Lorsque j'interroge des amis Orléanistes ( j'en ai et d'éminents) sur le sujet, je n'obtient jamais que des réponses évasives ou floues. J'ai souvent évoqué ce point sur VR et il y a peu à propos d'un éditorial de Me Jacques Trémollet de Villers qui expliquait tranquillement dans Politique Magazine que la constitution de la cinquième république serait un régime très convenable pour la France si on remplaçait le président pat un roi ( le sien ) . Je n'ai donc pas besoin de rétroviseur pour rester dans la circonspection.
Je ne dirai rien ce soir des princes légitimistes et je conseillerais amicalement à leurs fidèles de faire un cours d'histoire à des républicains vacillants par exemple sur le traité d'Utrecht ou sur l'actualité de la loi salique ou sur les contorsions successorales et religieuses qui ont amené le premier Bourbon ( Henri, quatrième du nom) sur le trône. S'il se trouve un seul de leurs auditeurs éventuels qui déchire sa carte d'électeur au sortir de la conférence, je leur offre les deux carambars que je tiens toujours en reserve.